Gouais
Gouais ou Gouais blanc | |
Caractéristiques phénologiques | |
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Débourrement | ... |
Floraison | ... |
Véraison | ... |
Maturité | moyenne |
Caractéristiques culturales | |
Port | ... |
Vigueur | forte |
Fertilité | forte |
Taille et mode de conduite |
... |
Productivité | forte |
Exigences culturales | |
Climatique | ... |
Pédologique | ... |
Potentiel œnologique | |
Potentiel alcoolique | faible |
Potentiel aromatique | neutre |
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Le gouais est un cépage blanc.
Origine
[modifier | modifier le code]Une légende le dit introduit en Europe occidentale par les Huns[a 1]. Il s'agit probablement d'une ancienne distinction dans les pays germaniques entre les bons vins, vendus chers, nommés « vin des Francs » (vinum francorum) et les plus rustiques nommés « vin des Huns »[a 2] (vinum hunicum), vendus à bas prix.
Synonymes
[modifier | modifier le code]Blanc de Serres, boarde, bouillan, bouilleaud, bouillenc, colle, enfariné blanc, figuier, foirard blanc, gau, goe, goet, gohet, coix, got, gouai, gouais blanc, gouche, goué, gouest, gouet, gouillaud, gouge, gouget blanc, gros blanc, gueuche blanc, Gwäss, Heunisch, issol, lombard blanc, mendic, moreau blanc, nargouet, pendrillart blanc, perlé gouais, plant de Saint-Rémy, plant de Séchex, roussaou, roux.
Croisements
[modifier | modifier le code]Le croisement naturel du gouais avec d'autres cépages a donné plusieurs variétés très répandues de nos jours. Sa progéniture avec le pinot noir est pléthorique et de grande diversité : aligoté, aubin vert, auxerrois, bachet noir, beaunoir, chardonnay, dameron, franc noir de la Haute-Saône, gamay blanc Gloriod, gamay, knipperlé, melon, peurion, romorantin, roublot et sacy[1]. Ils constituent la famille des Noiriens.
Caractères ampélographiques
[modifier | modifier le code]Le bourgeonnement est glabre et rosé.
Les feuilles adultes sont épaisses, peu découpées, des dents courtes.
Les grappes sont grosses, compactes et les baies rondes, jaune doré côté soleil.
Aptitudes
[modifier | modifier le code]Culturales
[modifier | modifier le code]Le gouais est vigoureux et fertile. La charge de vendange en fait un cépage moyennement précoce.
Technologiques
[modifier | modifier le code]Il donne un vin de médiocre qualité (peu alcoolique, acide et sans bouquet), ce qui explique en grande partie la totale disparition de ce cépage de nos jours. Il sert à produire la quantité dans un assemblage.
Culture
[modifier | modifier le code]Débourrement tardif, résiste bien aux gelées printanières. Port mi-érigé et gros producteur s'épuisant assez vite dans le cas d'une production importante et répétée. Suivant les années, craint le millerandage. Sensible à l'érinose et à la pourriture grise. Maturité 2e époque tardive.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre Galet, Dictionnaire encyclopédique des cépages Hachette Livre, 1re édition 2000 (ISBN 2-01-236331-8).
- Guide des cépages, 300 cépages et leurs vins, Ambrosi, Dettweiler-Münch, Rühl, Schmid et Schuman, éditions ULMER, 1997. (ISBN 2-84138-059-9) 320 p.
- p. 138
- p. 171
Références
[modifier | modifier le code]- Boursiquot, Lacombe, Bowers et Meredith, « Le gouais, un cépage clé du patrimoine viticole européen », (consulté le )