John Kasich
John Kasich | ||
John Kasich en 2011. | ||
Fonctions | ||
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Gouverneur de l'Ohio | ||
– (8 ans et 4 jours) |
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Élection | 2 novembre 2010 | |
Réélection | 4 novembre 2014 | |
Lieutenant-gouverneur | Mary Taylor (en) | |
Prédécesseur | Ted Strickland | |
Successeur | Mike DeWine | |
Représentant des États-Unis | ||
– (18 ans) |
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Circonscription | 12e district de l'Ohio | |
Prédécesseur | Bob Shamansky (en) | |
Successeur | Pat Tiberi | |
Biographie | ||
Nom de naissance | John Richard Kasich | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | McKees Rocks (Pennsylvanie, États-Unis) | |
Nationalité | Américaine | |
Parti politique | Parti républicain | |
Diplômé de | Université d'État de l'Ohio | |
Religion | Anglicanisme | |
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Gouverneurs de l'Ohio | ||
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John Richard Kasich, né le à McKees Rocks (Pennsylvanie), est un homme politique américain, membre du Parti républicain. Il est élu à la Chambre des représentants des États-Unis de 1983 à 2001 et est gouverneur de l'Ohio de 2011 à 2019.
Il se présente sans succès aux primaires présidentielles de son parti en 2016.
Biographie
[modifier | modifier le code]John Kasich naît en 1952 en Pennsylvanie de parents tchèque et croate immigrés.
Il représente à neuf reprises, de 1983 à 2001, la douzième circonscription de l'Ohio à la Chambre des représentants des États-Unis. Durant son mandat, il préside durant six ans la commission au budget fédéral (House Budget Committee), et durant dix-huit ans la commission des forces armées. Il a notamment joué un rôle important dans le passage de la loi PRWORA (en) et de la loi sur l'équilibre budgétaire de 1997 (en).
En 2010, il est élu à la tête de l'Ohio par deux points d'avance au total (49 %) sur le gouverneur démocrate sortant Ted Strickland (47 %) et entre en fonctions l'année suivante.
Le , il annonce sa candidature à la primaire républicaine en vue de l'élection présidentielle américaine, depuis l'université de Columbus, dans l'Ohio. Il est présenté comme le « candidat favori des entreprises et des républicains classiques »[1].
Selon Le Monde : « Au cours de la campagne, le gouverneur de l’Ohio a accumulé les soutiens de prestigieux titres de presse sans jamais réussir à convertir cette opinion favorable en bulletins de vote. En septembre, le site conservateur Redstate l’avait d’ailleurs défini comme une sorte d’« idiot utile », en le définissant comme « un républicain pour ceux qui n’aiment pas les républicains ». Encouragé en février par un électeur du parti adverse, il en avait plaisanté : « J’aurais dû me présenter à la primaire démocrate. ». »[2]
Malgré la faible attention médiatique accordée à sa campagne en raison de la faiblesse des intentions de vote en sa faveur dans les enquêtes d'opinion, il parvient à créer la surprise lors de la primaire du New Hampshire. Il finit deuxième du scrutin, récoltant près de 45 000 voix, soit environ 15,8 % des suffrages exprimés, derrière Donald Trump[3]. Cette performance ne lui permet cependant pas de se hisser dans le trio de tête des candidats républicains, composé de Donald Trump, Ted Cruz et Marco Rubio.
Le , il gagne cependant pour la première fois un État, le sien[4], récoltant plus de 900 000 voix, soit environ 46,8 % des suffrages exprimés, contre seulement 35,6 % pour le favori, Donald Trump[5]. Il a reçu le soutien d'Arnold Schwarzenegger huit jours auparavant, qui l'apprécie pour son positionnement modéré face aux idées qu'il juge extrémistes des autres candidats[6].
Le , face à la quasi-inévitabilité de la nomination de Donald Trump comme candidat officiel du Parti républicain après le retrait de Ted Cruz, il se retire à son tour officiellement de la course républicaine.
En 2020, il intervient lors de la convention démocrate en appelant à voter pour le candidat démocrate Joe Biden lors de l'élection présidentielle de novembre[7],[8].
Prises de position
[modifier | modifier le code]Il soutient Joe Biden à l'élection présidentielle de 2020 contre son parti par opposition à Donald Trump.
Il défend le droit à la vie de sa conception à sa fin naturelle, il est donc opposé à un quelconque droit au suicide ou à l'avortement, sauf si la vie de la mère est en danger ou en cas de viol[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « John Kasich » (voir la liste des auteurs).
- Anne Deysine, « John Kasich : le candidat normal à la rescousse du parti républicain », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le ).
- Gilles Paris, « M. Kasich laisse M. Trump seul en course pour être le candidat républicain », Le Monde, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) « New Hampshire Primary Election Results 2016 », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- Gilles Paris, « Primaires américaines : l’opiniâtre John Kasich l’emporte enfin », Le Monde, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) « Ohio Primary Election Results 2016 », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- « Schwarzenegger soutient Kasich et prend la place de Trump dans «The Apprentice» », sur TVA Nouvelles (consulté le )
- « Présidentielle américaine : John Kasich, un républicain à la convention démocrate », sur La Croix,
- Julie Connan, « Ces responsables républicains qui ne voteront pas Trump », sur Le Figaro, (consulté le ).
- (en) Ed Pilkington, « Ohio Planned Parenthood fights back at frontline of new conservative assault », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressources relatives à l'audiovisuel :