Institut pour l'étude de la guerre
Institut pour l'étude de la guerre | |
Création | [1] |
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Fondateurs | Kimberly Kagan (en)[1] |
Forme juridique | Association 501(c)(3)[2] |
Siège social | Washington |
Président | Jack Keane (en) ()[1] |
Site web | www.understandingwar.org |
Chiffre d'affaires | 3,8 M$ ()[3] |
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L'Institut pour l'étude de la guerre (anglais : Institute for the Study of War, abrégé ISW) est un groupe de réflexion basé aux États-Unis fondé en 2007 qui fournit des des analyses sur les questions de défense et d'affaires étrangères. Il est considéré néoconservateur et belliciste. L'institut a produit des rapports sur la guerre syrienne, la guerre en Afghanistan et la guerre en Irak, « se concentrant sur les opérations militaires, les menaces ennemies et les tendances politiques dans diverses zones de conflit »[4],[5], et publie actuellement des rapports quotidiens sur l'invasion russe de l'Ukraine commencée en 2022[6].
ISW a été fondé par Kimberly Kagan (en), en réponse à la stagnation des guerres en Irak et en Afghanistan, avec un financement de base fourni par un groupe d'entrepreneurs de la défense et un objectif déclaré de fournir une analyse en temps réel, indépendante et open source des opérations militaires en cours et des attaques des insurgés[7],[8]. Le groupe fonctionne actuellement comme une organisation à but non lucratif, soutenue par des contributions d'entrepreneurs de la défense[9].
Positions politiques
[modifier | modifier le code]Les journalistes de Politico,[10] Time,[11] Wired,[12] Vox[13] and The Guardian[14]ont décrit l'orientation du groupe comme « belliciste », tandis que les journalistes de NPR ont décrit sa position comme « parfois belliciste »[15]. Des journalistes de Business Day,[16] The Nation,[17],[18] Arab Studies Quarterly,[19] Strategic Studies Quarterly,[20] The Hankyoreh[21] and Foreign Policy[22] ont décrit l'ISW comme néoconservateur. James A Russell, dans un texte de Small Wars & Insurgencies, a décrit le groupe de réflexion comme néoconservateur et de droite, comparant l'organisation à la The Heritage Foundation et au The Washington Institute for Near East Policy.[23] The Washington Post a décrit le groupe comme favorisant une « politique étrangère agressive »[24]. Dans The Intercept, le journaliste Robert Wright décrit ce think tank comme « ultra-faucon » et son objectivité comme « douteuse »[25].
L'ISW entretient des liens étroits avec l'armée américaine et l'industrie de la défense[12],[8], et les principaux contributeurs du groupe de réflexion incluent les entreprises General Dynamics, Raytheon, CACI et DynCorp[20].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Institute for the Study of War » (voir la liste des auteurs).
- « https://www.understandingwar.org/who-we-are » (consulté le )
- « https://www.charitynavigator.org/ein/260273675 » (consulté le )
- « https://www.charitynavigator.org/ein/260273675 » (consulté le )
- « About Us », Institute for the Study of War, (consulté le )
- (en) « Kim Kagan », Militarist Monitor (consulté le )
- (en) « UKRAINE PROJECT », Institute for the Study of War (consulté le )
- « Institute for the Study of War »
- Urrutia, « The Role of Think Tanks in the Definition and Application of Defence Policies and Strategies », Revista del Instituto Español de Estudios Estratégicos, vol. 2, , p. 26–27 (lire en ligne)
- Civilian analysts gained Petraeus’s ear while he was commander in Afghanistan, By Rajiv Chandrasekaran, The Washington Post, December 19, 2012
- Bryan Bender, « Trump’s Mideast surge has Pentagon debating ‘mission creep’ », Politico, (lire en ligne, consulté le )
- Jay Newton-Small, « The Rise and Fall of Elizabeth O'Bagy », Time, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Spencer Ackerman, « Why One Tech-Savvy Aid Worker Had to Flee Afghanistan », Wired, (lire en ligne, consulté le )
- Dylan Matthews, « Elizabeth Warren exposed a shocking instance of how money corrupts DC think tanks », Vox, (lire en ligne)
- Spencer Ackerman et Paul Lewis, « Obama strike would not weaken Assad's military strength, experts warn », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
- Tom Bowman, Alice Fordham et Alison Meuse, « Big Changes And Major Dilemmas Loom In Next Phase Of ISIS War In Syria », NPR, (lire en ligne, consulté le )
- Tristen Taylor, « Neoconservatism and the Institute for the Study of War », Business Day, (lire en ligne)
- (en-US) Lee Fang, « Who's Paying the Pro-War Pundits? », The Nation, (ISSN 0027-8378, lire en ligne [archive du ], consulté le )
- James Carden, « ‘The Washington Post’ Finally Finds a War It Won’t Cheer », The Nation, (lire en ligne, consulté le )
- Liana M. Petranek, « Dancing on the edge of oblivion », Arab Studies Quarterly, vol. 44, nos 3/4, summer–fall 2022 (JSTOR 48696273)
- Marybeth Peterson Ulrich, « "Cashing In" Stars: Does the Professional Ethic Apply in Retirement? », Strategic Studies Quarterly, vol. 9, no 3, , p. 102–125 (JSTOR 26271521)
- E-gil Jung, « Korea’s predicament in the wake of Nuland’s retirement », The Hankyoreh, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) Stephen M. Walt, « Being a Neocon Means Never Having to Say You're Sorry » [archive du ], sur Foreign Policy, (consulté le )
- (en) James A. Russell, « Counterinsurgency American style: Considering David Petraeus and twenty-first century irregular war », Small Wars & Insurgencies, vol. 25, no 1, , p. 69–90 (ISSN 0959-2318, DOI 10.1080/09592318.2014.893956)
- (en-US) Rajiv Chandrasekaran, « Civilian analysts gained Petraeus's ear while he was commander in Afghanistan », Washington Post, (ISSN 0190-8286, lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Robert Wright, « How The New York Times Is Making War With Iran More Likely », The Intercept, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Site officiel