HD 2039 b
HD 2039 b | |
L'orbite très elliptique de HD 2039 b (en rouge) mis en regard avec la « zone habitable » de son étoile (en bleu). | |
Étoile | |
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Nom | HD 2039 |
Constellation | Phénix |
Ascension droite | 00h 24m 20,2778s |
Déclinaison | −56° 39′ 00,171″ |
Type spectral | G2/G3 IV-V |
Localisation dans la constellation : Phénix | |
Caractéristiques orbitales | |
Demi-grand axe (a) | 2,19 (± 0,2) ua |
Excentricité (e) | 0,68 (± 0,15) |
Période (P) | 1 183 (± 150) d |
Argument du périastre (ω) | 223° |
Caractéristiques physiques | |
Masse (m) | 4,9 (± 1) MJ |
Découverte | |
Découvreurs | Tinney et al. |
Méthode | Vitesses radiales |
Date | 2002 |
Statut | Confirmée[1] |
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HD 2039 b est une exoplanète orbitant autour de l'étoile HD 2039.
Il s'agit de la centième exoplanète répertoriée dans l'Encyclopédie des planètes extrasolaires. En dépit de ce statut symbolique, elle a été peu médiatisée[2].
Elle est identifiée le par une équipe de l'Anglo Australian Planet Search, grâce aux observations du télescope anglo-australien de Siding Spring. Les principales données de son existences sont détaillées dans un article du Astrophysical Journal d'. L'article annonçait également la découverte de HD 30177 b, HD 73526 b et HD 76700 b.
HD 2039 b effectue sa révolution en un peu moins de quatre ans (environ 1200 jours). Son excentricité orbitale est assez prononcée (environ 0,68). De fait, la distance qui la sépare de son étoile est très variable. De 2,2 UA en moyenne, elle descend jusqu'à 0,7 UA lors du périgée et s'élève jusqu'à 3,67 lors de l'apogée. Une bonne partie de sa trajectoire se situe dans la zone habitable de ce système planétaire.
Elle est presque cinq fois plus massive que Jupiter.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- HD 2039 b sur la base de données SIMBAD.
- « Planet Tally Soars to Near 100, Astronomers Scramble to Keep Track », sur Internet Archive (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Chris Tinney, « Four New Planets Orbiting Metal-Enriched Stars », The Astrophysical Journal, no 587, , p. 423-428 (lire en ligne)