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Julie-Marie Parmentier

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Julie-Marie Parmentier
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Julie-Marie Parmentier photographiée par Harcourt
Naissance (43 ans)
Saint-Quentin, Aisne, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Actrice
Films notables Les Blessures assassines
Sheitan
Charly
No et moi

Julie-Marie Parmentier, née le à Saint-Quentin (Aisne), est une actrice et écrivaine[réf. nécessaire] française.

Enfance et débuts

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Julie-Marie Parmentier naît à Saint-Quentin, dans l'Aisne, le [1]. À neuf ans, Julie-Marie Parmentier prend des cours de théâtre dans sa ville natale. Elle joue dans des pièces de Molière, Racine, Anouilh et pratique le théâtre de rue tout en poursuivant un cursus baccalauréat littéraire option théâtre.

Quand elle a quinze ans, Noémie Lvovsky, la fait jouer dans son premier long métrage, le téléfilm Petites, puis, l'année suivante, dans son nouveau film La vie ne me fait pas peur[1]. Dès lors, l'adolescente tourne au cinéma sous la direction de Robert Guédiguian, Jean-Pierre Denis, Martin Provost, Dominique Cabrera et à la télévision sous la direction entre autres d'Emmanuelle Bercot, Paule Zajdermann, André Chandelle et Hervé Baslé[2].

À vingt-deux ans, elle joue Anna dans Le Jugement dernier. Cette pièce est le début de sa collaboration avec le metteur en scène André Engel pour qui elle joue Cordélia dans Le Roi Lear, la jeune fille dans Minetti (toutes deux aux côtés de Michel Piccoli)[3] et Catherine dans La Petite Catherine de Heilbronn[4],[5]. Elle sera nommée aux Molières.

Parallèlement, elle joue au théâtre avec Anne Dimitriadis ainsi qu'avec Michel Didym qui la met en scène dans un monologue, La Séparation des songes. Sa prestation est saluée par la critique et lui vaut le prix de la révélation théâtrale Jean-Jacques Gautier[6],[7],[8].

Années 2010

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Julie-Marie Parmentier tourne pour le grand et le petit écran sous la direction de Kim Chapiron, Raoul Peck, Yves Boisset, Isild Le Besco[9], Jacques Rivette et en 2010 le rôle de No, une jeune fille sans abri dans No et moi réalisé par Zabou Breitman[10],[11].

Le elle est pensionnaire de Comédie-Française[12],[13] et joue l'impératrice dans Les Habits neufs de l'empereur. En 2011, elle joue Camille dans On ne badine pas avec l'amour[14],[15] mis en scène par Yves Beaunesne, puis est mise en scène par Jacques Lassalle dans L'École des femmes, où elle interprète Agnès[16].

En 2012, Julie-Marie Parmentier retrouve Dominique Cabrera et joue Honorine dans le film de Benoît Jacquot, Les Adieux à la reine. Elle enregistre un livre-audio pour lequel elle obtient le prix coup de cœur de l'Académie Charles Cros.

Après avoir quitté la Comédie-Française fin 2012, elle retrouve André Engel en au théâtre national de Chaillot dans deux pièces d’Ödön von Horváth, et tourne dans le premier long métrage de Raphaël Neal : Fever. Elle tient le rôle principal féminin dans Évolution de Lucile Hadzihalilovic, et joue aux côtés de Grégory Gadebois et Romain Duris dans le premier long métrage d'Emmanuel Courcol : Cessez-le-feu.

Au théâtre, elle joue aux côtés de Gérard Darmon dans une captation en direct pour France 2 : Vous êtes mon sujet, une pièce écrite expressément par Didier van Cauwelaert et mise en scène par Alain Sachs.

Julie-Marie Parmentier joue pour le petit écran, avec le premier rôle aux côtés de Bernard Campan dans Presque comme les autres de Renaud Bertrand. Le film est adapté du livre écrit par Gersende Perrin et Francis Perrin, Louis, pas à pas, qui retrace leur combat pour leur enfant autiste.

Catherine Hiegel la met en scène dans Les Femmes Savantes au théâtre de la Porte Saint Martin, et tourne avec Noémie Lvovsky dans Demain et tous les autres jours, en 2017.

En 2018, Julie-Marie Parmentier joue dans La Révolte, une pièce de Villiers de L'Isle Adam, mis en scène par Charles Tordjman, au théâtre de Poche Montparnasse[3],[17].

Diversification

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À partir de 2010, elle enregistre des pièces radiophoniques pour France Culture, telle que Shadow Houses de Mathieu Bertholet, mise en scène par Alexandre Plank pour le Festival D'Avignon.

En 2012, Julie-Marie Parmentier est la récitante du Lac des cygnes de Tchaikovsky, à la Salle Pleyel, sous la direction du chef d'orchestre Vladimir Spivakov[18].

Elle donne des lectures de textes philosophiques, et interprète Fantine dans Les Misérables et le rôle de Jane Eyre, dans la pièce éponyme, toujours pour France Culture[19],[20].

En 2018, elle joue le rôle de Wendy, jeune et âgée, dans Peter Pan de James Barrie, dans un concert-fiction réalisé par Christophe Hoché.

En 2018, elle arrête sa carrière d'actrice, par lassitude des rôles qui lui étaient proposés, et se consacre entièrement à son époux. Ce dernier, qu'elle a rencontré quand ils avaient 16 ans et avec lequel elle s'est mariée à 19 ans, est autiste Asperger et a en permanence besoin d'elle. Sur les réseaux sociaux, elle poste des vidéos dans lesquelles elle lit des textes évoquant[21] son vécu artistique.

Hors Comédie-Française

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À la Comédie-Française

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Filmographie

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Longs métrages

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Courts métrages

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Télévision

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Livres audio

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Distinctions

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Récompenses

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Nominations

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Notes et références

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  1. a et b « Julie-Marie Parmentier », Gala, (consulté le ).
  2. « Julie-Marie Parmentier - Sa bio et toute son actualité - Elle », sur elle.fr (consulté le )
  3. a et b « Théâtre ou cinéma, Julie-Marie Parmentier joue chaque rôle comme si c'était le dernier », Télérama,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Arnaud Laporte, « Table-ronde Spectacle vivant /La petite Catherine de Heilbronn », France Culture,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Brigitte Salino, « Kleist, un rêve de théâtre », Le Monde (consulté le )
  6. Joshka Schidlow, « Allegro Théâtre: La séparation des songes de Jean Delabroy », sur Allegro Théâtre, (consulté le )
  7. Laurence Liban, « La Séparation des songes, au Théâtre ouvert », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Rue du théâtre - Confessions d'une enfant volée - « La séparation des songes» », sur ruedutheatre.eu (consulté le )
  9. « Une journée avec Julie-Marie Parmentier - Elle », Elle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. M-A.K., « Julie-Marie Parmentier bouleversante à l’affiche de No et moi », Voici,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. Alexis Campion, « Julie-Marie Parmentier, SDF la rage au coeur », Le JDD, (consulté le ).
  12. « L'actrice Julie-Marie Parmentier rejoint la Comédie Française ! », Pure People,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. Le Point, magazine, « L'actrice Julie-Marie Parmentier engagée par la Comédie-Française », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Le JDD, « Deux enfants du siècle », lejdd.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Musique de Musset, on ne badine pas avec l'amour », FIGARO,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. « L'Ecole des femmes, une grande leçon de théâtre à la Comédie-Française », Le grand théâtre du monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. « La Révolte au Poche-Montparnasse : cette guerrière qu'ils ont abattue », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. France Culture, « Le Lac des Cygnes »,
  19. « Jane Eyre Podcasts », France culture,‎ (lire en ligne)
  20. Laurence Le Saux, « Julie-Marie Parmentier met en mots Jane Eyre », Télérama,‎ (lire en ligne)
  21. Caroline Besse, « De la Comédie-Française à Twitter, le joli retour de Julie-Marie Parmentier », sur www.telerama.fr, Télérama,
  22. Armelle Héliot, « Julie-Marie Parmentier, une grâce de conte de fées », Le grand théâtre du monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. Joëlle Gayot, « L’incarnation », France Culture,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. « Jane Eyre (1/10) : Episode un », France Culture,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. Laurence Le Saux, « Sur France Culture, Julie-Marie Parmentier met en mots Jane Eyre », Télérama.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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