Le Monde englouti (J. G. Ballard)
Le Monde englouti | |
Auteur | James G. Ballard |
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Pays | Angleterre |
Genre | Roman Science-fiction |
Version originale | |
Langue | Anglais britannique |
Titre | The Drowned World |
Lieu de parution | Royaume-Uni |
Date de parution | 1962 |
Version française | |
Traducteur | Marie-France Desmoulin |
Éditeur | Denoël |
Collection | Présence du futur |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | 1964 |
Type de média | Livre papier |
Nombre de pages | 248 |
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Le Monde englouti (titre original : The Drowned World) est un roman de science-fiction, écrit en 1962 par James G. Ballard (Royaume-Uni). Ce livre a été publié pour la première fois en France en 1964 aux éditions Denoël avec une traduction de Marie-France Desmoulin. Une nouvelle traduction a été réalisée par Michel Pagel en 2008.
Présentation de l'œuvre
[modifier | modifier le code]Il s'inscrit dans la série des romans catastrophes, dite Les Quatre apocalypses, que l'auteur écrivit au début des années 1960. Celle-ci, outre le Monde englouti, comprend : Le Vent de nulle part (1962), Sécheresse (1965) et la Forêt de cristal (1966).
Chaque roman de cette série met en scène une catastrophe différente venant détruire la civilisation humaine :
- l'inondation dans le Monde englouti
- les tempêtes dans le Vent de nulle part
- la canicule dans Sécheresse
- la fossilisation des choses et des gens dans la Forêt de cristal.
Ce dernier roman, pour la plupart des critiques, est d'ailleurs considéré comme l'un des plus beaux qu'il ait jamais écrit.
Résumé
[modifier | modifier le code]Dans un futur proche, une série d'explosions solaires a augmenté la température de la planète et un climat tropical règne sur l'ensemble de la Terre. La faune et la flore sont revenus à ce qu'elles étaient à l'époque préhistorique, et l'homme n'a plus beaucoup de place dans ce monde surchauffé et étouffant. Ayant fui les grandes villes et les continents recouverts de vastes forêts infestées d'iguanes et de moustiques et arrosés continuellement de pluies diluviennes, les hommes vivent désormais dans des bases au Groenland, en Antarctique et dans diverses îles des pôles.
Dans ce contexte, le médecin Kerans participe à une expédition scientifique sur le site englouti d'une ancienne capitale européenne. La déliquescence d'un monde en ruine, la tentation de la régression vers un monde primitif préhistorique, la lutte perdue d'avance des hommes face à une nature sauvage et une psyché qui les conduit à leur perte sont les thèmes porteurs de cette histoire angoissante d'une humanité qui touche à sa fin.
Réception critique
[modifier | modifier le code]Ce roman a été présenté comme un grand classique de la science-fiction dans les ouvrages suivants :
- Lorris Murail, Les Maîtres de la science-fiction, Bordas, collection « Compacts », 1993
- Francis Valéry, Passeport pour les étoiles, Gallimard, Folio SF no 30, 2000
Éditions
[modifier | modifier le code]- Denoël, Présence du futur no 74, 1964, rééditions en 1973, 1980, 1983 et 1987 (traduction de Marie-France Desmoulin)
- J'ai lu, no 2667 (traduction de Marie-France Desmoulin)
- Denoël, collection Lunes d'encre no 95, suivi de Sécheresse (nouvelle traduction de Michel Pagel)
- Gallimard, Folio SF no 387, 2011 (traduction de Michel Pagel)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la littérature :
- British Library, Tapuscrit de The Drowned World