Jacques Boileau
Chanoine Sainte-Chapelle | |
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à partir de | |
Vicaire général Archidiocèse de Sens-Auxerre |
Naissance | |
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Décès |
(à 81 ans) |
Pseudonymes |
Marcellus Ancyranus, Sieur Barnabé, Claudius Fontejus |
Formation | |
Activités | |
Fratrie |
Jacques Boileau, frère de Nicolas Boileau et de Gilles Boileau, ( Paris- ) est un ecclésiastique, docteur de théologie en Sorbonne. Jacques Boileau fut Chanoine de la Sainte-Chapelle.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il fait ses études au Collège d'Harcourt.
Il fut pendant vingt-cinq ans doyen, grand vicaire et official du diocèse de Sens et reçut en 1694 un canonicat à la Sainte-Chapelle de Paris.
Il composa plusieurs écrits fort curieux sur la discipline de l'Église.
Plusieurs de ses écrits parurent sous des pseudonymes comme Marcellus Ancyranus, Claudius Fontétut, Jacques Barnabe.
Quelqu'un demandant à l'abbé Boileau pourquoi il écrivait souvent en latin : « C'est, dit-il, de peur que les évêques ne me lisent : ils me persécuteraient[1]. »
Son frère Nicolas disait de cet homme d'esprit et d'érudition que, « s'il n'avait été docteur de Sorbonne, il aurait été docteur de la comédie italienne[2] ». Voltaire représente Jacques Boileau comme un « esprit bizarre qui a fait des livres bizarres écrits dans un latin extraordinaire[3] » ; ou encore comme « un esprit vif et singulier, qui écrivait comiquement des choses sérieuses et hardies[2] ».
Publications
[modifier | modifier le code]- Considérations sur le "Traité historique de l'établissement et des prérogatives de l'église de Rome et de ses évêques", par Mr. Louis Maimbourg,... 1685 [1]
- Historia confessionis auricularis, 1683, où il prouve la nécessité de la confession ; [2]
- Historia flagellantium, 1700, où il démontre l'abus de la flagellation (voir aussi : Flagellants) ; [3]
- Les Panégyriques des Saints, 1719.
- Ad Decretalem super specula de Magistris 1667, ouvrage sur la Sorbonne et ses professeurs. [4]
- De l'abus des nudités de gorge, Bruxelles, 1675, un livre sur les femmes qui s'habillent vulgairement dans les églises et qui perdent les hommes chez le diable. [5]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Rapporté par Voltaire, Siècle de Louis XIV, sur archive.org, Paris, Charpentier, 1874, p. 580 et 581.
- Voltaire, op. cit., chap. XXXIX, p. 543.
- Voltaire, op. cit., p. 580.
Annexes
[modifier | modifier le code]Source
[modifier | modifier le code]- Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.
- Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes - 1811, 1re édition, en 85 volumes avec les suppléments.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Littérature française : Moyen-Âge - XVIe siècle – XVIIe siècle - XVIIIe siècle - XIXe siècle - XXe siècle - XXIe siècle
Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :