Jean-Louis Nicot
Jean-Louis Nicot | |
Naissance | Paris 15e |
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Décès | (à 93 ans) Paris 17e |
Origine | France |
Grade | Général de corps d'armée |
Années de service | 1930 – 1961 |
Commandement | Major général des armées |
Conflits | Seconde Guerre mondiale guerre d'Indochine Guerre d'Algérie |
Faits d'armes | Putsch des généraux |
Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur |
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Jean-Louis Nicot, né le à Paris et mort dans la même ville le [1], est un général français, condamné pour complicité dans le putsch des généraux du 23 avril 1961 à Alger.
Biographie
[modifier | modifier le code]Passé par l'École militaire de Saint-Cyr, promotion Joffre 1930-1932, il s'était orienté vers l'armée de l'air. Il participe à de nombreuses campagnes durant la 2e Guerre Mondiale, essentiellement dans l'aviation de bombardement. Il dirige en 1940 la 4e escadrille de la II/51 dans laquelle se trouve le futur général d'aviation et pilote d'essais Jacques Collombet. Après la campagne de France, le général Nicot fut affecté en Afrique équatoriale, il s'illustra lors de la Campagne d'Allemagne.
Il fut également l'adjoint du général Challe à l'école de guerre aéronautique en 1953.
En 1949, il commande la base aérienne 122 Chartres-Champhol. Lors de la guerre d'Indochine, il commande la flotte aérienne de transport, notamment pendant la bataille de Dien-Bien-Phu.
Il continue de gravir les échelons jusqu'au grade de général de corps d'armée et à la fonction de major général (numéro deux) de l'armée de l'air, grade qu'il détenait et fonction qu'il occupait lorsque survint le putsch des généraux () dans lequel il fut impliqué, quoique de façon subalterne, pour avoir retardé la transmission de certains ordres du gouvernement et pour avoir aidé au transfert clandestin en Algérie des généraux Challe et Zeller , deux des principaux généraux putschistes.
Le général Nicot [2] fut traduit devant le Haut Tribunal militaire, devant lequel il déposa le . Il répondait du crime « d'intelligence avec les chefs d'un mouvement insurrectionnel ». Il fut condamné à douze ans de détention criminelle (l'accusation ayant réclamé une peine de vingt ans).
Il fut libéré en 1965. Il fut réintégré dans le cadre de réserve en , à la suite de l'adoption du projet de loi « relatif au règlement de certaines conséquences des événements d'Afrique du Nord » (visant à réhabiliter 800 officiers, 800 policiers et 400 administrateurs civils renvoyés de la fonction publique entre 1961 et 1963, sans compter les huit généraux putschistes chassés du cadre de réserve).
Le général Nicot avait totalisé 4 500 heures de vol durant sa carrière.
Fonctions
[modifier | modifier le code]- Commandant de la 4e Escadrille.
Décorations
[modifier | modifier le code]- Grand officier de la Légion d'honneur
- titulaire de dix citations, dont neuf à l'ordre de l'armée
- titulaire de la Distinguished Flying Cross britannique
Écrits
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Insee, « Acte de décès de Jean-Louis Noël Nicot », sur MatchID
- Destitué par décret du 5 mai 1961 [1].
- Général français
- Aviateur français
- Personnalité de l'aéronautique
- Personnalité française de la Seconde Guerre mondiale
- Militaire français de la guerre d'Indochine
- Militaire français de la guerre d'Algérie
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Récipiendaire de la Distinguished Flying Cross (Royaume-Uni)
- Naissance en février 1911
- Naissance dans le 15e arrondissement de Paris
- Naissance dans le département de la Seine
- Décès en août 2004
- Décès à 93 ans
- Décès dans le 17e arrondissement de Paris
- Personnalité inhumée au cimetière du Montparnasse (division 13)