Giovanni Bianconi
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| Naissance |
Minusio |
|---|---|
| Décès |
(à 89 ans) Quinto |
| Activité principale |
xylographe, poète, ethnologue |
| Langue d’écriture | tessinois |
|---|---|
| Genres |
Giovanni Bianconi, né le à Minusio et mort le dans la même commune, est un xylographe, poète en dialecte tessinois et ethnologue suisse.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines et famille
[modifier | modifier le code]Giovanni Bianconi naît le à Minusio, dans le canton du Tessin. Il est originaire de Mergoscia, dans le même district[1].
Son père, prénommé Alessandro, émigre aux États-Unis avant de revenir au Tessin où il est agriculteur ; sa mère est née Margherita Rusconi[1].
L'écrivain et enseignant Piero Bianconi est son frère cadet[1].
Il épouse Rita Planzi[1]. Ils ont un fils[2].
Études et parcours professionnel et artistique
[modifier | modifier le code]Après avoir abandonné le séminaire[2], il est l'étudiant d'August Wanner à l'école des arts décoratifs de Saint-Gall en 1920 et 1921, puis étudie pendant deux ans à l'académie des beaux-arts de Stuttgart[1],[3].
Professeur de dessin, Giovanni Bianconi a travaillé dans trois domaines : la xylographie jusqu'à la fin des années 1950, la poésie en dialecte et l'ethnographie[1],[2].
On lui doit quelque cinq cents xylographies (un tiers de portraits, deux tiers de paysages), marquées par l'expressionnisme allemand, des poèmes, de tendance réaliste, privilégiant des thèmes comme la mort et le passage de la civilisation paysanne à l'industrialisation, et d'importantes et nombreuses études ethnographiques[1].
Il illustre très souvent les ouvrages de son frère cadet Piero Bianconi[4].
Mort et funérailles
[modifier | modifier le code]Il meurt sans signe précurseur dans la nuit du à Minusio, dans le canton du Tessin[3], à l'âge de 89 ans.
Ses funérailles ont lieu le à Mergoscia, dans l'intimité familiale[5].
Distinction
[modifier | modifier le code]- 1950 : deuxième[6] prix Charles Veillon[2]
Publications
[modifier | modifier le code]- (it) Valle Verzasca, Locarno, Armano Dadò (de), 1977 (1966), 2e éd., 167 p.
- (it) Ticino rurale : Màchin, intrècan, arnés, Muralto, Società ticinese per la conservazione delle bellezze naturali ed artistiche, , 91 p.
- (it) Legni e versi : 73 stampe su legno e 15 poesie, Locarno, Armano Dadò (de), [7]
- (it) Raccolti autunnali : uva, castagne, noci, Locarno, Armano Dadò (de), , 2e éd., 63 p.[8]
- (it) Costruzioni contadine ticinesi, Locarno, A.Dadò, , 162 p.
- (it) Renato Martinoni (dir.) et Sandro Bianconi (dir.), Un güst da pan da segra : tutte le poesie in dialetto con 121 legni, Locarno, Armano Dadò (de), , 296 p. (posthume)[9]
Exposition
[modifier | modifier le code]Note et références
[modifier | modifier le code]- Renato Martinoni (trad. Ludmilla Thévenaz), « Giovanni Bianconi » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- (it) Simone Soldini, « Giovanni Bianconi », sur SIKART Dictionnaire sur l'art en Suisse, .
- (de) Walter Vogel, « Bianconi unerwartet gestorben », Neue Zürcher Nachrichten (de), vol. 76, no 63, , p. 3 (lire en ligne)
- V. Cavalleris, « Les frères Bianconi » (avec illustration), L'Hebdo, no 1, , p. 13 (lire en ligne)
- (de) We., « Zeitlose Vergangenheit », Neue Zürcher Zeitung, no 57, , p. 38 (lire en ligne)
- « Le prix Charles Veillon pour le Tessin » (brève), Gazette de Lausanne, , p. 5 (lire en ligne)
- (de) We., « Das Tessin von Giovanni Bianconi », Neue Zürcher Zeitung, no 33, (lire en ligne)
- « Les moissons d'antan », Gazette de Lausanne - Spécial Gastronomie, , p. II (lire en ligne)
- Christian Viredaz, « Une saison d'édition tessinoise », Journal de Genève - Samedi littéraire, , p. III (lire en ligne)
- sg, « Donation Bianconi », L'Impartial, , p. 27 (lire en ligne)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (de) We., « Giovanni Bianconi oder die Welt des Überschaubaren », Neue Zürcher Zeitung, no 185, , p. 21 (lire en ligne)
Liens externes
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- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
