Aller au contenu

Jean Charcot (navire)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jean Charcot
illustration de Jean Charcot (navire)
Le Jean Charcot en 2005 à Leith

Type Navire océanographique
Histoire
Chantier naval Ateliers et chantiers du Havre
Lancement 1965
Statut à quai
Équipage
Équipage 34 (+ 29 scientifiques)
Caractéristiques techniques
Longueur 74,5 m
Maître-bau 14,12 m
Tirant d'eau 4,70 m
Tonnage 2 141 tonneaux
Propulsion 2 x Schottel 845 kW (principal)
2 x 307 kW (vitesse lente)
2 x 220 kW (étrave + transversal)
Puissance 3 x MAN (total 2 650 kW)
Vitesse 11,2 nœuds
Carrière
Affréteur CNEXO/Ifremer (1965-1989)
LD-CanOcean (1989-)
Hays Ships (2002-2012)
Sao Miguel Navegacao (depuis 2012)
Pavillon Pavillon national français France (1965-1989)
Drapeau du Canada Canada (1989-)
Drapeau de l'Écosse Écosse (2002-2012)
Drapeau du Brésil Brésil (depuis 2012)
IMO 6505777

Le Jean Charcot est un bâtiment océanographique et hydrographique construit en 1965 par les Ateliers et chantiers du Havre. Spécialisé dans les études océanographiques et halieutiques, il navigue sous pavillon français jusqu'en 1989, puis sera revendu à diverses compagnies qui l'exploitent en mer – toujours sous le même nom – jusqu'en 2015.

Le Jean Charcot est un bâtiment de recherches océanographiques commandé par le Centre national d'exploitation des océans (CNEXO qui deviendra l'Ifremer en 1984) pour des missions océanographiques et halieutiques sur tous les océans. Construit aux Ateliers et chantiers du Havre (ACH), il prend le nom du médecin et explorateur polaire Jean-Baptiste Charcot (1867-1936). Le navire est livré à son commanditaire en , mais géré pour son équipage, le matériel et son entretien par la société publique Genavir[1].

Avec la mise en service de son successeur L'Atalante, il est vendu, en 1989, par l'Ifremer à la société canadienne LD-Can (association entre LD et CanOcean) qui l'utilise sous le même nom pour la cartographie sous-marine des exploitations off-shore, puis en 2002 à la société écossaise Hays Ships basée à Leith pour laquelle il assure en Europe la surveillance des pêches. En 2012, il est acquis par la société brésilienne Sao Miguel Navegacao qui l'affrète pour diverses missions dans l'Atlantique Sud jusqu'à son désarmement à Rio de Janeiro en 2015[1].

Équipement

[modifier | modifier le code]

Pouvant accueillir jusqu'à 63 personnes (34 membres d'équipage et 29 scientifiques), le Jean Charcot est équipé de deux laboratoires de recherche, l'un à bâbord de 45 m2, l'autre à tribord de 52 m2[1].

Parmi les équipements scientifiques du Jean Charcot se trouvaient :

  • Un sondeur multifaisceaux

Carrière opérationnelle

[modifier | modifier le code]

Parmi les plus importantes missions du Jean Charcot, le navire a effectué un tour du monde de quatre ans de 1983 à 1987 – sur le modèle des grandes expéditions scientifiques du XIXe siècle[2] – pour explorer les fonds des océans et étudier la biologie marine[3]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c « Qu’est devenu l'ancien navire océanographique Jean Charcot ? », Mer et Marine, 15 avril 2019.
  2. Joseph Coïc, Carnet de bord de vingt ans de campagnes océanographiques, éditions Quæ, 2008, (ISBN 9782759200740).
  3. « Le Jean-Charcot à l'honneur à Plouzané », Le Télégramme, 18 octobre 2017.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :