IC 348
IC 348 | |
Vue d'IC 348 par le télescope de Schmidt Samuel-Oschin de l'observatoire du Mont Palomar, sous l'étoile Omicron Persei. | |
Données d’observation (Époque J2000.0) | |
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Constellation | Persée |
Ascension droite (α) | 03h 44m 34s[1] |
Déclinaison (δ) | +32° 09,8′ [1] |
Magnitude apparente (V) | 7.3[1] |
Astrométrie | |
Distance | ∼ 1 028 a.l. (∼ 315 pc)[2] |
Caractéristiques physiques | |
Type d'objet | Amas ouvert |
Âge | ~ 2 000 000 a |
Découverte | |
Désignation(s) | C 0341+321, Collinder 41 |
Liste des amas ouverts | |
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IC 348 est une pouponnière d'étoiles de la constellation de Persée située à environ 1 000 années-lumière du Soleil. Située dans le nuage moléculaire de Persée, elle est formée d'un amas ouvert d'environ 400 étoiles couvrant une surface du ciel de taille apparente de 20″. Les plus massives des étoiles de l'amas sont le système binaire BD+31°643, de type spectral combiné B5[2]. Selon des observations réalisées à l'aide du télescope spatial Spitzer, environ la moitié des étoiles de l'amas ont un disque circumstellaire, dont 60 % sont primordiaux[3].
La formation relativement récente de l'amas stellaire IC 348 a facilité la découverte de trois naines brunes de faible masse. Comme ces objets refroidissent avec le temps, la jeunesse de la structure les rend plus facilement détectables car elles sont encore suffisamment chaudes pour être observées[4]. Des observations plus récentes réalisées en 2023 avec le télescope spatial James Webb on confirmé ces résultats en identifiant les naines brunes les moins massives connues jusqu'alors, la plus légère d'entre elles ayant une masse n'excédant pas trois ou quatre fois celle de Jupiter[5],[6].
Le spectre d'émission du tryptophane, l'acide aminé protéinogène le plus complexe, aurait été observé en 2023 entre les étoiles de l'amas IC 348[7].
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Vue d'IC 348 et de son environnement par le télescope spatial Hubble[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « IC 348 -- Open Cluster », sur simbad.u-strasbg.fr, Centre de données astronomiques de Strasbourg (consulté le ).
- (en) K. L. Luhman, John R. Stauffer, A. A. Muench, G. H. Rieke, E. A. Lada, J. Bouvier et C. J. Lada, « A Census of the Young Cluster IC 348 », The Astrophysical Journal, vol. 593, no 2, , p. 1093-1115 (DOI 10.1086/376594, Bibcode 2003ApJ...593.1093L, arXiv 0304409, S2CID 18040934, lire en ligne ).
- (en) Charles J. Lada, August A. Muench, K. L. Luhman, Lori Allen, Lee Hartmann, Tom Megeath, Philip Myers, Giovanni Fazio, Kenneth Wood, James Muzerolle, George Rieke, Nick Siegler et Erick Young, « Spitzer Observations of IC 348: The Disk Population at 2-3 Million Years », The Astronomical Journal, vol. 131, no 3, , p. 1574-1607 (DOI 10.1086/499808, Bibcode 2006AJ....131.1574L, arXiv 0511638, S2CID 5277677).
- (en) Royal Astronomical Society (RAS), « Astronomers Discover Youngest And Lowest Mass Dwarfs In Solar Neighborhood », sur sciencedaily.com, Science Daily, (consulté le ).
- (en) NASA, « Webb Telescope Spots Record-Breaking Free-Floating Tiny Brown Dwarf », sur jameswebbdiscovery.com, (consulté le ).
- (en) Laura Betz, Rob Gutro, Hannah Braun et Christine Pulliam Space Telescope Science Institute, Baltimore, Md., « NASA’s Webb Identifies Tiniest Free-Floating Brown Dwarf », sur nasa.gov, NASA, (consulté le ).
- (en) Susana Iglesias-Groth, « A search for tryptophan in the gas of the IC 348 star cluster of the Perseus molecular cloud », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 523, no 2, , p. 2876-2886 (DOI 10.1093/mnras/stad1535, Bibcode 2023MNRAS.523.2876I, lire en ligne ).
- (en) « Hubble captures strobe flashes from a young star », sur esahubble.org, (consulté le ).