John Slidell
John Slidell | |
Fonctions | |
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Sénateur des États-Unis pour la Louisiane | |
– (7 ans, 1 mois et 30 jours) |
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Prédécesseur | Pierre Soulé |
Successeur | William P. Kellogg |
Représentant des États-Unis pour le 1er district de Louisiane | |
– (2 ans, 8 mois et 6 jours) |
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Prédécesseur | Edward Douglass White, Sr. |
Successeur | Emile La Sére |
Membre de la Chambre des représentants de Louisiane | |
– (1 an) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | New York (États-Unis) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Cowes (Île de Wight, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti démocrate |
Diplômé de | Université Columbia |
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John Slidell (né à New York en 1793 et décédé à Cowes ou Londres le ) était un homme politique et diplomate américain.
Biographie
[modifier | modifier le code]Diplômé de droit à l'Université Columbia en 1810, il commence sa carrière comme homme d’affaires, mais déménage à La Nouvelle-Orléans en Louisiane, après que la guerre anglo-américaine de 1812 a provoqué la faillite de son entreprise.
Lancé dans la politique, il essuie tout d’abord plusieurs échecs électoraux (au Congrès en 1828 puis au Sénat en 1834, 1836 et encore 1848), il est finalement élu District attorney (procureur) de 1829 à 1833 puis représentant de la Louisiane au congrès où il servira du jusqu’à sa démission la .
En 1845, il est envoyé comme représentant du gouvernement au Mexique par le président James K. Polk avec comme mandat la négociation d’un accord entre les deux pays définissant le Río Grande comme frontière sud du Texas. Le gouvernement mexicain refuse d’accepter cet accord ce qui provoquera la déclaration de guerre des États-Unis le .
Il est élu sénateur de la Louisiane le pour remplacer Pierre Soulé, démissionnaire ; il est ensuite réélu à ce poste jusqu’en 1861. Sénateur démocrate influent, il pousse la candidature de James Buchanan à la présidence et devient un membre de son administration.
Au déclenchement de la guerre de Sécession, Slidell rejoint la cause confédérée. Nommé en 1861 représentant du gouvernement auprès de la France, il est l’un des deux diplomates, avec James M. Mason impliqué dans l’affaire du Trent qui faillit déclencher une guerre entre la Grande-Bretagne et les États-Unis lorsque son navire fut arraisonné par l’US Navy et qu’il fut fait prisonnier.
À la résolution de cette affaire, les deux diplomates sont finalement autorisés à rejoindre l'Europe et abordent en Angleterre le . Reçu très amicalement par l’Empereur français Napoléon III, il n’obtient pourtant aucune reconnaissance ou aide de sa part. Après la fin de la guerre de Sécession, Slidell décide de rester en Europe. Il décède en Angleterre le et enterré dans le caveau de famille au cimetière de Saint-Roman à Villejuif.
En Louisiane, la ville de Slidell a été nommée ainsi en son honneur. Il est le frère d’Alexander Slidell Mackenzie, un officier de marine, commandant l’USS Somers sur lequel, en 1842 eut lieu la seule mutinerie de l'histoire de l'US Navy, l'affaire Somers.
Sa fille Marguerite Mathilde Slidell (1842–1927) épouse le , le baron d'Erlanger.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Beckles Willson, John Slidell and the Confederates in Paris, 1862-65, (ISBN 0-404-06992-4)
Articles annexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Biographie
- (en) Fiche du Congès américain