Aller au contenu

László Krasznahorkai

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
László Krasznahorkai
Description de l'image Krasznahorkai László (Déri Miklós).jpg.
Naissance (70 ans)
Gyula, Békés, Drapeau de la Hongrie Hongrie
Activité principale
Distinctions
Prix József Attila 1987
Prix Tibor Déry 1992
Prix Sándor Márai 1998
Prix Kossuth 2004
Prix Vilenica 2014
Prix international Man Booker 2015
Auteur
Langue d’écriture Hongrois, allemand
Mouvement Postmodernisme
Genres

Œuvres principales

Compléments

 

László Krasznahorkai, né le à Gyula (Hongrie), est un écrivain et scénariste hongrois, auteur de plusieurs dystopies. Il a signé les adaptations de ses romans, notamment Tango de Satan et La Mélancolie de la résistance, pour des films réalisés par Béla Tarr.

Fils d'un avocat et d'une fonctionnaire, il termine en 1972 des études secondaires, durant lesquelles il a reçu une formation de premier ordre en latin. De 1973 à 1976, il étudie le droit à l'Université Attila József (aujourd'hui Université de Szeged).

En 1977, il publie une première nouvelle, intitulée Tebenned Hittem, dans le journal Mozgó Világ (« Monde mouvant »). L'année suivante, il décide de poursuivre ses études, cette fois en littérature, à l'Université Loránd-Eötvös, où il soutient avec succès en 1983 une thèse sur Sándor Márai. Krasznahorkai devient ensuite éditeur, mais abandonne ce métier pour se consacrer entièrement à l'écriture.

En 1985, il publie Tango de Satan (Sátántangó) qui obtient un important succès critique. À la même époque, il amorce, en tant que scénariste, sa fructueuse collaboration avec le réalisateur de cinéma Béla Tarr.

Sa première sortie d'Europe de l'Est date de 1987, à Berlin-Ouest, pour un séjour d'un an, à la Deutscher Akademischer Austauschdienst.

La consécration internationale lui vient en 1989 avec la parution du roman La Mélancolie de la résistance (Az ellenállás melankóliája). Son ami, l'écrivain et lauréat du prix Nobel de littérature Imre Kertész affirme « Ses phrases longues et sinueuses m'enchantent. Et même si son univers peut sembler sombre par moments, on a sans cesse l'impression d'y percevoir cette transcendance qui, pour Nietzsche, représentait une forme de consolation métaphysique »[1].

En 1990, il commence ses voyages dans l'Est de l'Asie (Chine, Mongolie). En 1996, il est au Collège scientifique de Berlin.

En 2000, Krasznahorkai signe l'adaptation de ce roman pour le film Les Harmonies Werckmeister (Werckmeister harmóniák), réalisé par Béla Tarr.

Krasznahorkai reçoit le prix Kossuth en 2004 et le Prix international Booker en 2015[2]. Il est régulièrement cité parmi les auteurs susceptibles de recevoir le Prix Nobel de Littérature[1].

Romans et récits

[modifier | modifier le code]
Les œuvres de Krasznahorkai sont traduites en français par Joëlle Dufeuilly.

Recueils de nouvelles

[modifier | modifier le code]
  • Kegyelmi viszonyok (1986)
    Publié en français sous le titre Sous le coup de la grâce : nouvelles de mort, Marseille, Éditions Vagabonde, 2015 (ISBN 978-2-919067-15-2)
  • Megjött Ézsaiás (1998)[14],[15]
    Publié en français sous le titre La Venue d’Isaïe, Paris, Cambourakis, 2013 (ISBN 978-2366240023) ; réédition, Paris, Cambourakis, coll. « Irodalom », 2018, 51 pages (ISBN 978-2-36624-329-1)
  • Állatvanbent (2010)
    Publié en anglais sous le titre Animalinside, New York, New Directions, 2010 (ISBN 0956509215)
  • Megy a világ (2013)
  • Aprómunka egy palotaért (2018)
  • Mindig Homérosznak (2019)

Autres publications

[modifier | modifier le code]
  • A Théseus-általános (1993), essais et fictions
    Publié en français sous le titre Thésée universel, Marseille, Éditions Vagabonde, avril 2011, 96 pages (ISBN 978-2-919067-04-6)
  • Este hat; néhány szabad megnyitás (2001)
  • Nem kérdez, nem válaszol. Huszonöt beszélgetés ugyanarról (2012)

Prix et distinctions

[modifier | modifier le code]

Sur quelques ouvrages

[modifier | modifier le code]

Une personnalité renommée, bien que déchue, désormais plus habituée à fréquenter un bar hongrois d'une grande ville allemande, est surpris de recevoir une invitation de résidence en Estrémadure. Il accepte finalement de s'y rendre, pour une semaine, avec presque comme seule indication le souvenir d'un article de journal, concernant la mort du dernier loup d'Estrémadure ou d'Espagne, en 1985. Une expédition l'y entraîne, à la découverte d'autres vérités.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Valérie Marin La Meslée, "Nobel de Littérature ; et si c'était László Krasznahorkai ?", Le Point, 04/10/2023, lire en ligne
  2. Alison Flood, « Man International Booker prize 2015 won by 'visionary' László Krasznahorkai », sur the Guardian, (consulté le )
  3. « Note de lecture : « Tango de Satan » (László Krasznahorkai) », sur Charybde 27 : le Blog, (consulté le ).
  4. « Livres », sur lacauselitteraire.fr (consulté le ).
  5. Nils C. Ahl, « Prophète de malheur. « Guerre et Guerre », de László Krasznahorkai », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  6. « Guerre et guerre : voix sans issue », sur actualitte.com (consulté le ).
  7. « Au-delà de l'effondrement, 47 : Guerre et Guerre de László Krasznahorkai », sur juanasensio.com (consulté le ).
  8. « La Venue d'Isaïe // Guerre & Guerre », sur noosfere.org (consulté le ).
  9. « László Krasznahorkai : L’archiviste et le labyrinthe », sur linternaute.com, (consulté le ).
  10. « Guerre & Guerre », sur Guerre & Guerre (consulté le ).
  11. « Guerre et guerre : l'Apocalypse selon Lázló Krasznahorkai », sur Unidivers.fr, (consulté le ).
  12. « László Krasznahorkai, un virtuose visionnaire - Le Courrier d'Europe centrale », sur Le Courrier d'Europe centrale, (consulté le ).
  13. Nicolas Weill, « Krasznahorkai ou l’insoutenable beauté de l’art », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  14. Ingannmic,, « "La venue d'Isaïe" - László Krasznahorkai », sur blogspot.com, Blogger, (consulté le ).
  15. « La venue d'Isaïe de László Krasznahorkai », sur juanasensio.com (consulté le ).

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier | modifier le code]