Lagarde-Enval
Lagarde-Enval | |
L'église Sainte-Marie | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Corrèze |
Arrondissement | Arrondissement de Tulle |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Tulle |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Daniel Ringenbach 2019-2020 |
Code postal | 19150 |
Code commune | 19098 |
Démographie | |
Population | 821 hab. (2016 ) |
Densité | 38 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 11′ 16″ nord, 1° 48′ 30″ est |
Altitude | Min. 273 m Max. 542 m |
Superficie | 21,55 km2 |
Élections | |
Départementales | Sainte-Fortunade |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Lagarde-Marc-la-Tour |
Localisation | |
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Lagarde-Enval est une ancienne commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine. Elle est désormais rattachée à la commune nouvelle de Lagarde-Marc-la-Tour. Ses habitants sont appelés les Gardilloux.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Par décret en date du , paru au Journal officiel du , la commune de Lagarde a été autorisée à prendre le nom de : Lagarde-Enval.
LAGARDE : poste défensif
ENVAL : ce mot provient de la région. Les Romains, habitants Roche-de-Vic, appelaient « Avalences » ou « les Avalènes » ceux qui étaient en aval de leur fort. Les « Avalences » comprenaient les habitants de Lagarde, d’Albussac, de Marc-la-Tour et de Ladignac. Ce nom se retrouve dans le nom du ruisseau du village de Ceaux, « La Franche Valène » ou ruisseau de l’étang, également dans l’Avalouze.
Les Gardilloux, furent Croisés, hommes d'église, hommes de justice, ministres, fiers aventuriers sur les chemins de l'émigration à Cadix. Ils furent fidèles à leur foi catholique sous la Révolution, insoumis aux guerres de l'époque napoléonienne, héroïques à celle de 14/18, et rebelles à l'occupant nazi.
Ils se livrèrent également aux guerres de Religion, comme l'attestent une ouverture pour arquebuse ainsi que de très anciennes traces d'incendie dans la salle basse pavée du manoir de la Planche dont les premiers propriétaires furent connus vers 1385.
Le , la commune fusionne avec Marc-la-Tour pour former la commune nouvelle de Lagarde-Marc-la-Tour dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [1].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[4].
En 2016, la commune comptait 821 habitants[Note 1], en évolution de +8,03 % par rapport à 2010 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Alain Pontecorvo (1936), peintre.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur au pal d'or accompagné de six étoiles du même, rangées en pal trois à dextre et trois à senestre; à la bande de gueules brochant sur le tout. |
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Détails | Ce blason est celui du cardinal Géraud de La Garde de Daumar (mort à Avignon, le ), maître de l'ordre des Prêcheurs en 1342, fils de Bernard Ier de La Garde (mort en 1327) seigneur de La Garde et de Daumar près de Tulle. Le pape Clément VI disait qu'il était de son sang, donc un proche parent. Son frère, Étienne de La Garde, a été nommé archevêque d'Arles en . Un autre frère, Guillaume de La Garde, a été archevêque de Braga. Bernard II de La Garde, seigneur de La Garde et de Daumar, est leur frère aîné. Géraud II de La Garde, qui a fondé la branche de Saignes et de Parlan, est leur cousin[7]. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site internet officiel de Lagarde-Enval
- Lagarde-Enval sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
[modifier | modifier le code]- Frédéric Veau, « Recueil des actes administratifs n°19-2018-072 : Arrêté portant création de la commune nouvelle de Lagarde-Marc-la-Tour » [PDF], (consulté le ), p. 122-123-124.
- « Les maires de Lagarde-Enval », sur Site francegenweb, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Louis Lainé, Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, t. 6, Paris, chez l'auteur, (lire en ligne), p. 88-91.