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Huey P. Newton

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Huey P. Newton
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 47 ans)
OaklandVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Evergreen Cemetery (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Huey Percy NewtonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université de Californie à Santa Cruz
Merritt College (en)
Oakland Technical High School (en)
San Francisco Law School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Black Panther Party
Afro-American Association (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Huey Percy Newton, né le à Monroe (Louisiane) et mort assassiné le à Oakland (Californie), est un américain connu pour être avec Bobby Seale le cofondateur du Black Panther Party for Self Defense devenu le Black Panther Party en 1966, créé selon ses statuts pour venir en aide aux Afro-Américains les plus démunis. Parti dont il est également le théoricien.

Huey P. Newton est également connu pour ses débats avec Erik Erikson à l'université Yale au sujet des théories de la révolution, donnant ainsi la voix à la communauté afro-américaine.

En 1968, il est investi par le Peace and Freedom Party comme candidat au Congrès des États-Unis.

En 1968 il est accusé du meurtre de John Frey, mais il est finalement acquitté en mai 1970. Après une visite en Chine de 1971, où il rencontre Zhou Enlai, le premier ministre chinois, et Jiang Qing, la femme de Mao Zedong, il retourne aux États-Unis où il est à nouveau accusé d'homicide volontaire envers une adolescente de dix-sept ans, Kathleen Smith, il part alors se réfugier à Cuba. Il retourne aux États-Unis en 1977 pour y être jugé, mais à la suite de l'assassinat des témoins il est acquitté. En 1982, il dissout le Black Panther Party.

Durant la dernière décennie de sa vie, il sombre dans l’alcoolisme et la drogue, il est retrouvé gisant dans une mare de sang sur un trottoir, abattu par Tyrone Robinson membre de la Black Guerrilla Family, à la suite d'une bagarre concernant un trafic de drogue.

Jeunesse et formation

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Huey Percy Newton, né le à Monroe, en Louisiane, est le septième fils de Walter Newton, un fermier et prédicateur baptiste, et d'Armelia Newton. Son père l'a prénommé Huey en hommage à l'ancien gouverneur de Louisiane, Huey Long, qu'il appréciait en raison de ses « efforts populistes en faveur des citoyens ordinaires de l'État, qui ont apporté des écoles gratuites, des routes pavées et des emplois aux Noirs »[1],[2],[3].

Le comté de Ouachita, dont Newton est originaire, se démarque par de nombreuses violences perpétrées à l'encontre des personnes noires depuis l’ère dite de la Reconstruction. On y compte 37 lynchages entre 1877 et 1950, ce qui la place en cinquième position des comtés du Sud des États-Unis en termes de lynchages de personnes noires[4].

En 1945, la famille Newton déménage à Oakland, en Californie, dans le cadre de la Seconde Grande migration afro-américaine lors de laquelle de nombreuses familles africaines-américaines du Sud des États-Unis déménagent sur la côte Ouest[5]. Les Newton sont très proches mais également pauvres ; ils doivent régulièrement changer de logement dans la région de la baie de San Francisco pendant l'enfance de Huey, mais ne sont jamais privés de toit ni de nourriture. Pendant son adolescence, Newton est arrêté plusieurs fois pour différentes infractions, dont la possession d'armes à feu et des actes de vandalisme alors qu'il a 14 ans[6]. Dans son autobiographie, il racontera plus tard que son enfance à Oakland visait à lui faire « avoir honte d'être Noir »[7].

En 1959, il termine sa formation secondaire à l'Oakland Technical High School (en), malgré son inculture, il est admis au Merritt College (en) où il obtient le diplôme d'Associate degree (qui valide deux années universitaire).

En 1964, Newton est arrêté pour agression armée après avoir poignardé plusieurs fois un autre homme, Odell Lee, avec un couteau à viande. Il passe six mois en prison[2]

Newton continue à se former, étudiant le droit à l'Oakland City College puis à la San Francisco Law School (en), où il obtient le baccalauréat universitaire (licence)au sein de l'Université de Californie à Santa Cruz. Il continue ses études jusqu'à obtenir, en 1980, un doctorat de philosophie sociale à Santa Cruz[8],[9].

Newton adopte ce qu'il appelle un humanisme révolutionnaire. Il s'intéresse à la religion, qu'elle soit chrétienne ou celle de la Nation of Islam dont il visite plusieurs fois des mosquées, mais décide finalement qu'aucun dieu ne répond à ses questions. Après la dissolution des Black Panthers, il rejoindra cependant une église chrétienne. Il soutient également ouvertement l'indépendance de la Palestine.

Sur un plan plus strictement idéologique, il évolue, lors de son activisme au sein du BPP, du nationalisme noir vers l'internationalisme puis théorise l'intercommunalisme révolutionnaire selon une analyse originale de l’impérialisme et du dépérissement des États-nations. Il est dans cette perspective une figure de la Conférence tricontinentale.

Fondation du Black Panther Party

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Huey Newton se lance dans la politique dans la baie de San Francisco pendant ses études au Merritt College. Il rejoint l'Afro-American Association et devient un membre important du chapitre Beta Tau de Phi Beta Sigma[9]. Il joue aussi un rôle important dans l'ajout du premier cours d'Histoire des Afro-Américains à l'offre de formation de l'université. Pendant ses études, il lit avec attention Karl Marx, Vladimir Lénine, Frantz Fanon, Malcolm X, Mao Zedong, Émile Durkheim et Che Guevara. C'est également là qu'il rencontre Bobby Seale[5]. Ensemble, ils créent le Black Panther Party for Self Defense (« Parti des panthères noires pour l'auto-défense ») en . Le Black Panther Party est une organisation africaine-américaine de gauche militant pour la légitime défense des Africains-américains aux États-Unis. Newton affirme que les croyances du parti sont fortement influencées par Malcolm X. Le parti se fait connaître par ses actions au sein du mouvement Black Power et de la politique des années 1960 et 1970.

Au sein de ce parti, Seale est nommé président et Newton ministre de la défense. Newton s'est formé à l'histoire des Afro-Américains en suivant les enseignements de Khalid al-Mansour, à l'époque nommé Donald Warden, et président de l'Afro-American Association (en) dont Seale et lui font partie[10]. Il remet ensuite en cause ces préceptes, affirmant que les solutions proposées par Warden ne sont pas viables et écrivant dans son autobiographie que « the mass media, the oppressors, give him public exposure for only one reason: he will lead the people away from the truth of their situation » (« les médias de masse, les oppresseurs, lui accordent l'attention publique pour une seule raison : il éloigne le peuple de la réalité de sa situation »)[11].

Les objectifs politiques du parti incluent un meilleur accès au logement, à l'emploi et à l'éducation pour les afro-américains. Ils sont détaillés dans le programme en dix points, un ensemble de lignes de conduite idéologiques et opérationnelles du parti. L'idée fondamentale du parti est que la violence, ou la peur de la violence, peuvent être essentielles à un changement social[12]. À leurs débuts, les Black Panther patrouillent en Californie, lourdement armés, et observent les arrestations et autres actions policières afin de répondre aux violences policières racistes et récurrentes. En 1967, en réponse à cette surveillance pourtant appréciée par la population, le Parti républicain propose une nouvelle loi pour contrôler l'accès aux armes à feu. Trente militants, dont six femmes, font irruption au Capitole de l'État de Californie armés de la tête aux pieds pour protester contre cette législation, qu'ils accusent d'avoir pour objectif d'empêcher l'auto-défense des Noirs.

Newton recrute des membres dans de nombreux lieux fréquentés par une forte population afro-américaine, en particulier les salles de billard, les campus universitaires et les bars. Lors de ses actions de recrutement, il évoque toujours la légalité de la légitime défense : il estime que les Noirs sont persécutés en partie parce qu'ils ne connaissent pas les institutions sociales qui pourraient les protéger. Dans son autobiographie, il affirme qu'il n'avait aucune idée de ses droits avant d'en faire son sujet d'étude. Newton et les Black Panthers mettent en place des programmes sociaux à Oakland, fondant par exemple l'Oakland Community School qui fournit une éducation gratuite et de qualité à 150 enfants de quartiers pauvres. D'autres programmes incluent des entraînements aux arts martiaux, des soirées dansantes pour adolescents et des distributions de petits déjeuners gratuits pour les enfants pauvres. Il cherche ainsi à transformer la délinquance de rue en violence politique, transformant les activités illicites en programmes sociaux. La superposition des activités positives et des actes illégaux participe cependant à discréditer le parti auprès des Noirs comme des Blancs.

Meurtre de John Frey

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Le , il fait la fête pour célébrer la fin de sa libération conditionnelle, après sa sortie de prison où il purgeait une peine à la suite d'une agression au couteau en 1964. Le , juste avant le lever du soleil, Newton et un ami sont arrêtés par le policier d'Oakland John Frey. Celui-ci, reconnaissant Newton, demande du renfort. À l'arrivée de son collègue Herbert Heanes, des coups de feu sont échangés, Newton et les deux policiers sont blessés.

Heanes rapporte que la fusillade a commencé après l'arrestation de Newton, et un témoin affirme que Newton a tiré sur Frey avec l'arme de ce dernier alors qu'ils se battaient[13]. Aucune arme à feu n'est cependant trouvée sur Frey ou sur Newton[14]. Ce dernier affirme que Frey lui a tiré dessus le premier et qu'il a ensuite perdu connaissance. Pour sa part, John Frey a reçu quatre coups de feu et meurt en moins d'une heure, tandis que Heanes reste dans un état critique avec trois blessures par balle. David Hilliard (en), un membre des Black Panthers, amène Newton à l'hôpital Kaiser d'Oakland, où il est soigné pour une blessure par balle à l'abdomen. Il est menotté à son lit, puis arrêté par la police pour l'homicide de Frey. Un médecin, Thomas Finch, et une infirmière, Corrine Leonard, soignent Newton ; Finch décrit Newton comme « agité » et lui administre un tranquillisant.

En , Newton est accusé d'homicide volontaire sur la personne de John Frey et condamné à 15 ans de prison, mais est libéré au bout de 2 ans : en , la cour d'appel de Californie annule la condamnation et ordonne un nouveau procès. Dans les deux procès suivants, le jury n'arrive pas à prendre une décision, certains faisant valoir un doute raisonnable, et le procureur annonce ne pas vouloir tenter un quatrième procès, tandis que la cour supérieure du comté d'Alameda annule tous les chefs d'inculpation[15].

Le biographe Hugh Pearson affirme que Newton, ivre, se serait vanté d'avoir volontairement tué John Frey quelques heures avant d'être assassiné, mais absolument aucun autre témoignage ne soutient cette thèse[16].

Visite en Chine

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En 1970, après sa sortie de prison pour le meurtre présumé de John Frey, Newton est invité à visiter la Chine. Apprenant que Richard Nixon veut s'y rendre en 1972, il décide de le devancer et voyage fin avec deux de ses proches, Elaine Brown et Robert Bay. Il y reste dix jours. À chaque aéroport, il est accueilli par des milliers de personnes ayant apporté leur exemplaire du Petit Livre rouge ; des panneaux indiquent « we support the Black Panther Party, down with US imperialism » (« nous soutenons le Black Panther Party, à bas l'impérialisme américain ») et « we support the American people but the Nixon imperialist regime must be overthrown » (« nous soutenons le peuple américain mais le régime impérialiste de Nixon doit être renversé »)[17]. Pendant son voyage, le gouvernement chinois organise sa rencontre avec un ambassadeur de Corée du Nord, un ambassadeur de Tanzanie et des délégations de la République démocratique du Viêt Nam et du Gouvernement révolutionnaire provisoire de la république du Sud Viêt Nam. Il ne rencontre pas Mao Zedong, contrairement à ce qu'il pensait, mais s'entretient deux fois avec Zhou Enlai, le premier ministre chinois, et Jiang Qing, la femme de Mao Zedong.

Il écrit en 1970 une lettre de solidarité avec le mouvement de libération de la femme qui se développe alors[18].

En 1971, Newton expulse les Panther 21, des cadres du parti sur la côte Est des États-Unis, accusés d'association de malfaiteurs en vue de commettre des actes terroristes.

Accusations de violence

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Le , quelqu'un tire sur une adolescente de dix-sept ans, Kathleen Smith, qui se prostitue à Oakland[19]. Elle meurt trois mois plus tard des séquelles de sa blessure. D'après le procureur, Newton aurait tiré sur Smith après une discussion lors de laquelle elle l'aurait appelé Baby (« Bébé »)[20], un surnom d'enfance qu'il déteste[21],[22]. Il est également accusé d'avoir agressé son tailleur, Preston Callins, pour la même raison[23]. Il est libéré sous caution dans ces deux cas. Il s'enfuit alors avec sa petite amie, Gwen Fontaine, à La Havane : ils y restent jusqu'en 1977, évitant les deux procès en attente. Pendant ce temps, Elaine Brown prend la tête du Black Panther Party[24]. En , Jim Jones, le pasteur qui dirige le Temple du Peuple, lui rend visite à La Havane[25]. Newton encourage les membres du Temple à Jonestown en soutenant les « nuits blanches », des simulations de suicide forcé. Son propre cousin, Stanley Clayton, habite à Jonestown.

Newton revient aux États-Unis en 1977 pour y être jugé[24].

En , trois Black Panthers tentent d'assassiner Crystal Gray, témoin du meurtre de Kathleen Smith. Ils attaquent la mauvaise maison, dont l'habitant leur tire dessus. Pendant la fusillade, un Panther, Louis Johnson, est tué, et les deux autres s'enfuient. L'un des deux, Flores Forbes, fuit à Las Vegas avec l'aide de l'infirmier Nelson Malloy, un membre du parti[26]. Le mois suivant, Malloy est retrouvé dans une tombe vide dans le désert, près de Las Vegas, paralysé du bas du corps en raison de blessures par balle dans la moelle épinière. Il affirme que Forbes et lui sont victimes d'une chasse à l'homme visant à éliminer tout témoin du meurtre de Crystal Gray. Après sa convalescence, il accuse les deux Black Panthers Rollin Reid et Allen Lewis d'avoir tenté de l'assassiner[26]. Newton affirme ne jamais en avoir entendu parler, disant qu'il pourrait s'agir d'une action de membres du parti trop zélés.

Pendant le procès de Newton pour l'agression de Preston Callins, ce dernier change plusieurs fois de version puis dit qu'il ne sait pas qui l'a réellement agressé[24]. Newton est acquitté en , mais condamné pour possession illégale d'arme à feu. Crystal Gray refuse de témoigner après sa tentative d'assassinat. Après deux procès à jury indécis, le cas Smith est abandonné.

Dissolution du Black Panther Party

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En 1982, Newton est accusé du détournement de 600 000 dollars d'aide publique destinée à l'Oakland Community School. Il décide alors de dissoudre le Black Panther Party. Il est innocenté de toutes les charges en mars 1989, après six ans de procédure, à l'exception du détournement d'un chèque de 15 000 dollars qu'il admet avoir encaissé pour son usage personnel. Il est condamné à six mois de prison et dix-huit mois de mise à l'épreuve[27].

Le , Newton est assassiné à Prescott (Oakland) (en), un quartier de l'ouest d'Oakland. Quelques jours plus tard est arrêté un certain Tyrone Robinson, récemment sorti de prison, qui avoue le meurtre et plaide la légitime défense, mais la police n'a trouvé aucune preuve que Newton portait une arme à feu sur lui[28]. En 1991, Robinson est condamné pour meurtre avec une peine de sûreté de 32 ans minimum. Le motif supposé du meurtre est une promotion de Robinson au sein de la Black Guerrilla Family, un gang, afin de pouvoir vendre du crack[28],[29].

Les funérailles de Newton ont lieu à l'Allen Temple Baptist Church, dont il est un fidèle, 1 300 personnes s'y entassent à l'intérieur tandis que 500 à 600 autres doivent rester à l'extérieur du bâtiment. Le discours qui est prononcé met en avant les contributions de Newton au mouvement des droits civiques et notamment contre la pauvreté des enfants noirs. Son corps est incinéré et ses cendres enterrées au Cimetière Evergreen (en) à Oakland.

Thèse de doctorat

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  • Huey P. Newton, War Against The Panthers : A Study Of Repression In America, Harlem River Press (réimpr. 1982, 1996, 2000) (1re éd. 1980) (ISBN 9780863163319, lire en ligne),

Anthologies et recueils de textes

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  • Huey P. Newton et Toni Morrison (dir.), To Die for the People : The Writings of Huey P. Newton, City Lights Publishers, éd. 2009 (réimpr. 1995, 1995, 2009) (1re éd. 28 janvier 1972), 248 p. (ISBN 9780872865297, lire en ligne),
  • Huey P. Newton et J. Herman Blake (dir.) (préf. Frerika Newton), Revolutionary Suicide, New York, Penguin Classics, éd. 2009 (réimpr. 1995, 2009) (1re éd. 1973), 388 p. (ISBN 9780143105329, lire en ligne),
  • Huey P. Newton, Le Suicide Révolutionnaire, Éditions Premiers Matins de Novembre, 2019.Préface de Amzat Boukari Yabara et Ahmad SA'ADAT
  • Huey P. Newton (préf. Eldridge Cleaver), The Genius of Huey P. Newton, Awesome Records, , 35 p. (ISBN 9781564110671, lire en ligne),
  • Huey P. Newton et David Hilliard & Donald Weise (dir.), The Huey P. Newton Reader, New York, Seven Stories Press, , 378 p. (ISBN 9781583224670, lire en ligne),

Articles et manifestes

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  • « Essays from the Minister of Defense », Black Panther Party,‎ , p. 23 pages (lire en ligne),
  • Co-écrit avec Otto Rene Castillo & Jeff, « Counter-Attack », New Haven Panther Defense Committee,‎ , p. 17 pages (lire en ligne),
  • Co-écrit avec Walt Kelly, « Fatigue Press », Fatigue Press, N° 26,‎ , p. 13 pages (OCLC 11179326, lire en ligne),
  • « Gay Flames », Gay Flames, N°7,‎ , p. 4 pages (lire en ligne),
  • « Berkeley Tribe », Berkeley Tribe, Volume 4, Issue 86,‎ , p. 8 pages (ISSN 0005-9188, lire en ligne),
  • Co-écrit avec Erik H. Erikson, « Armed Love », The American Poetry Review, Vol. 2, No. 4,‎ juillet / août 1973, p. 6, 8-10 (4 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • « A Citizens' Peace Force », Crime and Social Justice, No. 1,‎ printemps / été 1974, p. 36-39 (4 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Co-écrit avec Robert Trivers, « « The Crash of Flight 90: Doomed by Self-Deception » », Science Digest,‎ [30]

Postérité

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Tupac Shakur dit dans Changes : « 'It's time to fight back,' that's what Huey said. Two shots in the dark, now Huey's dead » (« Il est temps de répliquer, c'est ce que Huey a dit. Deux coups de feu dans l'obscurité, maintenant Huey est mort[31]. »)

En 1998, la chanson Free Huey de The Boo Radleys parle des activités des Black Panthers à l'époque de Huey Newton.

Dead prez dit dans Propaganda, en 2000, « 31 years ago I would've been a Panther. They killed Huey cause they knew he had the answer. The views that you see in the news is propaganda » (« Il y a 31 ans j'aurais été un Panther. Ils ont tué Huey parce qu'ils s'avaient qu'il avait la réponse. Ce que vous voyez dans les médias est de la propagande. »). La fin de la chanson inclut également un extrait d'une interview de Newton[32].

En 2007, la chanson de Flobots Same Thing, dit : « Somewhere between prayer and revolution, Between Jesus and Huey P. Newton, That's where you find Jonny 5 shoot shootin', Water guns at the audience while ya scootin' ».

En 2012, le collectif LFKs présente un opera contemporain inspiré de Huey P. Newton mis en scène par Jean Michel Bruyère au Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence. Une situation HUEY P. NEWTON est le deuxième volet de vitaNONnova, une série de créations scéniques et cinématographiques autour du Black Panther Party et de ses fondateurs[33].

En 2014, St. Vincent nomme une chanson de son album St. Vincent « Huey Newton ».

En 2015, la chanson de Bhi Bhiman (en) Up in Arms raconte la vie de Newton[34].

En 2016 dans le titre Musique nègre de Kery James, Lino et Youssoupha, Lino dit : « Comme Huey P. Newton calibré sur un trône en osier », et le clip s'inspire de cette fameuse photographie.

Film et télévision

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Le documentaire d'Agnès Varda sur les Black Panthers inclut plusieurs longues interview de Newton pendant son incarcération.

La série The Boondocks a pour personnage principal Huey Freeman, un révolutionnaire afro-américain de dix ans qui porte le prénom de Newton.

Une mini série The Big Cigar diffusée sur Apple tv+ en mai 2024 parle de sa fuite à Cuba.

Notes et références

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  1. (en) « Huey P. Newton | Biography, Black Panthers, & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  2. a et b (en-US) Rob Nagel, « Newton, Huey 1942–1989 », sur Encyclopédia. com
  3. (en-US) Garry Boulard, Huey Long Invades New Orleans : The Siege of a City, 1934-36, Gretna, Louisiane, Pelican Publishing, , 281 p. (ISBN 9781565543034, lire en ligne), p. 262
  4. Kaleb Causey, "Ouachita Parish's bloody past appears in lynching study", News-Star, , consulté le .
  5. a et b (en-US) « Huey P. Newton », sur Biography (consulté le ).
  6. Jackie Jones, « Black History Month Faces and Places: Huey P. Newton », sur BlackAmericaWeb.com, (version du sur Internet Archive).
  7. « Huey P. Newton biography » [archive du ], sur Africa Within, Biography Resource Center.
  8. (en-US) Robert McNamara, « Biography of Huey Newton, Co-Founder of the Black Panthers », sur ThoughtCo.,
  9. a et b (en-US) Anthony Thomas, « Did You Know Huey P. Newton Earned His PhD & Focused His Dissertation on the Black Panthers? [Read His Paper Here] », sur Urban Intellectuals, (consulté le ).
  10. « Black Panther Party », sur web.stanford.edu (consulté le ).
  11. Huey P. Newton, Revolutionary Suicide : (Penguin Classics Deluxe Edition), Penguin, , 65 p. (ISBN 978-1-101-14047-5, lire en ligne).
  12. (en-US) « Huey P. Newton Biography » Accès libre, sur Biography,
  13. (en-US) Wallace Turner, « Witness Says Newton Shot Policeman », sur The New York Times,
  14. (en-US) Wallace Turner, « STATE OPENS CASE OF BLACK PANTHER : Promises Surprise Witness Who Saw Coast Murder », sur The New York Times,
  15. United Press International, « Case Against Newton Dropped », sur The Dispatch, Lexington, North Carolina, (consulté le ).
  16. (en-US) Charles E. Jones, Nikhil Pal Singh & Melvin E. Lewis (dir.), The Black Panther Party Reconsidered, Baltimore, Maryland, Black Classic Press, , 527 p. (ISBN 9780933121966, lire en ligne), p. 11
  17. Revolutionary Suicide (Penguin Classics Deluxe Edition), p. 351.
  18. « Les femmes, «épine dorsale» du Black Panther Party », sur Franceinfo,
  19. (en-US) Cynthia Gorney, « Mistrial Declared in Newton Murder Case », sur The Washington Post,
  20. (en-US) Wallace Turner, « KEY NEWTON WITNESS IS REPORTED IN HIDING », sur The New York Times,
  21. (en-US) « The Odyssey of Huey Newton », Time Magazine,‎ (lire en ligne)
  22. (en-US) Richard Valdemar, « Inside the Black Panther Party », Police: The Law Enforcement Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. J. Douglas Allen-Taylor, « The Shadow of the Panther by Hugh Pearson » (consulté le )
  24. a b et c (en-US) Wallace Turner, « Huey Newton Denies Murder and Assault » [PDF], sur The New York Times,
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  26. a et b (en-US) Wallace Turner, « Coast Inquiries Pick Panthers As Target; Murder : Murder, Attempted Murders and Financing of Poverty Programs Under Oakland Investigation », New York Times,‎ , p. 1 page (lire en ligne [PDF])
  27. (en-US) Mark A. Stein & Valarie Basheda, « Huey Newton Found Shot to Death on Oakland Street : Black Panthers Founder Killed in High Drug Area », sur Los Angeles Times, 22 aiût 1989
  28. a et b (en-US) « Arrest in Murder of Huey Newton », sur The New York Times,
  29. (en-US) « Man Guilty in Huey Newton Death », sur Los Angeles Times,
  30. (en-US) Erika Lorraine Milam, « A Field Study of Con Games », Isis, Vol. 105, No. 3,‎ , p. 596-605 (10 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  31. « Tupac Changes Lyrics »
  32. « Dead Prez Propaganda Lyrics »
  33. « Festival d'Aix-en-Provence 2012 (Évènement) | Opera Online - Le site des amateurs d'art lyrique », sur www.opera-online.com (consulté le )
  34. « In 'Rhythm,' Bhi Bhiman's Music Isn't Limited By National Borders », sur NPR.org (consulté le )

Pour approfondir

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Articles connexes

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Bibliographie

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Notices dans des encyclopédies et manuels de références

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Essais et biographies

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  • (en-US) Bobby Seale, Seize the Time : The Story of the Black Panther Party and Huey P. Newton, Baltimore, Maryland, Black Classic Press (réimpr. 1991, 1996) (1re éd. 1968), 452 p. (ISBN 9780933121300, lire en ligne),
  • (en-US) Hugh Pearson, The Shadow of the Panther : Huey Newton and the Price of Black Power in America, Cambridge, Massachusetts, Da Capo Press (réimpr. 1995, 2012) (1re éd. 1994), 448 p. (ISBN 9780201483413, lire en ligne),

Les articles de JSTOR, sont librement accessibles à la lecture en ligne jusqu'à la concurrence de 99 articles par mois.

  • (en-US) Errol A. Henderson, « The Lumpenproletariat as Vanguard? : The Black Panther Party, Social Transformation, and Pearson's Analysis of Huey Newton », Journal of Black Studies, Vol. 28, No. 2,‎ , p. 171-199 (29 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • (en-US) Yohuru R. Williams, « In the Name of the Law : The 1967 Shooting of Huey Newton and Law Enforcement's Permissive Environment », Negro History Bulletin, Vol. 61, No. 2,‎ avril / juin 1998, p. 6-18 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Robert Stanley Oden, « A Comparison of the Political Thought of Huey P. Newton and Osama Bin Laden », The Black Scholar, Vol. 37, No. 2,‎ , p. 53-60 (8 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
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  • (en-US) J. Herman Blake, « The Caged Panther: the Prison Years of Huey P. Newton », Journal of African American Studies, Vol. 16, No. 2,‎ , p. 236-248 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Joshua Anderson, « A Tension in the Political Thought of Huey P. Newton », Journal of African American Studies, Vol. 16, No. 2,‎ , p. 249-267 (19 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Joe Street, « The Shadow of the Soul Breaker: Solitary Confinement, Cocaine, and the Decline of Huey P. Newton », Pacific Historical Review, Vol. 84, No. 3,‎ , p. 333-363 (31 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Brian P. Sowers, « The Socratic Black Panther: Reading Huey P. Newton Reading Plato », Journal of African American Studies, vol. 21, No. 1,‎ , p. 26-41 (16 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),

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