Larnaca
Larnaca grec moderne : Λάρνακα | ||||
Administration | ||||
---|---|---|---|---|
Pays | Chypre | |||
District | Larnaca | |||
Maire Mandat |
Andreas Louroutziatis 2012 - |
|||
Démographie | ||||
Population | 77 902 hab. (2011) | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 34° 55′ nord, 33° 38′ est | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Chypre
Géolocalisation sur la carte : Chypre
Géolocalisation sur la carte : district de Larnaca
| ||||
Liens | ||||
Site web | http://www.larnaka.com/ | |||
modifier |
Larnaca (en grec Λάρνακα / Lárnaka) est une ville côtière et une commune chypriote située dans le district de Larnaca.
Dans l'Antiquité, elle est aussi connue sous le nom de Kition en grec (ou Citium en latin).
Géographie
[modifier | modifier le code]Transports
[modifier | modifier le code]La ville est desservie par l'aéroport international de Larnaca. Elle est traversée par les autoroutes A2, A3 et A5 et les routes nationales B2, B3, B4 et B5.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'ancienne Kition est probablement fondée au XIIe siècle av. J.-C. par des colons grecs. Elle fait partie des dix cités-royaumes de Chypre. La cité est détruite au XIe siècle av. J.-C. par un tremblement de terre qui détruit les murs cyclopéens. L'installation d'un comptoir phénicien au IXe siècle av. J.-C. renforce la dimension commerciale de la cité. Cette présence s'explique par le refus de Kition de participer à la révolte de l'Ionie, comme les autres cités de l'île[réf. nécessaire]. Le stratège athénien Cimon meurt pendant le siège de Kition vers 450-449 av. J.-C.
En 312 av. J.-C., le roi de Macédoine Ptolémée Sôter s'empare de Kition et met à mort Pumiathon, son dernier roi. La ville demeure sous la domination lagide jusqu'à la conquête romaine de Chypre (58 av. J.-C.)
À partir de 1571, l'île de Chypre est prise à la république de Venise par l'Empire ottoman au cours la quatrième guerre vénéto-ottomane. La cité de Larnaca dispose de son propre gouverneur, appelé Kadi. La ville devient le port marchand de l'île, et fait office d'escale obligatoire pour les navires circulant au Levant[1].
La présence du commerce et la position stratégique du lieu incitent les puissances européennes à y installer des consulats structurants les petites communautés marchandes du lieu[2].
Malgré une situation géopolitique intérieure et extérieure complexe, la ville demeure une place commerçante importante jusqu'au XVIIIe siècle[3]. Pour la France, la présence d'un consulat y est stratégique pour son insertion en Méditerranée.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Lazare qui date de la fin du IXe siècle, fut construite à l'emplacement du tombeau de Lazare de Béthanie qui, après sa résurrection, se serait rendu à Chypre, où il fut ordonné évêque par saint Barnabé et il y aurait exercé son ministère.
- La synagogue de Larnaca a été inaugurée en 2005.
- Le musée Piérides (en).
- Le site archéologique de Kition Pervolia.
-
Musée Piérides.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Zénon de Kition, philosophe, y est né.
- Demetrios Pieridis (en) (1811-1895), collectionneur d'objets anciens, un des membres fondateurs du Musée de la ville[4].
- María Élena Kyriákou, chanteuse gréco-chypriote y est née en 1984.
- Antoine Hajje, avocat et résistant français, y est né en 1904.
Randonnée
[modifier | modifier le code]Larnaca est une des extrémités du sentier de grande randonnée européen E4, l'autre se situant au cap Saint-Vincent (Portugal).
Jumelage
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Faruk Bilici, « Anna Pouradier Duteil-Loizidou (édit.), Consulat de France à Larnaca, documents inédits pour servir à l’histoire de Chypre », Cahiers balkaniques, no 41, (ISSN 0290-7402, lire en ligne, consulté le )
- Paul Duvivier, Le consulat français de Chypre à Larnaca, 1660-1710, Reims, Université de Reims, , 303 p., p. 1-265
- Lucie Bonato, « Le consulat de France à Larnaca à la fin de la Monarchie de Juillet : la correspondance de Dagobert Fourcade et Théodore Goepp (1840-1849). I. L'organisation de l'institution consulaire. La représentation du gouvernement français », Cahiers du Centre d’Études Chypriotes, vol. 33, no 1, , p. 273–303 (DOI 10.3406/cchyp.2003.1440, lire en ligne, consulté le )
- Site pieridesfoundation.com, The Piérides Family
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- (el) Site officiel
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :