Aller au contenu

Julien Lorieux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Julien Lorieux
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 38 ans)
ToulVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Auguste Philibert Julien LorieuxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Formation
Maîtres
Distinctions
Œuvres principales

Julien Lorieux, né Auguste Julien Philibert Lorieux le à Paris (9e arrondissement)[1] et mort à Toul le , est un sculpteur et médailleur français.

La Sainte Catherine ou Les Ouvrières parisiennes, groupe en marbre, Paris, square Montholon.

Admis à l'École des beaux-arts de Paris, Julien Lorieux entre dans l’atelier d’Alexandre Falguière puis d'Antonin Mercié. Il obtient le premier second grand prix de Rome de gravure en médailles et pierres fines en 1896 pour sa médaille Oreste, poursuivi par les Euménides, se réfugie auprès de l'autel dédié à Minerve[2].

Entre 1893 et 1914, il expose régulièrement au Salon des artistes français : mention honorable au Salon de 1897, mention honorable à l’Exposition universelle de 1900, médaille de troisième classe au Salon de 1901, médaille de deuxième classe au Salon de 1902, médaille de première classe au Salon de 1907 et classé hors-concours depuis cette date.

Mobilisé en 1914, il intègre le 369e régiment d'infanterie qui sera engagé dans le cadre de la 73e division d’infanterie dans les Combats du Bois-le-Prêtre. Blessé à la tête par un éclat d’obus le , il meurt à Toul, à l’hospice Saint-Charles, le , déclaré « Mort pour la France[3]. »

Julien Lorieux fait donation de sa maison de Paris[4], à la Société des artistes français, à la condition que son atelier soit mis à la disposition d’un premier ou d’un second prix de Rome en sculpture[5],[6].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Archives de Paris< acte de naissance no 22 dressé le 03/01/1877, vue 5 / 31
  2. Notice sur beauxartsparis.fr
  3. memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr
  4. Par testament holographe en date du 12 août 1914, en nue-propriété, avec réserve d’usufruit à sa mère.
  5. Site gallica.bnf.fr
  6. Dans sa séance du 11 juin 1916, la Société « décide de ne pas accepter le legs institué par son regretté sociétaire Julien Lorieux » au motif « qu’elle aurait à faire sur son capital social des prélèvements importants d'argent pour des avances dont elle ne serait remboursée, en tout état de cause, que dans un délai très éloigné. »Source : gallica.bnf.fr
  7. montdemarsan.fr
  8. Ville de Paris, C. Fouin, J.M. Moser, C. Pignol, « La Sainte Catherine », Les Balades du patrimoine, sur www.paris.fr, .
  9. Notice no AR021672, base Arcade, ministère français de la Culture
  10. photo.rmn.fr
  • Bulletin périodique de la Société des artistes français, du n°206, , au n°212, , p. 443.(en ligne).

Lien externe

[modifier | modifier le code]