Kate Moss
Kate Moss | |
Kate Moss en avril 2015. | |
Naissance | |
---|---|
Croydon[1], Angleterre | |
Nationalité | Britannique |
Physique | |
Cheveux | Bruns |
Yeux | Noisette |
Taille | 1,70 m |
Mensurations | (US) 34-23-35 ; (EU) 86-58-90[1] |
Taille vêtement | 36 |
Pointure | (US) 7 ; (EU) 37 ; (UK) 4.5 |
Carrière | |
Agence | Storm - London IMG Models D'management Group (en) - Milan |
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Katherine Ann Moss, dite Kate Moss, née le à Addiscombe, quartier de Croydon à Londres, est un mannequin britannique, souvent surnommée « la Brindille ».
Sa carrière débute à l'âge de quinze ans, mais c'est la campagne de publicité pour la marque américaine Calvin Klein qui la propulse rapidement sur le devant de la scène. Sa petite taille d'un mètre soixante-dix environ[n 1] pour un mannequin ne l'empêche pas depuis plus de deux décennies de poser et défiler pour les plus grandes marques de mode, et, à quarante ans, de continuer à faire la couverture de prestigieux magazines, jusqu'à devenir une icône de mode omniprésente.
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance
[modifier | modifier le code]Elle est le premier enfant de Peter Edward Moss, agent de voyage, et de Linda Rosina (Shepherd), vendeuse, femme au foyer puis serveuse dans un bar[3]. Ses parents divorcent quand Katherine Ann Moss[4] a treize ans, sa mère quittant son père pour un réparateur de télévisions. Son frère Nick choisit de vivre avec son père tandis que Kate choisit de rester avec sa mère[5], grandissant dans le quartier de Sanderstead[6]. Outre ce frère plus jeune, elle a également un demi-frère et une demi-sœur, Lottie (suivant également une carrière de mannequin). Elle fait ses études à la Ridgeway Primary School, puis à la Riddlesdowne High School mais elle est une mauvaise élève, préférant s'amuser avec ses copines[7],[8]. Cependant, elle est excellente en sport et est d'ailleurs la gardienne dans l'équipe de football de son quartier.
Carrière
[modifier | modifier le code]Enfant, on la surnomme déjà « l'Allumette ». « Trop petite, trop maigre, pas de seins, des dents mal rangées[9] », personne n'imagine qu'elle puisse devenir top model. Elle est découverte à quatorze ans par Sarah Doukas[10], bookeuse et fondatrice de l'agence londonienne Storm[n 2], à l'aéroport JFK, alors que, tout juste de retour de vacances passées aux Bahamas, elle embarque avec son père dans l'avion qui la ramène à Londres.
Elle débute en 1988[12] ; Bettina Rheims, parmi d'autres, la photographie pour une série de photos intitulée « Modern Lovers »[13]. Elle défile pour John Galliano, à peine âgée de quinze ans[11]. « Je ne racontais à personne à l'école que je faisais des photos. Je le faisais, c'est tout. J'étais tellement excitée[2]. »
Sa carrière est réellement lancée en 1990, lorsqu'elle est photographiée par Corinne Day pour The Face[n 3] qui révolutionne la photo de mode en soulignant les imperfections du mannequin au lieu de les retoucher[18]. Elle arrête les études[2] et défile pour les maisons Yves Saint Laurent, Versace, puis, à dix-huit ans, soutenue par Patrick Demarchelier[19],[n 4], elle devient l'égérie de Calvin Klein[21]. Sa première campagne pour les jeans de cette marque, notamment aux côtés de Mark Wahlberg[22], réalisée par Herb Ritts, bien que controversée[23] à l'époque, devint iconique[24],[25].
À partir de ce moment, sa carrière connaît une ascension fulgurante, jusqu'à éclipser les supermodels des années précédentes[1],[15],[26] : avec son physique atypique, « elle incarne une rupture »[1],[6]. Millionnaire dès vingt ans, elle devient l'objet d'une admiration qui ne s'est pas démentie depuis, malgré de nombreuses critiques au sujet de sa minceur[27] ou de son mode de vie. En 1994, elle rencontre pour la première fois Johnny Depp, avec qui elle entame une relation[24]. Le couple alimente les chroniques mondaines par leur « saccage des suites d'hôtels de luxe[28] ». La même année, Kate Moss figure dans le fameux calendrier Pirelli ; elle y apparaît également en 2006 et 2012.
En 1995, Kate Moss reçoit le prix Fashion Personality of the Year et remporte l'année suivante le prix du Mannequin de l'année. Elle pose pour Klaus Guingand artiste peintre qui immortalise son ombre. Elle multiplie les défilés : Chanel[n 5], Dior ou Galliano[30] son ami, Chloé, Gucci[24],[n 6], son ami Marc Jacobs[27].
Kate Moss fait plus de 300 couvertures durant sa carrière[1] ; elle apparaît dans les pages de nombreux magazines de mode[11] tels que les différentes éditions de Vogue[31],[n 7], W[n 8], Harper's Bazaar[35],[n 9] ou même Playboy[1] plus tard. Scandaleuse et fascinante à la fois, elle est régulièrement citée comme une référence dans le monde de la mode, une icône, grâce à son style vestimentaire avant-gardiste et rock 'n' roll[n 10], et à son physique atypique[n 11], presque autant que grâce à sa prolifique carrière de mannequin[39]. Elle fut plusieurs fois citée par les magazines de mode comme la « Best Dressed Woman »[24]. Karl Lagerfeld dit d'elle :
« C'est autre chose. Elle est loin d'être parfaite, mais elle est plus séduisante que les autres. Elle est plus petite, elle a les jambes arquées et quelque chose dans sa frimousse légèrement de travers, qui fait que c'est elle et personne d'autre. Elle fait moderne sans faire mode[40]. » »
Ses jambes font régulièrement partie de sa description, comme celle donnée Fabien Baron, avec qui elle fait sa première campagne mythique pour Calvin Klein : « Elle était un peu plus petite que les autres mannequins, avec des jambes courtes et un peu arquées, les dents un peu tordues, mais avec un charme incroyable[2].
En parallèle de sa carrière de mannequin, Kate Moss côtoie régulièrement des musiciens, tels Nellee Hooper ou Ron Wood[1]. Avec Johnny Depp et Noel Gallagher, du groupe Oasis, elle participe au projet musical The Help Album (en faveur de l'association caritative War Child). Elle apparaît dans les clips de Stage Dolls, de Marianne Faithfull, de Robbie Williams et dans Delia's Gone et God's Gonna Cut You Down de Johnny Cash[24] ainsi que Some Velvet Morning de Primal Scream. Moss danse dans le clip I Just Don't Know What to Do with Myself, single du duo américain The White Stripes réalisé par Sofia Coppola. Elle prête également sa voix sur la chanson La Belle et la Bête des Babyshambles, et pose pour la pochette de l'album Olympia de Bryan Ferry en 2010[41]. Elle apparait plus tard dans un clip de George Michael[42],[43] et dans celui de Queenie Eye[44] de Paul McCartney.
En , peu de temps après sa rupture avec Johnny Depp[45],[24], son mode de vie l'épuise et elle entre à la Priory Clinic de Londres[46]. Au mois de janvier suivant, Kate Moss est rétablie et déclare à Vogue : « Nous avions tous pour habitude de nous saouler aux défilés. Je pensais juste que je passais un bon moment, ce qui était le cas. Mais au bout d’un moment, cela faisait trop. Pendant des années, je n’ai jamais pensé qu’il y avait quelque chose de mal à cela[11] ».
En 2002, année de naissance de sa fille[24], Kate Moss est peinte nue par Lucian Freud[47],[48]. D'autres artistes, comme Banksy, font également son portrait[49],[50]. Les contrats prestigieux continuent d'affluer : L'Oréal, les parfums Yves Saint Laurent, Missoni, Burberry, Dior, ou encore Chanel[24].
En , le tabloïd anglais The Daily Mirror publie, en couverture, une photo de Kate Moss consommant de la cocaïne, scandale largement commenté par la presse internationale[11]. L'incident lui fait perdre aussitôt certains de ses contrats[51],[52],[53]. Kate Moss, qui ne s'exprime pratiquement jamais en public et se fait rare dans les interviews, érigeant le silence en principe de vie[54], « ne jamais se plaindre, ne jamais se justifier[2] », est obligée de présenter ses excuses[11],[55]. Elle marque alors une courte pause dans sa carrière afin de suivre une cure de désintoxication[52]. Toujours en couple avec Pete Doherty, elle fait son retour dans le Vogue français qui lui consacre une édition spéciale avec quatre couvertures différentes[11],[n 12], où elle est soutenue par des personnalités comme Catherine Deneuve mais surtout par Anna Wintour[2], ses amis Alexander McQueen[n 13] et Johnny Depp ainsi que par certaines marques[56] ou magazines comme W[2]. L'année suivante, Marc Quinn expose Sphinx, une sculpture en marbre du mannequin[11] ; il réitère l'idée deux ans plus tard avec une sculpture en or[57],[58]. En 2006, les contrats reprennent à un rythme effréné[24]. Alors qu'elle est citée par le magazine Time comme étant l'une des personnes ayant « transformé le monde »[59], son statut évolue : d'icône de la mode, puis muse du pop-rock et de l'art contemporain, Kate Moss est maintenant une marque. Elle donne son nom à une ligne de parfums, ou signe des collections pour les magasins anglais Topshop. « Elle ne vend pas un produit. Le produit, c'est elle[60]. »
En 2008, selon le magazine Forbes, elle est le troisième mannequin le mieux payé au monde[61]. Kate Moss continue à multiplier les contrats, comme avec Agent Provocateur qu'elle renouvelle après une interruption[62],[63] ou les collections qu'elle créée pour la marque anglaise Topshop[n 14]. En 2009, Forbes la classe à la 1 348e place des personnes les plus riches du Royaume-Uni, et elle entre dans le Who's Who anglais[66]. Kate Moss travaille avec de nombreuses marques comme Longchamp pour laquelle elle réalise une collection de sacs[67], l'entreprise italienne Lui Jo, ou dessine des bijoux pour Fred[68]. Après 2010, elle est toujours l'un des mannequins les mieux payés au monde, en partie grâce à ses contrats avec Longchamp, Mango, la marque de maquillage Rimmel (pour laquelle elle signe une collection fin 2011), et Vogue Eyewear[2],[69]. Plus tard, elle collabore avec Ferragamo[70] et les cosmétiques Dior[71].
Depuis l'expiration de son contrat avec Calvin Klein quelques années auparavant, Kate Moss défile de moins en moins, faisant exception remarquée pour Marc Jacobs dont elle est proche et pour qui elle accepte de monter sur le podium en durant le défilé Fétichic de Vuitton[72],[73], puis de nouveau à la fin de la même année[74].
Après être apparue plus de trente fois en couverture du Vogue britannique, elle devient contributing fashion editor au sein du magazine afin de superviser un article chaque mois[75],[1], puis fait l'objet d'un reportage pour Paris Première début 2014[76] avant d'apparaitre dans Playboy.
D'un physique peu adapté au métier de mannequin, « pas de poitrine, jambes courtes, les dents déglinguées » se décrit-elle[77], elle devient rapidement célèbre pour son incarnation du waif look[78],[79],[1],[n 15] (allure d'enfant abandonnée) dont elle est le fer de lance, et symbole du mouvement Heroin chic[25],[81]. Elle est surnommée « la Brindille »[38],[82],[83],[37] à cause de son corps fin et de sa petite taille d'environ un mètre soixante-dix[15], et ce, depuis ses débuts[2]. Au cours de sa longue[84] carrière, elle devient « incontournable[1] » et pose pour les plus grands photographes de mode[15],[n 16]. Mario Testino, à qui on doit l'ouvrage Kate Moss by Mario Testino, dit que « bien qu'elle ait été énormément photographiée, elle apporte toujours quelque chose de neuf[89]. » Moss est considérée comme « un monstre sacré de l'industrie de la mode[2]. »
En 2012, l'artiste sculpteur français Fred Allard consacre une exposition à Kate Moss, intitulée « Héroïnes »[90].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Réputée pour sa vie sentimentale tumultueuse, on lui prête de nombreuses liaisons, notamment avec le photographe Mario Sorrenti pour qui elle posa nue[1] à titre privé ou pour la publicité[91], Jesse Wood (fils de Ron Wood, le second guitariste des Rolling Stones), Billy Zane, Leonardo DiCaprio, Russell Brand, Daniel Craig ou encore Evan Dando du groupe Lemonheads.
Sa relation la plus médiatisée est celle avec Johnny Depp qui dura trois ans, jusqu’à ce que ce dernier rompe en 1997. Kate Moss traversa alors une période de dépression. Le magazine Vanity Fair les avait élus « couple de la décennie ».
Depuis le , Kate est mère d’une fille prénommée Lila, dont le père, Jefferson Hack (en), est le rédacteur en chef du magazine anglais Dazed & Confused. Le couple se sépare en 2004, ils étaient ensemble depuis trois ans. Elle est aussi la marraine des deux enfants de Paul Simonon, membre du groupe The Clash et celle d'Iris Law, la fille de Jude Law et de Sadie Frost.
En 2005, c'est sa liaison avec le chanteur britannique Pete Doherty qui a le plus fait couler d'encre. Elle le rencontre pour la première fois lors d'une fête pour son 31e anniversaire en . La presse à scandale rapporte sa relation avec le rocker et pointe du doigt son goût pour la fête ainsi que sa consommation d'alcool et de cigarettes. Dévastée par des rumeurs d'infidélité, Moss quitte Doherty en 2007. Celui-ci ressortit anéanti de cette relation et continua à travers ses écrits, peintures et albums à traduire sa tristesse et son amour inaltérable pour Moss, notamment dans la chanson Sweet By And By. Quant à Kate, elle préféra l'ignorer et l'oublier malgré de nombreux amis communs. Elle fréquente alors Jamie Hince[83], guitariste du groupe The Kills, puis se marie avec lui en [92] dans l'Oxfordshire. Ils divorcent en 2016. Elle fréquente ensuite le comte Nikolai von Bismarck, un photographe[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les sources indiquent des tailles différentes : 1,68 m d'après Madame Figaro, 1,70 d'après Elle ou Le Parisien Magazine[1], 1,72 d'après les sites FMD et models.com, 1,73 d'après la page officielle de son agence de mannequinat ou un article très documenté dans Vanity Fair[2] ; la plupart des sources en anglais indiquent 5 foot 7 inches, certaines 5 foot 8 inches.
- Kate Moss fait alors la connaissance de Richard Branson alors actionnaire de l'agence de mannequins Storm ; quelques années plus tard, elle établira différents contrats avec les divisions du groupe Virgin[11].
- Cette photo — qui n'est pas la première mais celle qui l'a réellement mise en avant — de Kate Moss souriante publiée dans le numéro de juillet du magazine The Face (série de huit pages intitulée The Third Summer of Love)[14] reste, selon l'intéressée, son meilleur souvenir parmi les milliers de photos réalisées[15]. Quant à sa photo préférée, elle cite une image noir et blanc réalisée en 1993 par Mario Sorrenti[16]. Cette même année 1993, elle est de nouveau photographiée par Corinne Day à la demande de Alexandra Shulman, en culotte et t-shirt rose avec une guirlande lumineuse. La série, intitulée « Under Exposure » est publié dans le British Vogue pour illustrer un article sur la lingerie[17] ; cette image, qui à l'époque crée la polémique, est de nos jours dans la collection permanente du Victoria & Albert Museum[2]. À propos de cette série de photo qui a tant entrainée de réactions souvent très négatives, « On a étiqueté cette série de photos – et Kate par la même occasion – de tous les maux : anorexie, pornographie, pédophilie, drogue. Les quatre péchés capitaux. Certains pensent quand même que ce sont les photos les plus intéressantes que nous ayons publiées jusqu'à présent. Je savais qu'elles étaient polémiques mais j'étais loin de me douter qu'elles provoqueraient un tel débat ! raconte Alexandra Shulman », Kate Moss souligne que : « Ces photos étaient vraiment représentatives du style de Corinne. Surtout pas de glamour : des bijoux en toc – même si je ne pense pas qu'ils étaient en toc, en fait –, de grandes culottes triangles, pas de soutien-gorge, tout à fait le genre de sous-vêtements qu'une jeune fille porte chez elle. Mais faire des photos de sous-vêtements sans que la mannequin soit sexy, c'était vraiment choquant pour les gens. Si j'avais eu des gros seins et l'attitude sensuelle qui convient aux photos de lingerie, alors ça n'aurait choqué personne. Mais parce que j'étais une ado, on a dit que c'était de la pédophilie, un scandale, tout ça. C'est ridicule. Ce que je vois, moi, c'est une fille de 19 ans qui se balade chez elle en culotte. Je n'avais jamais pris d'héroïne, ça n'avait vraiment rien à voir avec moi. Corinne non plus ne prenait pas d'héroïne[2]. »
- Kate Moss fait la couverture de Photo (no 307 spécial top-models) de décembre 1993 ; elle apparait juste vêtue d'une culotte aux côtés de Carla Bruni, photographiée par Patrick Demarchelier[20].
- Karl Lagerfeld la considère comme son top-model favori des années 1990[29].
- Kate Moss apparait au milieu des années 1990 dans les premiers défilés qui ont révélé mondialement et triomphalement le nouveau directeur artistique de Gucci, Tom Ford[27].
- Entre 1988 et 2012, elle fera au moins huit fois la couverture de l'édition américaine de Vogue[32], dont une notable dès 1999 comprenant l'ancienne génération de top-models[33], ainsi que, largement soutenue par Alexandra Shulman, de très nombreuses fois la couverture de l'édition britannique, dont la première en 1993[24] par Corinne Day[34] et la trentième-et-unième en 2011.
- Kate Moss fera au moins dix-sept fois la couverture du magazine W, dont le numéro notable de septembre 2003, où quarante pages lui sont consacrées[24].
- Dont la couverture du Harper's Bazaar en novembre 1996[24] par Peter Lindbergh, qu'elle considère comme « sa favorite[36] ».
- Son style vestimentaire est régulièrement décrit par les médias ; le magazine Elle résume son style à un « slim gris, blazer noir, t-shirt et boots à talon[15] ; Madame Figaro le dépeint lors d'une interview : « Jean flare, tee-shirt blanc et blazer rouge vermillon[37] » et lui fait préciser ses pièces basiques indispensables : « les bijoux, […] le jean, le blazer et une paire de Ray-Ban[37] », alors que le Magazine du Parisien la symbolise avec « blouson de cuir/jean slim/boots[1]. » »
- Charles Pépin commente son physique : « Kate Moss n'a pas un visage ni un corps parfaits, et elle est pourtant sublime. Sa beauté nous touche, encore plus qu'un physique irréprochable, qui serait une caricature de la vie[38]. »
- Vogue Paris, no 863, décembre 2005/janvier 2006, photos de Graig McDean (en), sous la direction de Carine Roitfeld[52].
- Quelques semaines après ce scandale, le créateur Alexander McQueen porte un tee-shirt « We love you Kate » durant le final d'un défilé.
- Sa collaboration avec la marque anglaise Topshop durera plusieurs années[64] : « Pour son look, Kate Moss a même conclu un contrat avec Philip Green, propriétaire de la chaine de boutiques britanniques Topshop, de 2007 à 2010[65] ».
- C'est entre autres une photo noir et blanc de Kate alors âgée de dix-neuf ans réalisée par Mario Sorrenti qui est à l'origine de cette image d'« enfant abandonné » : waif (en)[80] en anglais.
« Moi, j'étais mince, mais c'est parce que je travaillais très dur, je faisais beaucoup de défilés. À cette période [début des années 1990], je logeais dans un B&B à Milan. Je partais au travail sans avoir mangé. J'arrivais au studio et il n'y avait rien à manger non plus. Au début, personne ne m'emmenait jamais déjeuner. Ah si, Carla Bruni, une fois. Elle était vraiment sympa. Mais sinon, personne ne me nourrissait. Je n'ai jamais été anorexique, sinon je n'aurais pas eu la force de travailler comme je le faisais[2]. »
- Photographes de mode comme Patrick Demarchelier (par exemple en 1993 pour Harper's Bazaar[15]), Albert Watson[79], Mert and Marcus (pour la campagne Louis Vuitton en 2004, le calendrier Pirelli, dans le magazine W en 2008[24] ou pour Vanity Fair[85]), Inez Van Lamsweerde and Vinoodh Matadin (par exemple pour différentes éditions de Vogue en 2008 et 2009[24]), Terry Richardson avec qui elle est amie[37] (et qui réalise la campagne de publicité pour Mango), Hedi Slimane, Juergen Teller (par exemple en 1994 pour Vogue puis pour Marie Claire Allemagne l'année suivante[15]), Mario Testino (par exemple en février 2008 avec Naomi Campbell pour la couverture de Vogue Paris[52], en septembre 2010 pour la couverture de Photo no 472, ou début 2013 en couverture de V avec Rihanna[86]) anecdotiquement le photographe « officiel » de son mariage[87], David Sims (par exemple en mars 2004 pour la couverture de Vogue Paris[52]), Steven Meisel, Peter Lindbergh qu'elle connait depuis qu'elle a dix-huit ans[84], Mario Sorrenti[88], ou Nick Knight qui est considéré comme « le photographe de mode qui a probablement pris le plus de photos de Kate Moss au monde[2] ».
Références
[modifier | modifier le code]- Gentiane Lenhard, « Kate Moss, la vraie reine d'Angleterre », Le Parisien Magazine, no 21507, , p. 48 à 53 (ISSN 0767-3558)
- Article biographique très complet doublé d'une interview in : James Fox, « Mise à nu L'énigme Kate Moss », sur vanityfair.fr, Condé Nast, (consulté le )
« Le silence de Kate Moss fait partie intégrante de son aura si particulière, qui a fait d’elle une des personnes les plus influentes du monde de la mode. […] » Comme le dit Christian Louboutin : « elle a été assez maline pour ne jamais se lancer dans des explications inutiles sur des choses qui ne concernaient pas directement son travail. Peu de gens ont ce recul. Elle porte cette part de mystère sur son visage. Elle n'a jamais commenté les périodes très douloureuses de sa vie. Il y a quelque chose d'aristocratique dans sa manière de ne jamais expliquer, de ne jamais se plaindre des épreuves qu'elle a dû traverser. »
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- (en) Fred Vermorel, Kate Moss. Addicted to Love, Omnibus Press, , p. 9-13.
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- Cette image de Kate Moss entourée de la guirlande lumineuse est analysée in : Marnie Fogg (dir.) et al. (trad. de l'anglais par Denis-Armand Canal et al., préf. Valerie Steele), Tout sur la mode : Panorama des chefs-d’œuvre et des techniques, Paris, Flammarion, coll. « Histoire de l'art », (1re éd. 2013 Thames & Hudson), 576 p. (ISBN 978-2-08-130907-4), « « Under Exposure », Vogue 1993 », p. 484 à 485
- Hélène Guillaume, « Comment une séance photo a changé la face de la mode », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », samedi 6 / dimanche 7 juin 2015, page 28.
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« Sur les podiums, la maigreur s'affiche comme un trophée. Les nouveaux mannequins, Kate Moss en tête, chasseront les idoles des années quatre-vingt des pages de mode, reléguées, riches et arrondies, aux rubriques « people ». »
- Cally Blackman (trad. de l'anglais par Hélène Tordo), 100 ans de mode [« 100 years of fashion »], Paris, La Martinière, , 399 p. (ISBN 978-2-7324-5710-9, présentation en ligne), p. 298, 313 et 367
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
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- Françoise-Marie Santucci, Kate Moss, enquête sur un mythe, Paris, J'ai lu, , 380 p., poche (ISBN 978-2-290-02737-0)
- Christian Salmon, Kate Moss Machine, Paris, Éditions La Découverte, coll. « Cahiers libres », , 150 p. (ISBN 978-2-7071-5878-9)
- (en) Laura Collins, Kate Moss : The Complete Picture, Londres, Sidgwick & Jackson Ltd, , 373 p. (ISBN 978-0-283-07063-1 et 0-283-07063-3)
Reportage
[modifier | modifier le code]- (fr) Dominique Miceli, avec le commentaire de Nicolas Rey, Looking for Kate (1re diffusion Paris Première, )
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la mode :
- [image] « Kate Moss par les plus grands photographes » sur Elle.fr
- [image] (en) « Kate Moss' Vogue covers », sur vogue.co.uk,