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Karl-Josef Rauber

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Karl-Josef Rauber
Image illustrative de l’article Karl-Josef Rauber
Karl-Josef Rauber en 2011.
Biographie
Naissance
Nuremberg (Bavière)
Ordination sacerdotale par Albert Stohr
Décès (à 88 ans)
Rottenburg am Neckar (Bade-Wurtemberg)
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
par
le pape François
Titre cardinalice Cardinal-diacre de Sant'Antonio di Padova a Circonvallazione Appia
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par
Jean-Paul II
Nonce apostolique en Belgique (en) et au Luxembourg (en)
Nonce apostolique en Moldavie (en)
Nonce apostolique en Hongrie (en)
Nonce apostolique en Suisse et au Liechtenstein (en)
Président de l'Académie pontificale ecclésiastique
Pro-nonce apostolique en Ouganda (en)
Archevêque titulaire de Iubaltiana (de)

Blason
« Caritas Christi urget nos » (2Co 5,14)
« L'Amour du Christ nous presse »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Karl-Josef Rauber, né le à Nuremberg (Bavière) et mort le à Rottenburg am Neckar (Bade-Wurtemberg)[1] , est un prélat catholique et diplomate allemand. En 2015, il est créé cardinal par le pape François.

Après avoir obtenu son diplôme au gymnasium Saint-Michel de l'abbaye de Metten en 1950, Karl-Josef Rauber étudie la théologie et la philosophie catholique à l'université de Mayence.

Le , il est ordonné prêtre, en la cathédrale de Mayence, par Albert Stohr.

En 1962, il commence des études de doctorat en droit canonique à l'université pontificale grégorienne de Rome ainsi qu'à l'Académie pontificale ecclésiastique.

Ministères

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Après son ordination, Karl-Josef Rauber devient aumônier à Nidda jusqu'en 1962, date du commencement du Concile Vatican II.

En 1966, il devient substitut du secrétaire d'État auprès de Giovanni Benelli. Il est alors principalement responsable des territoires germanophones. Le , le pape Paul VI le titre « prélat d'honneur de Sa Sainteté »[2].

En , le cardinal est nommé envoyé spécial par le pape François pour le 375e anniversaire de la fondation du sanctuaire de Kevelaer en Allemagne[3].

Épiscopat et nonciature

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Le , le pape Jean-Paul II le nomme archevêque titulaire d'Iubaltiana (de) et pro-nonce apostolique en Ouganda (en). Il est alors consacré le par Jean-Paul II lui-même, assisté de Eduardo Martínez Somalo et Duraisamy Simon Lourdusamy. Il choisit alors la devise « Caritas Christi urget nos » (« L'amour du Christ nous pousse »).

Le , le pape Jean-Paul II le nomme président de l'Académie pontificale ecclésiastique. Le , il est nommé nonce apostolique en Suisse et au Liechtenstein (en), puis nonce apostolique en Hongrie (en) et en Moldavie (en) le et, enfin, nonce apostolique en Belgique (en) et au Luxembourg (en) le .

Le , le pape Benoît XVI accepte sa démission en tant que nonce apostolique en Belgique (en), puis, le suivant, il l'accepte également pour sa charge de nonce apostolique au Luxembourg (en). Union pontificale missionnaire du clergé Rauber se retire alors chez les sœurs de Schoenstatt tout en continuant à exercer plusieurs fonctions pour le diocèse de Rottenburg-Stuttgart.

Le , le pape François annonce sa future création comme cardinal, la cérémonie a lieu le en même temps que 19 autres prélats, il devient alors cardinal non-électeur car âgé de plus de 80 ans[4],[5]. Il reçoit la diaconie de Sant'Antonio di Padova a Circonvallazione Appia. Il prend possession de celle-ci le suivant[6].

Karl-Josef Rauber meurt le à Rottenburg am Neckar dans le Bade-Wurtemberg, à l'âge de 88 ans. Selon ses dernières volontés, il est inhumé le dans la tombe de ses parents au cimetière teutonique du Vatican, après un requiem pontifical célébré par le cardinal doyen Giovanni Battista Re.

Autres images

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Notes et références

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  1. (de) « Deutscher Kardinal Karl-Josef Rauber gestorben », sur www.katholisch.de, (consulté le )
  2. Annuario Pontificio per l’anno 1982, Città del Vaticano 1982, S. 1936.
  3. Le Pape nomme un envoyé spécial pour les 375 ans du sanctuaire de Kevelaer
  4. « Le pape nomme 20 cardinaux "originaires de tous les continents », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  5. « Les nouveaux cardinaux du pape: voix des sans voix », Le Figaro.fr,‎ (lire en ligne)
  6. VIS, « Possession cardinalice », sur news.va, (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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