Julius Berends
Membre de la seconde chambre de Prusse |
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Julius Berends (né le à Kyritz et mort le à Frauenfeld) est un homme politique démocrate et imprimeur politique allemand.
Biographie
[modifier | modifier le code]Berends étudie tout d'abord la théologie. Il doit cependant renoncer à tout poste dans l'Élise ou dans les écoles après avoir fait publier un essai, que le consistoire classe comme communiste. Il devient donc professeur dans une école pour artisans à Berlin. Il apprend en parallèle l'imprimerie. Il a cependant besoin d'être citoyen de Berlin afin de pouvoir ouvrir sa propre enseigne. Ses opinions politiques transparaissant trop fortement durant ses cours, un accord est trouvé. Il doit abandonner son poste d'enseignant en échange de la citoyenneté de la ville. Il devient donc imprimeur[1].
En 1847, il entre au conseil municipal de Berlin. Il participe aux combats de barricades le durant la révolution. Il est ensuite élu député à l'assemblée nationale prussienne et siège avec les démocrates. Devant l'assemblée, il fait une requête le pour la reconnaissance de la révolution, c'est-à-dire pour reconnaître que les révolutionnaires tombés au combat le 18 et ont mérité de la Patrie[2]. La requête est certes rejetée, mais a beaucoup contribué à la chute du gouvernement libéral de Ludolf Camphausen. Après la dissolution de l'assemblée nationale en 1849, il entre dans la chambre basse du parlement prussien et y reste jusqu'à sa dissolution. Il est alors le meneur du parti populaire de Berlin. Quand l'état d'urgence est déclarée dans la ville, Berends, Benedikt Waldeck, Johann Jacoby et d'autres députés demandent devant le parlement sa levée immédiate. Leur requête est votée par le parlement, ce qui provoque sa fin le . Lors de l'évacuation de l'hémicycle Berends est attaqué par la baïonnette d'un soldat, mais n'est pas blessé[3].
Après un court emprisonnement, il émigre en 1853 aux États-Unis. Il y travaille comme commerçant à San Antonio, au Texas. Il fonde ensuite une école germano-anglaise. Il devient citoyen américain en 1861. Il retourne en Prusse en 1875. Puis se rend en Suisse dans les années 1880 et y meurt[4].
Œuvre (sélection)
[modifier | modifier le code]- (de) Vorträge über Vergnügen und öffentliche Feste. Gehalten im Berliner Handwerker-Verein, Berlin,
- (de) Hebung der Noth der arbeitenden Klassen, Leipzig,
- (de) Was wir wollen : eine Beleuchtung der beiden Berliner Proteste, Berlin,
- (de) Keine Gewissensfreiheit ohne Lehrfreiheit in der Kirche, Berlin,
- (de) Politisches Glaubensbekenntniss, Berlin,
- (de) Jesus bei den Zöllnern und Sündern. Predigt über Lucä 15, 1-10 gehalten als Wahlpredigt zu Lindow, Sonntag den 23. Juni 1844, Leipzig,
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (de) Jürgen Wetzel, Jahrbuch Der Bär von Berlin, t. 23, Berlin, Verein für die Geschichte Berlins, , « Julius Berends (1817-1891). Ein Kämpfer für Demokratie und soziale Gerechtigkeit »
- (de) Kurt Wernicke, Helmut Bleiber, Walter Schmidt et Susanne Schötz (dir.), Akteure eines Umbruchs. Männer und Frauen der Revolution von 1848/49, Berlin, Fides, (ISBN 3-931363-11-2), « Julius Behrens (1817-1891). ein Berliner Linker von 1848 », p. 83-138
Références
[modifier | modifier le code]- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Julius Berends » (voir la liste des auteurs).
- (de) « Kurt Wernicke: Als Unternehmer auf der Barrikade », sur Luise Berlin (consulté le )
- (de) Wolfgang J. Mommsen, 1848. Die ungewollte Revolution. Die revolutionären Bewegungen in Europa 1830–1849, Francfort-sur-le-Main, , 333 p. (ISBN 3-10-050606-5), p. 205
- (de) « Kurt Wernicke: Parlamentsfrühling vor 150 Jahren », sur Luise Berlin (consulté le )
- (de) « Courte biographie », sur Université d'Oldenbourg (consulté le )
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :