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Jean-Christophe Grangé

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Jean-Christophe Grangé
Description de cette image, également commentée ci-après
Jean-Christophe Grangé en 2015.
Naissance (63 ans)
Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), France
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

Jean-Christophe Grangé, né le à Boulogne-Billancourt, est un journaliste, reporter international, écrivain, scénariste, notamment scénariste de bande dessinée.

Après une maîtrise de lettres en Sorbonne (axée sur Gustave Flaubert), Jean-Christophe Grangé devient rédacteur publicitaire puis, âgé de 28 ans, il rencontre le photographe Pierre Perrin[1], qui le forme au journalisme. En 1989, cette collaboration commence par un reportage d’une année sur les derniers peuples nomades à travers le monde et se poursuit durant une dizaine d’années. Ensemble, Grangé et Perrin réalisent de nombreux reportages qu’ils vendent ensuite à des magazines tels que Paris Match, le Sunday Times ou le National Geographic.

Les deux journalistes sont indépendants et financent eux-mêmes leurs voyages. Ils produisent ainsi quelques reportages dans les années 1990 (constituant une importante source d'inspiration pour les écrits littéraires de Grangé) et remportent notamment le prix Reuter (1991) avec Péril en la forêt (sur la déforestation dans le monde) et le prix World Press (1992) avec La Balade du cormoran (sur la peuplade chinoise qui utilise cet oiseau pour pêcher).

Sur Europe 1 (), pour parler de la 2e saison de la série Les Rivières pourpres sur France 2, il confie au journaliste Philippe Vandel être catholique pratiquant, et vivre près de la tour Eiffel à Paris, et non plus dans un ancien couvent.

Carrière d'écrivain

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En 1994, Jean-Christophe Grangé fait paraître son premier roman Le Vol des cigognes qui reçoit un bon accueil critique. Son second roman paru en 1998, Les Rivières pourpres, devient numéro 1 des ventes[réf. nécessaire]. L’année suivante, Albin Michel réédite Le Vol des cigognes qui rejoint à son tour le palmarès des meilleures ventes[réf. nécessaire]. En 2000, Les Rivières Pourpres est adapté par Mathieu Kassovitz. Nouveau succès : le film dépasse les 3,5 millions d’entrées en France et remporte un certain succès en Europe, notamment en Italie[réf. nécessaire].

Toujours en 2000, paraît Le Concile de pierre, incursion dans le fantastique qui obtient les mêmes résultats[réf. nécessaire]. En 2003, il publie L'Empire des loups. En 2004 sort La Ligne noire, premier tome d'une trilogie sur le Mal, suivi en 2007 par Le Serment des Limbes puis en 2008 La forêt des Mânes. Entretemps il publie également Miserere en 2008.

En sort son neuvième roman : Le Passager[2],[3]. Kaïken sort en [4]. En , il publie Lontano, un roman qu'il conçoit comme une saga familiale dont l'intrigue « plonge ses racines dans de sombres affaires africaines »[5]. Le deuxième et dernier tome de cette saga, Congo requiem, est publié en .

Parallèlement à sa carrière de romancier, Grangé a beaucoup travaillé pour le cinéma. Outre l'adaptation des Rivières pourpres, il a également écrit le scénario original de Vidocq (de Jean-Christophe Comar dit Pitof en 2001) et a collaboré à l’écriture de la plupart des films tirés de ses romans.

En 2011, il collabore également au scénario et à la production de Switch, film de Frédéric Schoendoerffer.

En , Canal+ diffuse Le Vol des cigognes, l'adaptation en deux parties du roman éponyme réalisée par Jan Kounen. La même année sort La Marque des anges, tiré de son roman Miserere et réalisé par Sylvain White.

En est diffusée sur France 2 la série Le Passager, adaptée du roman du même nom par Jean-Christophe Grangé lui-même.

Une série inspirée des personnages de la série Rivières pourpres est produite à partir de 2018 par EuropaCorp et une autre série, inspirée du roman Le Serment des limbes, est en développement.

Par ailleurs il s'est lancé en 2004 dans l'écriture d'une histoire originale pour une bande dessinée en trois volumes, La Malédiction de Zener, dessinée par Philippe Adamov. Il s'agit du prologue du roman Le Concile de pierre.

Son œuvre a été traduite en plus de trente langues.

Reportages de presse

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1990
  • Calcutta, Capitale de l'enfer. Portrait d'une ville en déroute[N 1].
  • Nomades, les passagers de la terre. Une année avec les derniers peuples nomades dans le monde[N 2].
1991
  • Péril en la forêt. Les problèmes de déforestation à travers des macro-photographies des feuilles (Prix Reuter 1991).
  • Voyage d'automne. La migration des cigognes suivie par satellite (À l'origine d'un documentaire de 52 minutes, réalisé par Antoine de Maximy en 1998)[N 1].
1992
  • La Ballade du cormoran. Les pêcheurs Paï utilisant les cormorans dressés au Yunnan, en Chine interdite (Prix World Press).
  • Mississippi. Portrait d'une Amérique profonde. Du Minnesota à la Louisiane : les peuples et les problèmes du grand fleuve américain.
  • Les ailes de la forêt. Chasse, trafic, élevage des papillons à travers le monde[N 3].
1993
  • Les enfants de la mafia. Sicile : l'utilisation des enfants par la Mafia[N 4],[N 3].
  • Le bunker des souris. Allemagne : le plus grand laboratoire d'expériences animales.
  • Le piège de cristal. Au Groenland, l'expédition des glaciologues à 170 m sous la glace[N 5].
  • Les géants de la bravoure. En Espagne, le quotidien des nains toréadors.
  • Le voyage fantastique. Le corps humain en 3D[N 2].
1994
  • Les suffragettes de Dieu. Rencontre avec les premières femmes prêtres anglaises.
  • Michaël Schumacher, 24 heures d'un champion. Reportage exclusif avec le nouveau Dieu de la F1.
  • Pleins feux sur le soleil. Les images inédites du satellite japonais Yokkhoh sur les éruptions solaires.
  • Les médecines du mystère. Hypnose, magnéto-thérapie, acupuncture, médecines parallèles[N 2].
  • Les seigneurs des îles. Les milliardaires vivant sur des îles.
  • S.O.S. paranormal. Le tour du monde des phénomènes paranormaux.
1995
  • Le trésor caché de Prusse. Des partitions originales de Bach, Mozart, cachées par des nazis dans un monastère en Pologne.
  • Le monde selon X. Plongée au cœur de l'invisible pour le centenaire des rayons X.
  • Le roi cinéaste. Portrait de Norodom Sihanouk.
  • La renaissance d'Angkor. La restauration d'Angkor sur informatique.
  • Les chevaux de sable. De mystérieux chevaux sauvages sur l'Île de Sable, dans l'Atlantique.
  • Voyage au centre du cerveau. Cartographie du cerveau[N 4].
  • Cap sur l'Homme bionique. Les systèmes électronique et informatiques intégrés au corps humain[N 4].
  • Pharaons noirs, retour vers le passé. Reportage numérique destiné à reconstruire les pyramides de la civilisation koushite.

Bandes dessinées

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La Malédiction de Zener, avec Philippe Adamov (dessin) :

1- Sibylle

2- Le Clan des embaumeurs

3- Tokamak

Filmographie

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En qualité d'auteur de l’œuvre originale

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En qualité de scénariste

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  • 1996 : La Sanction, scénario d'après une idée originale d'Alain Berbérian.
  • 1996 : La Señora : scénario d'après le roman de Catherine Clément. Scénario déposé à la Cinémathèque française, Fonds Amos Gitaï.
  • 1996 : Sur la terre comme au ciel, de Kristín Jóhannesdóttir. Scénario d'après une idée originale de Régis Wargnier.
  • 1998 : Duncan
  • 2000 : Vidocq, de Pitof. Scénario original.
  • 2006 : Le Crépuscule des Dieux, scénario en douze épisodes écrits par douze auteurs, storyboard Maxime Rebière, Ciné Live n° 100, .
  • 2011 : Switch, de Frédéric Schoendoerffer[2].
  • 2018 : Les Rivières pourpres crédité pour le scénario et créateur de la série

Notes et références

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  1. a et b Reportage utilisé pour le roman Le Vol des cigognes.
  2. a b et c Reportage utilisé pour le roman Le Concile de Pierre.
  3. a et b Reportage utilisé pour le roman La Ligne noire.
  4. a b et c Reportage utilisé pour le roman L'Empire des loups.
  5. Reportage utilisé pour le roman Les Rivières pourpres.

Références

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Liens externes

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