Aller au contenu

Henri Jacquelin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Henri Jacquelin
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
Sépulture
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Conflit
Mouvement
Maîtres

Henri Jacquelin, né le à Évreux et mort le [1], est un architecte français.

Éléments biographiques

[modifier | modifier le code]

Après des études au collège Saint-François-de-Sales (Évreux), il entre en 1894 à l'École des beaux-arts [2] et en sort diplômé en 1900. En 1901, il intègre l'atelier de Scellier de Gisors [2].

Entre 1895 et 1899, son atelier personnel est déjà installé au 20, boulevard du Montparnasse à Paris[2]. En 1889, il est médaillé d'argent lors de l'exposition universelle[3].

Il s'expose au salon des artistes français (SAF) de 1895 : 1. Vire, l'horloge.- 2. Falaise, la tour des Cordeliers, aquarelles; SAF de 1896 : Intérieur de Saint-Germain-des-Prés; ferme de Fauville, près Évreux; SAF de 1899 : La justice de paix à Pont-l'Évêque (Calvados), aquarelle; L'évêché d'Évreux (Eure), soleil couchant; SAF de 1901 : Une maison de chasse, mention honorable.

Le , il est reçu à la société des architectes diplômés du gouvernement. Il en démissionne en 1940.

Réalisations

[modifier | modifier le code]

Une de ses réalisations les plus notables est le manoir de Beaumarchais [4] (commune des Chapelles-Bourbon en Seine-et-Marne) pour Louis Boucheron (1874-1959), fils unique du joaillier Frédéric Boucheron (1830-1902). Commandité en 1927, il est achevé en octobre 1928. L'extérieur de cette demeure est inscrit depuis 1995 au titre des Monuments historiques.

Suivant la notice de la base Mérimée, « le style de l'édifice, diversement qualifié de normand, pseudo-normand ou anglais, le fait clairement relever du mouvement régionaliste ».

En région parisienne, Henri Jacquelin construit de nombreuses demeures parmi lesquelles :

En Normandie, on lui doit :

Autres œuvres notables

[modifier | modifier le code]
Manoir des Tourneroches - Saint-Cloud.

Henri Jacquelin intervient sur les ouvrages suivants :

château d'Hattonchâtel - Meuse
Château d'Hattonchâtel - Meuse.

En Belgique lui est attribuée l'église Saint-Paul à Oudenbos, Lokeren[17].

Autres œuvres méconnues probables

[modifier | modifier le code]
  • Bâtiment non identifié de M. Jacquelin, Évreux (Eure) 1919
  • Villa pour M. Ségard, non localisée, Marcq-en-Barœul (Nord) 1929
  • Ferme d'Hulliois de M. Prouvost, non localisé (Nord) : habillage de silos en tour de château-fort 1929
  • Ferme des Marguerites, Mouvaux (Nord) : transformation 1933
  • Manoir de Préfontaine à Épouville (Seine-Inférieure), domaine de 5 hectares

Ne pas confondre avec son homonyme Henri Pierre Jacquelin 1883-1937

[modifier | modifier le code]

Le dossier d'élève aux beaux-arts d'Henri Pierre Jacquelin atteste son activité en Île-de-France :

  • Bâtiment non identifié pour M. Gadenne, Domaine de Grandchamp, Le Pecq (Yvelines) 1929 [2]
  • Salle des fêtes de la commune du Pecq[18] 1930 à 1934.

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Le Figaro du 02/06/1940, le carnet du Figaro p.2
  2. a b et c « Les architectes élèves de l'École des beaux-arts (1793-1907) », sur bibliotheque-numerique.inha.fr, (consulté le ), p. 299.
  3. Astrid Lemoine-Descourtieux, « Les châteaux du XIXe siècle dans le département de l'Eure », Études normandes, vol. 52e année, no 4, Gloires du XIXe siècle,‎ , p. 5-30 (voir p. 28) (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Manoir de Beaumarchais », notice no PA00135371, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  5. « Maison dite Villa les Tourneroches, parc », notice no IA92000340.
  6. « Si on classait les Tourneroches à Saint-Cloud », sur sauv-derniere.over-blog.org (consulté le ).
  7. « Maison de notable », notice no IA78000507.
  8. « Projet de stade pour la commune de Saint-Germain-en Laye », notice no IA78000048.
  9. « Château de la Croix Richard », notice no IA00019283.
  10. Franck Beaumont, Philippe Seydoux Gentilhommières des pays de l'Eure, Morande, 1999, page 404.
  11. « Château du Petit-Fontaine », notice no IA00121736.
  12. « Château fort, château de Malou », notice no IA00050152.
  13. « Château », notice no IA00018177.
  14. « Église paroissiale Saint-Martin », notice no IA00017228.
  15. « Château Saint-Hilaire », notice no PA27000050.
  16. « Château d'Hattonchâtel », notice no PA00106674.
  17. Église Saint-Paul d'Oudenbos [1].
  18. « Salle des fêtes », notice no IA00052791.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Edmond Delaire, Louis David de Pénanrun, Louis Roux, Les architectes élèves de l'École des beaux-arts (1793-1907), préface de Charles Garnier, Librairie de la construction moderne, 2e éd., 1907, p. 299 en ligne [3]
  • Armand Guérinet éditeur, 1901 - Salon de 1901 : l'architecture aux expositions des beaux-arts.
  • Biographie rédigée par Marie-Laure Crosnier Leconte : Institut national d’histoire de l'art [4] Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes

[modifier | modifier le code]