Aller au contenu

Jacques Santi

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jacques Santi
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jacques Abel François Djoudi
Nationalité
Activités

Jacques Santi, de son vrai nom Jacques Abel François Djoudi, est un acteur et réalisateur français né le à Paris où il meurt le [1],[2].

Il entreprend des études de médecine, qu'il abandonne rapidement, tout en s’inscrivant au cours de théâtre de René Simon. Après son service militaire, il se consacre pleinement à la comédie. Il s'oriente vers le cinéma et la télévision dès le début des années 1960. Il incarne le personnage de Bob Morane dans L'espion aux cents visages, mais l'unique copie du film est détruite dans un incendie[3]. Il est surtout connu du grand public pour avoir incarné Michel Tanguy dans la série télévisée Les Chevaliers du ciel (1967-1970) — dans laquelle Christian Marin était Ernest Laverdure —, et pour avoir été Antoine Delorme dans le feuilleton télévisé La Princesse du rail (1967[4]).

Dans son livre Mémoires d'un chevalier du ciel, Christian Marin révèle que Jacques Santi était las du métier de comédien et souhaitait passer à la mise en scène. Un grave accident de voiture qui le laisse en partie défiguré met un terme définitif au projet d'une quatrième saison des chevaliers du ciel.[5]

Comme d'autres vedettes de feuilleton de l'ORTF, tels Jean-Claude Drouot (pour Thierry la fronde), il a beaucoup de mal à faire oublier cette image qui lui colle à la peau.

Il devient assistant réalisateur pour Claude Sautet en 1972. Sa maladie ne lui laisse le temps que de réaliser un unique long-métrage en 1987, Flag.

Jacques Santi meurt d'une tumeur au cerveau à l'âge de 49 ans[6]. Il est inhumé au cimetière de Grisy-les-Plâtres (Val-d'Oise)[7].

Filmographie

[modifier | modifier le code]

Courts métrages

[modifier | modifier le code]

Réalisateur

[modifier | modifier le code]

Assistant réalisateur

[modifier | modifier le code]

Télévision

[modifier | modifier le code]

Littérature

[modifier | modifier le code]

Jacques Santi écrit, en 1988, un roman intitulé Le Petit Bonhomme en noir[10] (aux éditions Denoël), préfacé par Richard Bohringer. Cet ouvrage relate la passion d'un adolescent de 15 ans pour sa tante trentenaire. Un livre à l'ambiance champêtre sur fond de bouleversements sociétaux des années 1960.

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Notice sur LesGensducinéma
  3. Mister Bluff, « BOB MORANE : LE FILM PERDU », sur Des films, des musiques, des livres, des BD... vraiment bath ! (consulté le )
  4. AlloCine, « Filmographie Jacques Santi », sur AlloCiné (consulté le )
  5. Mémoires d'un Chevalier du Ciel, Châteauneuf-de-Gadagne, Sillages, , 177 p. (ISBN 978-2-915945-04-1, lire en ligne)
  6. « notreCinema vous souhaite la bienvenue », sur www.notrecinema.com (consulté le )
  7. Cimetières de France et d'ailleurs
  8. L'espion aux cent visages (1961) - IMDb, consulté le
  9. SensCritique, « Jacques Santi », sur SensCritique (consulté le )
  10. « Jacques Santi », sur Babelio (consulté le )