Giovanni Antonio Andreoni
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| Naissance | |
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| Décès |
(à 67 ans) Salvador (Governorate General of Bahia (en), État du Brésil) |
| Activités |
| Ordre religieux |
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Cultura e opulência do Brasil, por suas drogas e minas (d) |
Giovanni Antonio Andreoni, né le à Lucques, Grand-duché de Toscane et décédé le à Salvador alors Colonie portugaise en Amérique du Sud, est un missionnaire jésuite, historien et écrivain toscan.
Biographie
[modifier | modifier le code]Entré à l'âge de 18 ans dans la Compagnie de Jésus en mai 1667 à Rome, il devient enseignant après avoir terminé sa formation de base complétée d'études en droit civil de l'Université de Pérouse. Il est alors repéré par António Vieira qui souhaite le faire venir au Brésil. Avec l'accord de ses supérieurs il prend le bateau et rejoint Salvador de Bahia en 1681. Il est d'abord pressenti pour l'apostolat auprès des Indiens dans les régions les plus reculées du Brésil. Finalement il est choisi comme recteur du Collège jésuite de Bahia, une ville où il passera désormais l'essentiel de son temps et où il finira sa vie. En 1705 il est nommé provincial des jésuites du Brésil ce qui lui donnera l'occasion de voyager dans l'état du Pernambouc et de se rendre à Rio de Janeiro[1].
C'est comme historien et observateur éclairé de la vie coloniale brésilienne qu'Giovanni Antonio Andreoni est le plus connu. En 1711, il publie à Lisbonne un ouvrage resté célèbre, plusieurs fois réédité et encore étudié par les historiens du Brésil : Cultura e opulencia do Brasil. Ce livre est une source d'informations de premier plan sur l'économie et la société coloniale portugaise. Giovanni Antonio Andreoni en y décrivant l'industrie sucrière, du cuir, la culture du tabac, l'exploitation minière aborde par ailleurs la délicate question de l'esclavage, une pratique qu'il ne semble pas complètement condamner[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) « Andreóni, Giovanni Antonio », sur treccani.it (consulté le ).
- (pt) Enciclopédia Delta de História do Brasil, Editora Delta S/A, , « Quem nos Falou do Brasil Colonial? », p. 1571.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (pt) Antonil. Cultura e opulência do Brasil por suas drogas e minas. Introdução e notas de Andrée Mansuy Diniz Silva. São Paulo: USP, 2007.
Liens externes
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- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Cultura e opulência do Brasil por suas Drogas e Minas..., Lisboa, 1711, à la Bibliothèque Nationale du Portugal
