Javier Conde
Javier Conde
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Présentation | |
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Nom de naissance | Javier Conde Becerra |
Naissance | Malaga |
Nationalité | Espagnol |
Carrière | |
Alternative | 16 avril 1995 à Málaga Parrain, El Niño de la Capea |
Confirmation d'alternative | 17 mai 1999 à Madrid Parrain, José Luis Bote témoin, Finito de Córdoba |
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Javier Conde Becerra, né le à Malaga (Espagne), est un matador espagnol.
Présentation
[modifier | modifier le code]Son père, Francisco Conde a d'abord été novillero sous le nom de Curro Conde, puis gardien des arènes de Málaga. Sa mère était danseuse de flamenco. Il fait ses débuts le à Benalmádena, (province de Malaga), dans des becerradas, avant de passer en novillada piquée le à Buenamadre (province de Salamanque)[1]. En 1994, il produit une forte impression à Nîmes avec un toreo gitan très personnel. « Tel un danseur de flamenco, la chevelure gominée et le ton grave, il défia ses adversaires dans une sorte de ballet tragique qui fit sensation[1]. »
Le style
[modifier | modifier le code]Ce torero « halluciné », agitanado (d'inspiration gitane) connaît des fluctuations à l'instar de Julio Aparicio. Il donne l'impression d'être habité lorsqu'il torée de manière sublime. Torero artiste provoquant de fortes émotions, il peut aussi, comme tous les toreros atypiques, alterner les coups de génie et les échecs, mais il a toujours eu de fervents partisans. Fin 2001, il totalisait 258 corridas.
Selon Jean-Marie Magnan, à Nîmes, le , son duende « métamorphose le torero en une sorte de mage [...]. Malgré l'emploi des cosmétiques, la chevelure encalamistrée des années 1920 retombe sur l'absence fascinée de regard[2]. ». Torero très sobre dans les kikirikis, les trincheras, les molinetes belmontistes, il ne recherche pas les effets faciles, bien que les puristes aient souvent critiqué la théâtralité et le pathos de sa chorégraphie.
Carrière
[modifier | modifier le code]- Débuts en novillada avec picadors : Úbeda (Espagne, province de Jaén) le aux côtés de Paco Delgado et Francisco Moreno. Novillos de la ganadería de Andrés Ramos.
- Alternative : Málaga le . Parrain, « El Niño de la Capea » ; témoin, « Jesulín de Ubrique ». Taureaux de la ganadería de Zalduendo.
- Confirmation d’alternative à Mexico : . Parrain, Eloy Cavazos ; témoin, Manolo Mejía, face au taureau Membrillo de la ganadería de Arroyo Zarco.
- Confirmation d’alternative à Madrid : . Parrain, José Luis Bote ; témoin, Finito de Córdoba. face à Malaguero taureau de la ganadería de Charro de Llen[2].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5) article de Pierre Mialane et Jean-Marie Magnan.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Bérard 2003, p. 403.
- Bérard 2003, p. 404.