Juillan
Juillan | |||||
Paysage dans les environs du village de Juillan | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Tarbes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées (siège) |
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Maire Mandat |
Fabrice Sayous 2020-2026 |
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Code postal | 65290 | ||||
Code commune | 65235 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Juillanais | ||||
Population municipale |
4 022 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 490 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 12′ 08″ nord, 0° 01′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 309 m Max. 437 m |
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Superficie | 8,2 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Juillan (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Tarbes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ossun | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Juillan est une commune française située dans le centre du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Échez, la Geune et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Juillan est une commune urbaine qui compte 4 022 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Juillan et fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitants sont appelés les Juillanais ou Juillanaises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Juillan se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Commune du piémont pyrénéen dans l'aire d'attraction de Tarbes, elle se situe à 5 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 4 km d'Ossun[2], bureau centralisateur du canton d'Ossun dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tarbes[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Azereix (2,7 km), Odos (2,9 km), Louey (2,9 km), Ibos (3,9 km), Laloubère (4,1 km), Hibarette (4,2 km), Lanne (4,2 km), Ossun (4,5 km).
Sur le plan historique et culturel, Juillan fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].
Paysages et relief
[modifier | modifier le code]Le village s'étend sur une plaine alluviale drainée par la Geune et l'Échez et est bordé au sud par les premières collines sous-pyrénéennes. Le relief est assez plat avec toutefois la subsistance d'îlots calcaires qui ont résisté à l'érosion. En effet, deux buttes se distinguent dans le paysage : une au sud-ouest de la commune au lieu-dit Turon (alt. : 379 m) et l'autre au sud-est au lieu-dit Bellevue (alt. : 437 m).
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par l'Échez, la Geune, un bras de l'Echez et un bras de l'Echez, constituant un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[7],[Carte 1].
L'Échez, d'une longueur totale de 64,1 km, prend sa source dans la commune de Germs-sur-l'Oussouet et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Maubourguet, après avoir traversé 26 communes[8].
La Geune, d'une longueur totale de 10,6 km, prend sa source dans la commune d'Adé et s'écoule vers le nord-est. Il se jette dans l'Échez sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[9].
Climat
[modifier | modifier le code]Le climat est tempéré de type océanique, en raison de l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.
Le tableau ci-dessous indique les valeurs normales de l'ensoleillement, des températures et des précipitations, observées par Météo-France à Ossun, où se trouve la station météorologique de référence pour le département.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,6 | 1,3 | 2,7 | 5,2 | 8,3 | 11,6 | 14,1 | 13,9 | 11,7 | 8 | 3,6 | 1,3 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 6,1 | 7,8 | 10 | 13,3 | 16,7 | 19,3 | 19 | 17,2 | 13,3 | 8,5 | 5,8 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,9 | 11 | 12,9 | 14,8 | 18,3 | 21,7 | 24,5 | 24 | 22,6 | 18,6 | 13,4 | 10,4 | 16,8 |
Ensoleillement (h) | 108,8 | 118,8 | 155,6 | 157,2 | 181,3 | 191,5 | 215,5 | 196,4 | 194,5 | 164,4 | 124,4 | 104,4 | 1 912,8 |
Précipitations (mm) | 112,8 | 97,5 | 100,2 | 105,7 | 113,6 | 80,7 | 57,3 | 70,3 | 71 | 85,2 | 93 | 112,1 | 1 099,4 |
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[11] : les « landes atlantiques du Polygone » (34 ha)[12] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[11] : les « coteaux et vallons des Angles et du Bénaquès » (12 879 ha), couvrant 45 communes du département[13].
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Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Juillan est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Juillan[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (65,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,9 %), zones urbanisées (30,9 %), prairies (16,6 %), terres arables (7,9 %), zones humides intérieures (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), forêts (1,3 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
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Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Logement
[modifier | modifier le code]En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 1 795[I 6].
Parmi ces logements, 94,0 % sont des résidences principales, 1,0 % des résidences secondaires et 5,1 % des logements vacants.
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Cette commune est desservie par la route nationale N 21 et par la route départementale D 936 et les routes départementales D 7 et D 921A et D 305. Elle est traversée par l'autoroute A64.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Juillan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Échez et la Geune. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[17]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2014, 2018, 2019 et 2021[18],[15].
Juillan est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[19]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[20].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 786 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 786 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].
Risque technologique
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].
Toponymie
[modifier | modifier le code]On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[24] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
- Bosone de Julhanov, latin (v. 1065, cartulaire de Saint-Pé) ;
- Petrus de Julhanov, latin (1095, cartulaire de Saint-Pé) ;
- Augerius de Jula, latin et gascon (v. 1110, cartulaires de Bigorre) ;
- P. de Julaa (1145, livre vert Bénac ; 1145, cartulaire de Saint-Savin) ;
- De Iulla, Julhan (XIIe siècle, cartulaires Bigorre) ;
- Julha (v. 1200-1230, cartulaires Bigorre) ;
- Juglaa, Julhaa (1253, Debita regi Navarre) ;
- Julhaa (1285, montre Bigorre) ;
- De Julhano, latin (1300, enquête Bigorre ; 1313, Debita regi Navarre) ;
- De Julhano, latin (1379, procuration Tarbes) ;
- De Juillano, latin (1342, pouillé de Tarbes) ;
- Julhan (1429, censier de Bigorre) ;
- Julha (1541, ADPA, B 1010) ;
- Juillan (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Étymologie : nom de domaine antique ; du nom de personnage latin Julius et suffixe anum.
Le nom de Juillan viendrait de Campus Juillanus, lieutenant qui aurait servi dans la légion romaine.
Nom occitan : Julhan.
Histoire
[modifier | modifier le code]Cadastre napoléonien de Juillan
[modifier | modifier le code]Le plan cadastral napoléonien de Juillan est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[25].
Monographie de 1887
[modifier | modifier le code]« La commune de Juillan a pour limites : à l’est, la commune d’Odos, au sud, celle de Louey, à l’Ouest, celle d’Azereix et au Nord, la ville de Tarbes. Le territoire communal mesure environ 3000 mètres du nord au sud et 2600 mètres de l’est à l’ouest et forme une figure très irrégulière dans laquelle une ligne menée du sud-ouest au nord-est aurait environ 4800 mètres. Juillan se trouve à 4 kilomètres d’Ossun, son chef-lieu de canton et à 6 kilomètres de Tarbes, le chef-lieu d’arrondissement et de département. Le sol communal est à peu près uni, sauf aux deux limites orientale et occidentale. Ici se trouve un léger relief du sol, atteignant au sud-ouest, à l’endroit appelé le TURON, une certaine hauteur. A l’est, vient prendre fin un des nombreux contreforts des Pyrénées dont les pentes de plus en plus douces viennent se fondre avec la plaine. Ces deux reliefs du sol tracent à l’Echez, ruisseau assez important, tributaire de l’Adour, la direction qu’il doit suivre. Resserré jusqu’à Juillan dans une gorge étroite, il profite de la liberté qui lui est momentanément acquise s’épand des deux côtés, arrosant de belles et grasses prairies. Les pluies abondantes et la fonte des neiges occasionnent des débordements assez fréquents.Alors il promène ses eaux bourbeuses à travers la campagne entraînant en quantité des débris végétaux. Il a comme affluent un autre petit ruisseau, la Geüne, né dans les marais de Louey et grossi en route du tribut de quelques fontaines abondantes. Son cours n’est pas supérieur à 3000 mètres, et le lit est à sec pendant les 4 ou 5 mois de grandes chaleurs. L’eau est abondante à Juillan. Aux nombreuses fontaines disséminées sur le territoire communal, il faut joindre les puits faciles à creuser et ne tarissant guère. Les unes et les autres fournissent une eau qui dissout le savon et cuit bien les légumes, ce qui indique qu’elle ne tient pas en dissolution. Ces sels calcaires ou du moins que ces sels s’y trouvent en fort petite proportion.
On ne trouve pas à Juillan de curiosités naturelles. La nature, à cet égard, s’est montrée parcimonieuse. C’est tout au plus si l’on peut parler d’un assez joli point de vue qu’offre le Turon. Placé à 337 mètres environ au-dessus du niveau de la mer, Juillan reçoit presque régulièrement le vent de l’Ouest. Le vent du sud-ouest amène la pluie. Le recensement de 1886 a accusé une population de 1644 habitants, soit, relativement à celui de 1881, une différence en moins de 30 habitants. La population tend donc à diminuer. En consultant les registres de l’état-civil, on constate que chaque année, le chiffre des naissances est moindre. La commune est partagée en six quartiers et comprend 389 ménages. Elle est administrée par un conseil municipal composé de seize membres. Un curé et un vicaire satisfont aux besoins du culte. Elle dépend de la perception d’Ossun et est desservie par le bureau de poste de Tarbes. Les ressources communales ne sont pas très élevées. On équilibre le budget tant bien que mal et encore n’y parviendrait-on pas sans une indemnité de 1200 francs servie par le ministère de la Guerre comme montant de la location d’un champ de tir pour les exercices à feu. Le sol est siliceux ou argilo-siliceux. La couche arable n’est pas très profonde, mais elle est fertile et produit en assez grande abondance du blé, du maïs, des pommes de terre, beaucoup de fourrage. L’agriculture est en honneur. On travaille et on fume bien. Mais les procédés sont absolument ceux des ancêtres : la routine règne en maîtresse. L’apparition de l’oïdium vers le milieu de ce siècle a fait prononcer la condamnation des vignes hautes qui ont été presque entièrement détruites. C’est à peine s’il en reste quelques-unes par-ci, par-là. On s’est mis depuis plusieurs années à planter des vignes basses. Malheureusement, tout semble conjuré pour anéantir ce précieux végétal. Si le phylloxéra n’a pas encore fait son apparition sur le territoire de Juillan, un ennemi, moins dangereux, il est vrai, mais terrible pourtant, le mildiew, est venu compromettre la récolte deux années de suite et porter atteinte à la vigueur du cep. Les vignes fournissent un petit vin agréable, mais peu alcoolique. L’élevage du bétail est une des principales ressources de Juillan. Les étables renferment de belles vaches de la race de Lourdes dont le lait est porté tous les matins à la ville ou sert à nourrir les veaux ; les bergeries sont peuplées d’animaux qu’on appelle vulgairement dans le pays : moutons de montagne. Enfin les écuries renferment de belles poulinières soit pour le mulet, soit pour le cheval. Les chasseurs sont assez nombreux dans la localité et certains d’entre eux ont acquis une réputation méritée d’adresse et de vigueur. Ils tuent en quantité des cailles, des râles, des lièvres, etc. Cachés dans des cabanes qu’ils construisent à la cime de certains arbres, ils chassent la palombe à l’aide d’appeaux, et en font de véritables hécatombes. Les eaux de l’Echez font tourner à Juillan les roues de quatre moulins et de deux scieries. Ces établissements donnent simplement satisfaction aux besoins locaux. Si les établissements industriels y sont rares, les rues sont nombreuses et sillonnent la commune en tous sens. La route nationale de Paris à Barèges la traverse à l’est, tandis qu’une route départementale s’en détachant va dans la direction de l’ouest et qu’une autre route d’intérêt commun passe à l’ouest du village parallèlement à la route nationale. La ligne de Toulouse à Bayonne dessert Juillan qui possède une gare. Ces diverses voies conduisent soit au chef-lieu de canton, soit, en sens contraire, au chef-lieu de département.
Juillan ne paraît pas avoir joué un grand rôle ni dans le Moyen Âge ni dans les temps modernes. Les secousses qui avaient agité ses voisines, Tarbes et Ibos, semblent lui avoir été épargnées. Du reste, d’une enquête faite en 1300 par ordre de Philippe le Bel pour faire valoir ses droits sur le comté de Bigorre, il résulte que Juillan était une petite localité ne comprenant que 26 hommes feu allumant. La richesse de son sol, sa situation heureuse aux portes de Tarbes, la facilité des voies de communication expliquent l’importance que le village a acquise depuis. La fécondité de son sol ne s’est pas étendue aux hommes. On aura tout dit, si l’on cite Colomès de Juillan, excellent ingénieur à qui l’on doit la première idée de la dérivation du gave de Pau pour arroser la partie occidentale du bassin de l’Adour, très déshéritée sous le rapport hydrographique. Le langage des Juillanais est à peu près le même que celui qu’on parle dans les environs de Tarbes. Il y a pourtant une nuance provenant surtout de la façon de prononcer. Ainsi, dans beaucoup de mots, l’A sonne presque comme l’O (ès cas, les chiens, qu’on prononce presque és cos) Les habitants de Juillan sont presque tous adonnés à l’agriculture ou à la garde des troupeaux. Ils sont simples, d’un abord facile, et ouvert. En général, la laine de leurs moutons fournit leur habillement quotidien. Leur nourriture consiste surtout en pain fabriqué avec la farine de méteil et en pâte faite avec la farine de maïs. Le mistra même n’a pas totalement disparu. Ils ne font usage, à de rares occasions à près, que de viande de porc ou d’oie salée et confite. Tous sans exception sont catholiques et en général catholiques fervents. Pour eux, la voix du prêtre est bien la voix de Dieu. Juillan ne présente pas de monuments antiques. L’église et la mairie ne datent que de quelques années. Au moment où l’administration de l’Instruction publique songea à envoyer un instituteur public à Juillan, quatre instituteurs se partageaient la population scolaire. Ces maîtres ne tardèrent pas à disparaître en présence des résultats magnifiques obtenus par l’envoyé de l’administration. La classe acquit donc de l’importance. Aussi de bonne heure envoya-t-on un adjoint et quelques années après un second. La maison d’école fait face à la place publique, la façade principale regardant l’orient. La salle de classe forme un carré de 9,10 m. Elle renferme environ 310 mètres cubes d’air, c’est-à-dire ce qu’il faudrait pour 80 élèves à peu près. Or le nombre des inscriptions annuelles a atteint et même dépassé deux cents. En moyenne le nombre des élèves qui fréquentent est de 150. Les locaux scolaires sont donc insuffisants. Il y aurait urgence à procéder à des améliorations. Mais le mauvais état des finances communales sera fort longtemps encore un obstacle à ces améliorations. La fréquentation sans être irréprochable, est pourtant assez bonne. Aussi le nombre des illettrés est-il très petit. Tous les conscrits de la dernière année ont signé leurs noms de même que les conjoints. La commune possède une bibliothèque scolaire qui a été créée en 1865. Elle ne renferme pas un grand nombre de volumes et les habitants n’ont guère l’habitude de les demander. Ces ouvrages sont lus par les élèves du cours supérieur.
Il n’existe pas à Juillan de caisse des écoles. Mais la caisse d’épargne est en activité. Le nombre des déposants est de 49. Le directeur de l’école reçoit un traitement de 12 000 fr, les deux instituteurs stagiaires, chacun 700 fr, somme à laquelle vient s’ajouter 80 fr d’indemnité de logement. »
Le 19 janvier 1944, la résistance fait dérailler un train, composé de huit voitures et un fourgon, reliant Toulouse à Pau entre les gares de Juillan et d'Ossun faisant 25 morts et une cinquantaine de blessés[27].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant[28] :
Candidat | Premier tour | Second tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | ||
Eva Joly (EÉLV) | 51 | 1,93 | |||
Marine Le Pen (FN) | 478 | 18,04 | |||
Nicolas Sarkozy (UMP) | 540 | 20,39 | 997 | 40,19 | |
Jean-Luc Mélenchon (FG) | 329 | 12,42 | |||
Philippe Poutou (NPA) | 40 | 1,51 | |||
Nathalie Arthaud (LO) | 16 | 0,60 | |||
Jacques Cheminade (SP) | 11 | 0,42 | |||
François Bayrou (MoDem) | 288 | 10,87 | |||
Nicolas Dupont-Aignan (DLR) | 40 | 1,51 | |||
François Hollande (PS) | 856 | 32,31 | 1 484 | 59,81 | |
Inscrits | 3 078 | 100,00 | 3 078 | 100,00 | |
Abstentions | 370 | 12,02 | 406 | 13,19 | |
Votants | 2 708 | 87,98 | 2 672 | 86,81 | |
Blancs et nuls | 59 | 1,92 | 191 | 6,21 | |
Exprimés | 2 649 | 86,06 | 2 481 | 80,60 |
Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est le suivant[29] :
Candidat | Premier tour | Deuxième tour | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | |||
Nicolas Dupont-Aignan (DLF) | 156 | 5,80 | ||||
Marine Le Pen (FN) | 578 | 21,48 | 810 | 36,57 | ||
Emmanuel Macron (EM) | 630 | 23,41 | 1 405 | 63,43 | ||
Benoît Hamon (PS) | 192 | 7,13 | ||||
Nathalie Arthaud (LO) | 14 | 0,52 | ||||
Philippe Poutou (NPA) | 14 | 0,52 | ||||
Jacques Cheminade (SP) | 2 | 0,07 | ||||
Jean Lassalle (RES) | 141 | 5,24 | ||||
Jean-Luc Mélenchon (LFI) | 576 | 21,40 | ||||
François Asselineau (UPR) | 21 | 0,78 | ||||
François Fillon (LR) | 367 | 13,64 | ||||
Inscrits | 3 246 | 100,00 | 3 246 | 100,00 | ||
Abstentions | 486 | 14,97 | 631 | 19,44 | ||
Votants | 2 760 | 85,03 | 2 615 | 80,56 | ||
Blancs | 56 | 1,73 | 273 | 8,41 | ||
Nuls | 13 | 0,40 | 127 | 3,91 | ||
Exprimés | 2 691 | 82,90 | 2 215 | 68,24 |
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Historique administratif
[modifier | modifier le code]Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Tarbes, canton de Tarbes, puis d'Ossun (depuis 1790)[32].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Juillan appartient à la Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées créée en et qui réunit 86 communes.
Services publics
[modifier | modifier le code]La commune de Juillan dispose d'une agence postale.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2021, la commune comptait 4 022 habitants[Note 7], en évolution de −2,83 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Juillan comptait, au dernier recensement officiel de 1999, 3 506 habitants soit près de 1 500 foyers répartis ainsi :
- 0 % de personnes seules ;
- 20 % de ménages constitués de deux personnes ;
- 10 % de ménages constitué de trois personnes ;
- 60 % de ménages constitué de quatre personnes ;
- 5 % de ménages constitué de cinq personnes ;
- 5 % de ménages constitué de six personnes et plus.
30 % des habitants de Juillan, ont 40 à 59 ans, 8,5 % ont 75 ans ou plus[réf. souhaitée].
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d'écoles en 2017[38].
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]- Juillan XV engagé en Fédérale 3 pour la saison 2020-2021
Médias
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 1 720 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 4 056 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 960 €[I 7] (20 420 € dans le département[I 8]). 55 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (44,4 % dans le département).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 6 % | 6,9 % | 6,5 % |
Département[I 10] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 331 personnes, parmi lesquelles on compte 77,2 % d'actifs (70,6 % ayant un emploi et 6,5 % de chômeurs) et 22,8 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 1 551 emplois en 2018, contre 1 550 en 2013 et 1 653 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 667, soit un indicateur de concentration d'emploi de 93 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,3 %[I 13].
Sur ces 1 667 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 279 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 91,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 5,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Pierre de Juillan.
- Lavoirs : de Mariguère et de Juncassa.
- Le Monument aux morts municipal œuvre de Henri Borde.
-
Le lavoir de Mariguère. -
Le lavoir de Juncassa.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Lionel Beauxis, joueur international de rugby à XV ;
- Olivier Dauriac, joueur international de rugby à XV ;
- Albert Fourcade né le à Juillan. Joueur de rugby à XV. Finaliste du championnat de France de rugby à XV 1950-1951 avec Tarbes. Pilier (1,72 m - 95 kg) ;
- Georges Michel, joueur international de rugby à XV ;
- Alain Caussade, joueur international de rugby à XV ;
- Denis Jourdanet, médecin et spécialiste de physiologie né à Juillan le .
- Antonin Betbèze, résistant, Compagnon de la Libération, né et inhumé à Juillan. Une place de la commune porte son nom.
- Céline Verzeletti,née en 1969, secrétaire confédérale de la CGT à grandi à Juillan.
Héraldique et devise
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
D'azur à un quart de besant ailé d'or mouvant du canton dextre du chef et à une chaîne de montagne d'argent chargée d'une roue dentée de gueules mouvant de la pointe à senestre et surchargée aussi à senestre d'un épi de blé d'or brochant sur la montagne et le champ.
Commentaires : Blason validé par la mairie.
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Juillan sur le site de l'Insee
- Site officiel
- Juillan sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Juillan comprend une ville-centre et quatre communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Juillan » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Juillan ».
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Juillan », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tarbes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Juillan
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Juillan » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Juillan » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Juillan » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Stephan Georg, « Distance entre Juillan et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Juillan et Ossun », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Juillan », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 287-289.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Juillan », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « le Échez »
- Sandre, « la Geune »
- « Climatologie mensuelle à Tarbes », sur le site de l'association InfoClimat (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Juillan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « landes atlantiques du Polygone » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « coteaux et vallons des Angles et du Bénaquès » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Juillan », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie (PDPFCI) 2020 – 2029 », sur hautes-pyrenees.gouv.fr (consulté le ).
- « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Juillan », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs des Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, 2000.
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Juillan en 1816
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Monographie de Juillan en 1887
- Paris-Soir : L'attentat contre l'express Pau-Toulouse - On compte maintenant 25 morts et une cinquantaine de blessés
- Ministère de l'Intérieur - Hautes-Pyrénées (Occitanie), « Résultats de l'élection présidentielle de 2012 à Juillan » (consulté le ).
- Ministère de l'Intérieur - Hautes-Pyrénées (Occitanie), « Résultats de l'élection présidentielle de 2017 à Juillan. » (consulté le ).
- CRJ, « Juillan. 2e mandat pour Fabrice Sayous », sur La Dépêche du Midi, (consulté le ).
- Fabrice Sayous nouveau maire de Juillan sur ladepeche.fr
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées
- « Liste des juridictions compétentes pour Juillan », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Annuaire : Résultats de recherche »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).