Aller au contenu

Le Baiser (Tchekhov)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Baiser
Publication
Auteur Anton Tchekhov
Titre d'origine
Поцелуй
Langue Russe
Parution ,
dans Temps nouveaux no 4238

Le Baiser (Поцелуй) est une nouvelle de vingt et une pages d'Anton Tchekhov, parue en 1887.

Le Baiser est initialement publié dans la revue russe Temps nouveaux, numéro 4238, du , sous le pseudonyme An Tchkhov[1].

Le régiment d'artillerie est en manœuvre. Il fait halte au village de Mestetchki. Les dix-neuf officiers sont invités à dîner par le lieutenant-général von Rabbek, propriétaire des lieux. Le capitaine Riabovitch, le plus timide, ne sait pas quoi faire de son corps dans cette maison où ils sont invités par obligation, mais sans chaleur. Il se promène et se perd dans la maison. Dans la pénombre, il entend une voix féminine se rapprocher, deux bras qui se referment sur son cou et il reçoit un baiser.

C'est une méprise ! Et la dame s’enfuit sans être découverte. Riabovitch essaie de deviner qui elle était, et la soirée s'achève sans qu'il y parvienne.

Ce baiser va le poursuivre, l'obséder : lui qui n’y pensait jamais, se met à rêver de femme et de mariage.

Au retour des manœuvres, le régiment repasse par Mestetchki, mais Riabovitch rate l’invitation de von Rabbek.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Voir Dictionnaire Tchekhov, page 30, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010, (ISBN 978 2 296 11343 5)

Édition française

[modifier | modifier le code]