Aller au contenu

Highway of Death

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Highway of Death
Description de cette image, également commentée ci-après
Véhicules militaires et civils irakiens détruits ou abandonnés.
Informations générales
Date 25-
Lieu route entre le Koweït et Bassora (Irak)
Issue Victoire décisive de la Coalition
Belligérants
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
Drapeau de la France France
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Irak
Pertes
500 à 2 000 soldats tués
2 000 capturés
1 800 à 2 700 véhicules détruits

Guerre du Golfe

Batailles

Intervention des forces de la Coalition :
Incidents après le cessez-le-feu :
Coordonnées 29° 23′ 03″ nord, 47° 39′ 06″ est

La Highway of Death (« Autoroute de la mort ») est une route entre le Koweït et Bassorah (Irak) sur laquelle les unités de l'armée irakienne qui se repliaient ont été attaquées et détruites par des avions américains, canadiens, britanniques et français au cours de l'offensive de la Coalition lors de la guerre du Golfe, dans la nuit du 26 au puis par des forces terrestres (notamment par la 24e division d'infanterie mécanisée des États-Unis) le [1]. De nombreux véhicules civils ont aussi été anéantis.

L'autoroute de la mort est officiellement connue comme l'autoroute 80, et va de Koweït City à la frontière, aux villes frontalières de Abdali et Safwan, puis à Bassora.

Historique et controverse

[modifier | modifier le code]
Chars irakiens T-54 ou T-55 détruits.

Ceci entraîna la destruction de centaines de véhicules (les estimations vont de 1 800 à 2 700 véhicules détruits) et la mort d'un nombre inconnu de soldats et de civils irakiens. Les scènes de carnage sur la route sont quelques-unes des images les plus reconnaissables de cette guerre et pourraient avoir contribué à la résolution de la guerre peu après.

L'autoroute avait été minée puis bombardée par l'US Air Force, entraînant ainsi la destruction de nombreuses colonnes de l'armée régulière et de la garde républicaine irakienne sans aucune riposte irakienne.

Ces attaques ont été fortement critiquées et médiatisées, étant considérées comme des violations des Conventions de Genève de 1949. Le Parti du monde des travailleurs américain, d'obédience communiste et qui soutenait le régime de Saddam Hussein, avance ainsi que des dizaines de milliers d'Irakiens ont été tués dans des « crimes de guerre les plus atroces de l'histoire contemporaine[2] ».

La diffusion de ces images par les médias a poussé le président américain George H. W. Bush à déclarer la cessation des hostilités[réf. nécessaire] le . Selon les estimations du Defense Intelligence Agency, 70 000 à 80 000 soldats irakiens seraient en revanche parvenus à s'échapper à Bassora[3].

Conséquences

[modifier | modifier le code]

La route a été réparée à la fin des années 1990, et a été utilisée à nouveau lors de l'opération liberté irakienne de 2003 par la Coalition.

Dans la culture populaire

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) XVIII AIRBORNE CORPS DESERT STORM CHRONOLOGY March 1991
  2. (en) Ramsey Clark, WAR CRIMES A Report on United States War Crimes Against Iraq to the Commission of Inquiry for the International War Crimes Tribunal. Maisonneuve Press. p. 90
  3. (en) « Hammurabi Division (Armored) », sur GlobalSecurity.org

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier | modifier le code]