Henri Jacquelin
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École nationale supérieure des beaux-arts (jusqu'en ) |
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Henri Jacquelin, né le à Évreux et mort le [1], est un architecte français.
Éléments biographiques
[modifier | modifier le code]Après des études au collège Saint-François-de-Sales (Évreux), il entre en 1894 à l'École des beaux-arts [2] et en sort diplômé en 1900. En 1901, il intègre l'atelier de Scellier de Gisors [2].
Entre 1895 et 1899, son atelier personnel est déjà installé au 20, boulevard du Montparnasse à Paris[2]. En 1889, il est médaillé d'argent lors de l'exposition universelle[3].
Il s'expose au salon des artistes français (SAF) de 1895 : 1. Vire, l'horloge.- 2. Falaise, la tour des Cordeliers, aquarelles; SAF de 1896 : Intérieur de Saint-Germain-des-Prés; ferme de Fauville, près Évreux; SAF de 1899 : La justice de paix à Pont-l'Évêque (Calvados), aquarelle; L'évêché d'Évreux (Eure), soleil couchant; SAF de 1901 : Une maison de chasse, mention honorable.
Le , il est reçu à la société des architectes diplômés du gouvernement. Il en démissionne en 1940.
Réalisations
[modifier | modifier le code]Une de ses réalisations les plus notables est le manoir de Beaumarchais [4] (commune des Chapelles-Bourbon en Seine-et-Marne) pour Louis Boucheron (1874-1959), fils unique du joaillier Frédéric Boucheron (1830-1902). Commandité en 1927, il est achevé en octobre 1928. L'extérieur de cette demeure est inscrit depuis 1995 au titre des Monuments historiques.
Suivant la notice de la base Mérimée, « le style de l'édifice, diversement qualifié de normand, pseudo-normand ou anglais, le fait clairement relever du mouvement régionaliste ».
En région parisienne, Henri Jacquelin construit de nombreuses demeures parmi lesquelles :
- demeure du docteur Debat à Saint-Cloud en 1937[5],[6] au sein du jardin des Tourneroches ;
- réplique quasi identique du manoir de Beaumarchais pour la famille Agache à Poissy [7] ;
- mais aussi un projet d'entrée monumentale d'un stade à Saint-Germain-en-Laye [8]
En Normandie, on lui doit :
- la sauvegarde du château de Beaumesnil ;
- à Louviers, 20 rue Henri-Dunant/chemin des Faux, le pavillon dit Le Pelletier (du nom de l'industriel filateur commanditaire Paul Le Pelletier, 1886-1965), dont il dessine également les jardins ;
- au Mesnil-Jourdain, peu avant la Première Guerre mondiale, le château de la Croix-Richard[9], dont le tracé du parc subsiste ;
- il restaure dans le goût « pittoresque » le manoir de La Pommeraye à Berville-sur-Mer[10].
- à Arromanches-les-Bains, on lui doit l'extension du château du Petit-Fontaine [11].
- à Saint-Pierre-de-Cormeilles, il restaure le château de Malou [12]
- à Menneval, il réaménage les pièces de réception du château du XVIIe siècle [13]
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Le Manoir de La Pommeraye à Berville-sur-Mer - Calvados -
Le manoir de Beaumarchais
- Seine-et-Marne -
Château de Saint-Hilaire
- Louviers - Eure -
Château d'Hattonchâtel
- Meuse
Autres œuvres notables
[modifier | modifier le code]Henri Jacquelin intervient sur les ouvrages suivants :
- Église paroissiale Saint-Martin, en 1898[14] de Gasny (Eure),
- Château Saint-Hilaire [15] de Louviers (Eure),
- Château de Houetteville, en 1935 (Eure)
- Château d'Hattonchâtel, en 1923[16] de Vigneulles (Meuse).
En Belgique lui est attribuée l'église Saint-Paul à Oudenbos, Lokeren[17].
Autres œuvres méconnues probables
[modifier | modifier le code]- Bâtiment non identifié de M. Jacquelin, Évreux (Eure) 1919
- Villa pour M. Ségard, non localisée, Marcq-en-Barœul (Nord) 1929
- Ferme d'Hulliois de M. Prouvost, non localisé (Nord) : habillage de silos en tour de château-fort 1929
- Ferme des Marguerites, Mouvaux (Nord) : transformation 1933
- Manoir de Préfontaine à Épouville (Seine-Inférieure), domaine de 5 hectares
Ne pas confondre avec son homonyme Henri Pierre Jacquelin 1883-1937
[modifier | modifier le code]Le dossier d'élève aux beaux-arts d'Henri Pierre Jacquelin atteste son activité en Île-de-France :
- Bâtiment non identifié pour M. Gadenne, Domaine de Grandchamp, Le Pecq (Yvelines) 1929 [2]
- Salle des fêtes de la commune du Pecq[18] 1930 à 1934.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Le Figaro du 02/06/1940, le carnet du Figaro p.2
- « Les architectes élèves de l'École des beaux-arts (1793-1907) », sur bibliotheque-numerique.inha.fr, (consulté le ), p. 299.
- Astrid Lemoine-Descourtieux, « Les châteaux du XIXe siècle dans le département de l'Eure », Études normandes, vol. 52e année, no 4, Gloires du XIXe siècle, , p. 5-30 (voir p. 28) (lire en ligne, consulté le ).
- « Manoir de Beaumarchais », notice no PA00135371, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison dite Villa les Tourneroches, parc », notice no IA92000340.
- « Si on classait les Tourneroches à Saint-Cloud », sur sauv-derniere.over-blog.org (consulté le ).
- « Maison de notable », notice no IA78000507.
- « Projet de stade pour la commune de Saint-Germain-en Laye », notice no IA78000048.
- « Château de la Croix Richard », notice no IA00019283.
- Franck Beaumont, Philippe Seydoux Gentilhommières des pays de l'Eure, Morande, 1999, page 404.
- « Château du Petit-Fontaine », notice no IA00121736.
- « Château fort, château de Malou », notice no IA00050152.
- « Château », notice no IA00018177.
- « Église paroissiale Saint-Martin », notice no IA00017228.
- « Château Saint-Hilaire », notice no PA27000050.
- « Château d'Hattonchâtel », notice no PA00106674.
- Église Saint-Paul d'Oudenbos [1].
- « Salle des fêtes », notice no IA00052791.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Edmond Delaire, Louis David de Pénanrun, Louis Roux, Les architectes élèves de l'École des beaux-arts (1793-1907), préface de Charles Garnier, Librairie de la construction moderne, 2e éd., 1907, p. 299 en ligne [3]
- Armand Guérinet éditeur, 1901 - Salon de 1901 : l'architecture aux expositions des beaux-arts.
- Biographie rédigée par Marie-Laure Crosnier Leconte : Institut national d’histoire de l'art [4]
Liens externes
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