Groupe Figaro
Groupe Figaro | |
Logo du Groupe Figaro - CCM Benchmark en 2019. | |
Création | juin 2011 |
---|---|
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Siège social | 14, boulevard Haussmann 75009 Paris France |
Coordonnées | 48° 52′ 21″ N, 2° 20′ 14″ E |
Direction | Marc Feuillée (directeur général) |
Actionnaires | Dassault Medias (d) |
Activité | Édition de revues et périodiques |
Produits | Journaux, magazines, sites internet |
Société mère | Groupe Dassault |
Sociétés sœurs | Dassault Aviation, Dassault Systèmes, Artcurial |
Filiales | Société du Figaro (Le Figaro, Le Figaro Étudiant, TV Magazine, Madame Figaro), Figaro Classifieds (Viadeo, Keljob.com, Cadremploi), CCM Benchmark, Météo Consult, Museum TV Paris |
Effectif | 2000 salariés (2022) |
SIREN | 401 328 919 |
TVA européenne | FR71401328919[1] |
Site web | groupe.lefigaro.fr |
Chiffre d'affaires | 570 millions d'euros (2022) |
Société précédente | Socpresse |
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
Le Groupe Figaro, anciennement Dassault Médias, est un groupe médiatique français fondé en à la suite du démantèlement du groupe Socpresse.
Il contrôle le journal Le Figaro via la Société du Figaro.
Le groupe a aussi d'autres activités, notamment le tourisme, le spectacle, la communication, et la télévision.
Le groupe Figaro est détenu par la famille Dassault via leur holding GIM. Depuis 2011, il est dirigé par Marc Feuillée.
En 2023, son président est Charles Edelstenne, également président du constructeur Dassault Aviation.
Histoire
[modifier | modifier le code]Acquisition de Socpresse par Serge Dassault
[modifier | modifier le code]Entre 2005 et 2006, le siège du groupe, les rédactions du Figaro, du Figaro Magazine, de Madame Figaro ainsi que la régie Publiprint (devenue Figaro Média) quittent le siège depuis 1975 au 37, rue du Louvre (Paris 2e) pour emménager au 14, boulevard Haussmann (Paris 9e)[2],[3]. La société Socpresse devient officiellement Dassault Médias (Groupe Figaro) en [4],[5].
Nicolas Beytout quitte la direction du groupe et rejoint le pôle médias de LVMH[6]. Certains journalistes y voient la raison des tensions qui ont opposé la rédaction à son directeur depuis son arrivée. Le grand reporter Patrick de Saint-Exupéry, parle de « blocages permanents » de la part de Nicolas Beytout.
En , Le Figaro rachète le site d'information et de contenu sportif sport24.com qui gérait déjà depuis 2004 la rubrique sport du Figaro.fr ; c'est la première fois que Le Figaro fit une acquisition de ce type[7]. En , Le Figaro achète le site culturel evene.fr, qui trouve rapidement des synergies avec Le Figaroscope[8],[9].
En , c'est au tour de la billetterie spectacles « Ticketac.com » d’être achetée par le groupe[10],[11]. En , Étienne Mougeotte devient directeur des rédactions du groupe Figaro. En 2008, le groupe reprend la société Météo Consult, qui comprend La Chaîne Météo[12].
En , il acquiert La Banque Audiovisuelle, la société éditrice de vodeo.tv, par sa filiale The Skreenhouse Factory, dédiée à la télé et à la vidéo sur Internet.
Le , le groupe Figaro rachète Particulier et Finances Éditions, comprenant Le Particulier, Le Particulier pratique, Le Particulier Immobilier et La Lettre des Placements, ainsi qu'une trentaine de guides pratiques et le site leparticulier.fr[13].
En , il reprend Adenclassifieds, après une OPA amicale. La filiale devient Figaro Classifieds[14] et regroupe notamment Cadremploi, Keljob.com, kelformation, kelstage, kelsalaire.net, CVmail, Explorimmo, CadresOnline, OpenMedia, Seminus, Microcode et achat-terrain.com[15]. Les sites achat-terrain.com et constructeurs-maisons.com, créés en 2005, sont rachetés en [16].
En , le groupe fait l'acquisition de Campus-Channel, une plateforme vidéo pour étudiants lancée en 2011[17].
Rachat du groupe CCM Benchmark
[modifier | modifier le code]En , le groupe Figaro propose une offre de rachat au groupe CCM Benchmark, qui possède les sites Comment ça marche, Le Journal du Net, L’Internaute et Copains d'avant. L'acquisition de ces sites leader permet au Figaro de passer de la quinzième place dans le Web hors-mobile à la quatrième place, avec 24 millions de visiteurs uniques, derrière Google (41 millions), Microsoft (35 millions), et Facebook (26 millions)[18]. « Cette acquisition nous permet de changer de dimension et de nous battre directement contre Facebook ou Orange en France », se félicite Marc Feuillée, directeur général du groupe Figaro, qui revendique, avec CCM Benchmark, la place de « leader français des médias numériques »[18].
Identité visuelle (logo)
[modifier | modifier le code]-
Entre 2009 et 2015.
-
Pour le groupe Figaro - CCM Benchmark depuis 2015.
Activités
[modifier | modifier le code]Le quotidien Le Figaro et ses suppléments
[modifier | modifier le code]Tous les jours, le quotidien est accompagné d'un supplément imprimé sur papier saumon, Le Figaro Économie, ainsi que d'un troisième cahier, Le Figaro et vous.
En outre :
- l'édition du lundi est accompagnée d'un supplément au format tabloïd, Le Figaro Réussir ainsi que de 4 pages spéciales Santé depuis ;
- l'édition du mardi est accompagné d'un supplément de 8 pages, New York Times ;
- l’édition du mercredi est en plus des quatre cahiers habituels il est composé du cahier Le Figaro Étudiant et est accompagnée en Île-de-France d'un supplément spectacles et loisirs, Le Figaroscope ;
- l’édition du jeudi est accompagnée d'un supplément de 8 pages, Le Figaro Littéraire ;
- les éditions du vendredi et du samedi sont accompagnées optionnellement de suppléments plus volumineux de type magazine : Le Figaro Magazine, Madame Figaro et TV Magazine.
Autres suppléments, rubriques et titres
[modifier | modifier le code]- Le Figaro Patrimoine est un supplément du Figaro publié mensuellement ;
- Le Figaro Étudiant, est un supplément du Figaro publié mensuellement ;
- F, l'art de vivre (préalablement Almaviva) [19] est un supplément du Figaro publié six fois par an (septembre, octobre, novembre, mars, avril, mai) depuis ;
- Chaque semaine, un tome des « essentiels » de l'Encyclopædia Universalis, a été vendu en supplément le mardi, le premier tome étant gratuit. Cette encyclopédie contenait 6 000 articles, 17 000 notices et 200 000 liens ;
- Une édition sans suppléments était publiée le samedi sous le titre Le Figaro - L'Aurore (ce double titre exista comme quotidien dans les années 1980 après le rachat de L'Aurore par Robert Hersant, il subsista quelque temps avant de disparaître, il ne se différenciait du Figaro que par la une).
- Paris Chic est un cahier d'une trentaine de pages qui propose une sélection d'articles du cahier “Et vous”, consacré à l'art de vivre et du Figaroscope, destiné aux Chinois aisés en visite à Paris ;
- Le groupe Figaro relance le titre Jours de France, spécialisé sur l'actualité des célébrités et les familles royales européennes, il apparaît d’abord sous forme de site internet en 2011, puis en magazine papier, édité chaque trimestre depuis le [20],[21].
Édition en ligne, lefigaro.fr
[modifier | modifier le code]
Adresse | groupe.lefigaro.fr |
---|---|
Type de site | Journal en ligne |
Inscription | Oui (Figaro Premium) |
Siège social | Paris, Île-de-France France |
Propriétaire | Le Figaro |
Lancement | 1999 |
modifier | |
L'adresse du journal en ligne est lefigaro.fr depuis 1999.
En , lefigaro.fr s'est doté de fonctionnalités réservées aux abonnés[22]. L’accès aux articles en archive est également payant. En , le quotidien lance un magazine du vin en ligne. En , est lancé FigaroVox, une plate-forme de débats d'idées[23],[24].
Le Figaro est en 2008, le premier site d'information sur Internet selon les données d'audience d'Internet publiées par Nielsen Médiamétrie/NetRatings[25]. Le , le site se voit attribuer une seconde fois le titre de « meilleur média sur mobile » lors des Trophées Internet Mobile 2011[26]. En , il est toujours classé comme étant le premier site de presse française en ligne[27]. En de la même année, il bat le record des 11 millions de visiteurs uniques sur un site Internet d'information français[28].
Le , est lancé Figaro Premium, une offre payante (9,90 par mois au départ, 15 euros à terme ; accessible gratuitement pour les abonnés du journal). Elle donne accès à tous les articles du Figaro et de ses magazines dérivés dans une version de lecture plus confortable et avec peu de publicité, et ce, dès 22 heures la veille au soir de la parution en papier. À ce stade, les activités numériques représentent 25 % du chiffre d'affaires du groupe et 22 % des revenus publicitaires. Diverses plates-formes sont en parallèle créées : le Scan Politique, le Scan Sport, le Scan TV, le Figaro Immobilier, le Figaro Jardin et récemment, le Scan Éco[29].
L'évolution du nombre d'abonnés numériques est rapide. En 2017, Le Figaro en compte 80 000, chiffre auquel il faut alors rajouter 70 000 abonnés à la fois au papier et au numérique[30]. En 2019, il figure parmi les 50 sites les plus visités en France[31] et compte 130 000 abonnés numériques[32]. La barre des 200 000 abonnés au site web est franchie en [33].
Une étude réalisée début 2020 par la société de sécurité informatique « SafetyDetectives » indique que les données personnelles d'abonnés au site du journal ont été exposées sur un serveur non protégé[34].
FigaroVox
[modifier | modifier le code]FigaroVox est une rubrique du figaro.fr qui se veut un lieu de débats d'idées. Il s'agit du prolongement sur Internet des pages « débats et opinions » du quotidien papier, également dirigées par Vincent Trémolet de Villers[35]. Voulue par Alexis Brézet sur le conseil de Patrick Buisson[36], cette plateforme entend s'inscrire dans le sillage de Marianne, Atlantico ou Causeur, précurseurs en la matière[35].
Le FigaroVox est créé par Vincent Trémolet. Depuis 2019, la rubrique est dirigée par Guillaume Perrault ; Alexandre Devecchio en est le rédacteur en chef adjoint. En 2020, la rubrique compte six chroniqueurs réguliers, Bertille Bayart, Nicolas Baverez, Renaud Girard, Mathieu Bock-Côté, Luc Ferry, Ivan Rioufol, auxquels il faut ajouter les contributeurs invités[35].
Le FigaroVox est considéré par Nolwenn Le Blevennec de Rue89 comme la « plateforme de la droite dure du Figaro »[37]. D'après Causeur, FigaroVox publie des auteurs qui signent également dans des publications comme Valeurs actuelles et Boulevard Voltaire, ce qui aurait pu faire craindre que la rubrique devienne un « ghetto » de « néo-réacs »[35]. Mais selon Causeur, la rubrique ouvre ses portes à des auteurs aussi bien de gauche que de droite[35]. Vincent Trémolet de Villers assure « veiller au respect de l’équilibre et à la variété des points de vue sur le site ». D'après Nolwenn Le Blevennec, cependant, le FigaroVox conserve une ligne éditoriale plutôt conservatrice et souverainiste, et demeure une plate-forme où « on peut lire le FN dans le texte ou lier islam et Daech ». Les personnalités de gauche, comme Gaël Brustier, Jean-Luc Mélenchon, Thomas Guénolé[35], y sont invitées « parfois »[37].
Participations et filiales
[modifier | modifier le code]Partenariats
[modifier | modifier le code]Le groupe Figaro commandite la course à la voile, la Solitaire du Figaro depuis sa création en 1970.
Le journal et le Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF) présentent leurs « Études politiques ».
Le Figaro remplace Le Monde comme partenaire de l'émission Le Grand Jury ().
En partenariat avec Dargaud Benelux, le journal lance en 2010, une collection en vingt tomes de XIII en édition « prestige »[38] et une prépublication des derniers tomes de la série tout l'été de la même année dans le Figaro Magazine. Par ailleurs, le quotidien a aussi proposé un florilège de bandes dessinées, de Largo Winch à Blake et Mortimer en passant par Gaston, Tintin, Lucky Luke et Spirou et Fantasio.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- data.gouv.fr (site web), consulté le .
- Claude Baudry, « Médias Télé : Quand le Figaro déménage », sur L'Humanité, (version du sur Internet Archive) (consulté le ).
- « Groupe Figaro », sur Infogreffe, (consulté le ).
- « Olivier Dassault : Le Parcours et la carrière professionnelle », sur olivierdassault.fr, .
- « Socpresse », sur Societe.com, .
- « Nicolas Beytout, journaliste griffé LVMH », Libération, (ISSN 0335-1793, consulté le ).
- « Le Figaro achète Sport24.com » , L’Obs, (ISSN 0029-4713, consulté le ).
- « Le Figaro rachète le site culturel evene.fr », sur Stratégies, (version du sur Internet Archive) (consulté le ).
- « Le Figaro acquiert Evene », Challenges, (ISSN 0751-4417, consulté le ).
- « Le Figaro rachète la billetterie en ligne Ticketac »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Stratégies, .
- « Le groupe Figaro achète Ticketac », L’Obs, (ISSN 0029-4713, consulté le ).
- « Le Figaro rachète Meteo Consult pour compléter ses services en ligne », sur ZDNet, (consulté le ).
- « Le groupe Le Figaro rachète les éditions du Particulier », Le Monde, (ISSN 0395-2037, consulté le ).
- « Le Figaro lance une OPA sur le solde d'Adenclassifieds », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
- Figaro Classifieds, « Historique de la société » [PDF], sur figaroclassifieds.fr, .
- « Figaro Classifieds rachète Achat Terrain », L’Obs, (ISSN 0029-4713, consulté le ).
- Thierry Wojciak, « Formation : le groupe Figaro rachète Campus Channel », CB News, .
- Alexandre Piquard, « Le Figaro frappe un grand coup dans le numérique », Le Monde, (ISSN 0395-2037, consulté le ).
- « Lisez F, l'art de vivre en ligne », sur le Kiosque Figaro Digital (consulté le ).
- « Le Groupe Figaro relance le magazine Jours de France avec une périodicité trimestrielle »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur offremedia.com, .
- « Le magazine "Jours de France" ressuscité », Le Monde, (ISSN 0395-2037, consulté le ).
- « lefigaro.fr lance l'espace premium pour ses abonnés », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
- Thierry Wojciak, « Figaro Vox : place aux débats d'idées », CB News, (consulté le ).
- Alexandre Debouté, « Le Figaro lance la plate-forme de débats FigaroVox », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
- M.-C. B., « Lefigaro.fr premier site d'information généraliste », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
- « Le Figaro.fr "meilleur média sur mobile" », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
- Benjamin Ferran, « "Le Figaro" redessine son site Internet pour mieux raconter l'actualité », Le Figaro, encart « Économie », mercredi 6 novembre 2013, page 27.
- Enguérand Renault, « Record d'audience pour le site du Figaro », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
- Chloé Woitier, « Le Figaro Premium arrive lundi », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
- Jamal Henni, « Le Monde et Le Figaro s'allient dans la pub en ligne », sur BFM Business, (consulté le ).
- Top sites in France - Alexa Rank
- « Adieu Le Figaro.fr, bonjour Le Figaro », sur Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
- Alexandre Debouté, « Le Figaro franchit le cap des 200 000 abonnés numériques », sur Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
- Damien Leloup, « Les données personnelles de milliers de lecteurs du « Figaro » exposées sur un serveur », Le Monde, (ISSN 0395-2037, consulté le ).
- Bertrand Pasquet, « Au FigaroVox, on débat à plusieurs voix », Causeur, (ISSN 2270-4140, consulté le ).
- Ariane Chemin et Vanessa Schneider, Le mauvais génie, Paris, Fayard, , 312 p. (ISBN 978-2-213-68664-6).
- Nolwenn Le Blevennec et Ramses Kefi, « FigaroVox : rech. jeune plume qui vomit son époque », Rue89, (consulté le ).
- Thibaut Dary, « XIII : les VII raisons d'un triomphe », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel du Groupe Figaro.