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Ligne 1 du tramway de Nice

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T1
Voir l'illustration.
Rame de la ligne 1 sur la place Garibaldi.
[[Fichier:

Henri Sappia
Comte de Falicon
Le Ray
Gorbella
Valrose Université
Borriglione
Libération
Gare Thiers
Jean Médecin
Masséna
Opéra – Vieille Ville
Cathédrale – Vieille Ville
Garibaldi
République
Palais des Expositions
Vauban
Saint-Jean d’Angely Université
Saint-Roch
Virgile Barel
Saint-Charles
Pont Michel
Hôpital Pasteur
|280px|Voir la carte de la ligne.]]

Réseau Tramway de Nice
Terminus Henri Sappia
Hôpital Pasteur
Communes desservies 1
Histoire
Mise en service
Dernière extension
Exploitant Régie Ligne d'Azur
Infrastructure
Conduite (système) Conducteur (conduite à vue)
Exploitation
Matériel utilisé Citadis 302 et 402
Dépôt d’attache Henri Sappia
Points d’arrêt 22
Longueur 9,2 km
Temps de parcours 36 min
Distance moyenne entre points d’arrêt 438 m
Jours de fonctionnement LMaMeJVSD
Lignes connexes Ligne 1 du tramway de Nice Ligne 2 du tramway de Nice Ligne 3 du tramway de Nice

La ligne 1 du tramway de Nice, appelée T1, est une ligne de transport en commun en site propre du tramway de Nice exploitée par la régie Ligne d’Azur, mise en service en 2007 et reliant le quartier de Saint-Sylvestre au quartier Pasteur de la commune de Nice, en suivant un tracé desservant le centre de la ville.

Chronologie

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Naissance du projet

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Réalisation

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Depuis la fin de service du tramway de Nice et du Littoral en 1953 et à la suite du premier choc pétrolier en 1971, Nice, comme de nombreuses autres agglomérations françaises, connaît de grands problèmes au niveau de la circulation en centre-ville. Pour y remédier, elle lance en 1987 des études sur la réalisation d'un transport en commun en site propre. Après une augmentation massive de l'offre de transport en autobus, le projet d’une ligne de tramway naît en 1998.

En 2002, la commission d'enquête donne un avis favorable au projet du tramway et la communauté urbaine Nice Côte d'Azur, qui est le maître d’ouvrage, attribue le marché de maîtrise d'œuvre et de réalisation du lot d'infrastructures à Thalès Engineering (en concurrence avec Semaly et Obermeyer)[1].

C'est en 2003 que la CANCA lance un appel d'offres pour déterminer le constructeur du tramway avec comme condition imposée une solution alternative à la ligne aérienne de contact pour la traversée des places Masséna et Garibaldi[2],[3].

Image représentant l'avenue Jean-Médecin en travaux avec les rails posés et des blocs de béton prêts à être posés.
L'avenue Jean-Médecin en travaux.

Étant plus fiable que le bus en circulation, moins cher que le métro à la construction et déclaré d’utilité publique le par le préfet des Alpes-Maritimes, les travaux commencent alors en . Le coût des travaux s'élève à 480 millions d’euros et est financé par l'État (28 millions), le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (13 millions) et le conseil général des Alpes-Maritimes (25 millions).

Le planning des travaux se fait en plusieurs étapes[4] :

  •  : déviations des réseaux au nord de Nice ;
  •  : construction du centre opérationnel du tramway ;
  •  : travaux de la plateforme du tramway ;
  •  : soudure des rails ;
  •  : livraison de la première rame ;
  •  : début des essais au nord de Nice ;
  •  : ouverture de la ligne et début des essais sur toute la ligne.

Le , la CANCA dévoile que la commission d'appel d'offres a choisi Alstom Transport comme constructeur du tramway avec son modèle Citadis pour un marché estimé à 57 millions d'euros[5].

La CANCA choisit de déléguer son service public de transport en commun (environ trois cents bus et une ligne de tramway) le en signant une convention avec à la société nouvelle des transports de l'agglomération niçoise, filiale du groupe Connex[6],[7].

Le marché de construction du dépôt d'attache et du centre de maintenance situé au nord de Nice est attribuée à Eiffage Travaux Publics, Eiffage Construction Azur, Appia Alpes-Maritimes et Spie Fondations, celui de la plate-forme du tramway et des rails à Eurovia, Vossloh et AMEC SPIE et celui de l'énergie électrique à Ineo Sclé Ferroviaire[8]. Il est construit à partir de 2004 par l'atelier de Marc Barani pour être livré deux ans plus tard en 2006[9],[10].

Il est démontré le qu'un système de fraude de la part de THEC (Thales Engineering and Consulting), filiale du groupe Thales, est établi en 2002 afin d'obtenir le marché de maîtrise d'œuvre du tramway estimé à 14,3 millions d’euros. Les personnes accusées ont été mises en examen pour corruption et abus de biens sociaux[11],[12],[13],[14],[15],[16]. La maîtrise d’œuvre est reprise un an plus tard en 2006 par Coteba[17].

Image représentant l’entrée de la crypte souterraine fermée et en travaux.
Entrée de la crypte.

Des fouilles archéologiques sont entreprises sous la place Garibaldi en même temps que les travaux du tramway et ont permis de découvrir les vestiges du Pont-Vieux (environ 230 m2) et des fortifications de la porte Pairolière (environ 2 000 m2). Afin de préserver le sous-sol de Nice, une dalle en béton est posée par-dessus les ruines pour permettre le passage du tramway et la continuité des fouilles. L'entrée de cette crypte se fait par la place Jacques-Toja[18],[19],[20].

Trois mois avant la mise en service de la ligne, la déclaration d'utilité publique est annulée par la cour administrative d'appel de Marseille concernant la prise en compte partielle d'une réserve du commissaire enquêteur relative au stationnement des riverains après la livraison du tramway[21].

Image représentant les essais sur le boulevard Jean-Jaurès avec deux tramways à l'arrêt et un homme en gilet jaune traversant la voie du tramway.
Essais sur le boulevard Jean-Jaurès.

Peu de temps après, le , le tramway effectue ses premiers tests des batteries embarquées en traversant les places Masséna et Garibaldi[22].

Mise en service

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La ligne du tramway est inaugurée le puis mise en service le , mesure 8,7 km et s'étend du nord de Nice (boulevard Comte-de-Falicon) à proximité du stade du Ray et de l'A8 jusqu'au pont Michel dans le quartier Saint-Roch.

La ligne emprunte des axes de circulation très importants tels l'avenue Jean-Médecin, artère centrale de Nice, la place Masséna, la principale place de la ville ou encore la place Garibaldi à l'est, proche du Vieux-Nice. La ligne dessert également le campus Saint-Jean d'Angély qui, selon les projets de la municipalité et de l'université Nice-Sophia-Antipolis, doit devenir un pôle important.

Extension de Pont Michel à Hôpital Pasteur

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L’étude du prolongement de la ligne est étudiée dès 2002 où plusieurs variantes sont proposées dont une avec l’utilisation d’un tram-train. La mise en service est fixée en 2010, tout comme pour la ligne 2[23].

Le , le marché de maîtrise d’œuvre est attribué au groupement Inexia, filiale de Systra[24].

En , le maire de Nice confirme l’extension de la ligne 1 vers le nouvel hôpital Pasteur[25]. La ligne est prévue d’être étendue jusqu’à la ville voisine de La Trinité. Le projet d’extension de la ligne 1, dont les travaux ont commencé en et longue d’environ 4,9 km, se fait en trois étapes[26].

Image représentant le panneau exposé à Pont Michel présentant la première phase de l’extension de Pont Michel à Hôpital Pasteur.
Panneau exposé à Pont Michel présentant la première phase de l’extension de Pont Michel à Hôpital Pasteur.

La première phase longue d’environ 450 m va de la station Pont Michel jusqu’à la prochaine station Hôpital Pasteur. Cette nouvelle station permet de desservir le quartier de Pasteur, intégré au sein d'un quartier prioritaire, ainsi que le futur hôpital Pasteur en cours de construction et dont les travaux, qui devaient se terminer à la même date que celle du tramway, se termineront en 2014. Le nombre de voyageurs quotidien supplémentaires est estimé à cinq mille d’ici 2013 soit un total de cent cinq mille[26].

Le coût des travaux s’élève à 23,9 millions d’euros et est financé par la métropole Nice Côte d'Azur avec le conseil général des Alpes-Maritimes (3 millions), l’État (2,1 millions), le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (1,6 million) et les fonds européen de développement régional (0,736 million)[27].

Les travaux, qui ont commencé en , se font en plusieurs étapes :

  1. dévoiement des réseaux (six mois) ;
  2. construction d’un nouveau pont à côté du pont René Coty[28] (douze mois) ;
  3. construction de la plateforme de circulation du tramway (onze mois) ;
  4. essais (trois mois) ;
  5. marche à blanc (deux mois).
Image externe
Essais du tramway sur l’extension

Le , le tramway fait son premier essai en partant de Pont Michel jusqu’à Hôpital Pasteur afin de tester les différents aménagements mis en place (structure porteuse du pont)[29],[30].

Le tronçon jusqu’à l’hôpital Pasteur est mis en service le pour étendre la ligne à 9,2 km[31],[32]. Par la même occasion, le nom du terminus Las Planas change pour devenir Henri Sappia[33].

Entretien des voies

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Du au , la ligne est partiellement coupée à partir de minuit entre les stations Henri Sappia et Hôpital Pasteur afin de permettre la réalisation de l’entretien des voies. Pendant cette période, pour permettre la continuité de service, les tramways ont été remplacés par des bus de substitution. À la suite d'une usure ondulatoire des rails, une meuleuse est utilisée pour nettoyer et réajuster les rails en enlevant environ 110 de métal. Le coût est estimé à environ 30 000 euros[34].

Changement de nom de station

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En 2023, à la suite de la démolition du palais des congrès et des expositions Acropolis, la station Acropolis est renommée en République[35].

Présentation

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La ligne 1 est une ligne directe du terminus de Henri Sappia à celui de Hôpital Pasteur. Le départ le plus tôt et l'arrivée la plus tardive se fait à la station Henri Sappia puisque le dépôt d'attache s'y trouve. En 2015, en direction de Hôpital Pasteur, le premier départ s'effectue à h 25 et le dernier à h 50. En direction de Henri Sappia, le premier départ s'effectue à h 10 et le dernier à h 35. Le premier départ du service de nuit s'effectue à partir de 21 h.

La ligne circule tous les jours du lundi au dimanche y compris les jours fériés excepté le 1er mai. Elle doit suivre une fréquence horaire de quatre à cinq minutes du lundi au vendredi, de cinq à six minutes le samedi et de huit minutes le dimanche et jours fériés.

La ligne est certifiée des normes NF 286 « Service de transport urbain de voyageurs »[36],[NB 1] délivrée par Afnor Certification[37] ainsi que ISO 9001 « Systèmes de management de la qualité » et ISO 14001 « Systèmes de management environnemental » délivré par l’organisation internationale de normalisation[38].

Image représentant la carte géographique de la ligne.
Carte géographique de la ligne.

La ligne présente une forme générale en « U » en commençant son trajet au nord de Nice. Henri Sappia dessert le quartier populaire de Saint-Sylvestre. La ligne passe sous le pont de l’entrée / sortie 54 de l’autoroute A8, à côté de l’église Saint-Jean-l’Évangéliste, continue sur le boulevard Comte-de-Falicon puis le boulevard Gorbella en passant à Comte de Falicon, Le Ray et Gorbella desservant ainsi le quartier du Ray avec l’ancien stade du Ray à proximité.

La ligne passe sur le boulevard Alfred-Borriglione et traverse le quartier de Valrose en passant à Valrose Université. À proximité se trouve le château de Valrose qui abrite un des campus de l’université Nice-Sophia-Antipolis. Borriglione, seule station à avoir un seul quai central au milieu des deux voies de circulation (la montée et la descente se faisant à gauche dans le sens de la marche), dessert le quartier Libération. Non loin se trouve l’église Sainte-Jeanne-d’Arc. La ligne traverse la place du général-de-Gaulle pour continuer sur l’avenue Malaussena et arriver à Libération. Les trottoirs ont été spécialement aménagés pour accueillir le marché juste à côté de la gare du Sud et de la gare de Nice CP des chemins de fer de Provence exploitant la ligne de Nice à Digne.

Gare Thiers, situé au centre de la ville, dessert le quartier Thiers et est en correspondance avec la gare de Nice-Ville en cours de restructuration afin que l’accès entre la gare et la station de tramway se fasse plus facilement. La ligne enchaîne sur l’avenue Jean-Médecin et le quartier Jean-Médecin en passant à côté de la basilique Notre-Dame puis s’arrête à Jean Médecin avec le centre commercial Nicetoile qui se trouve juste à côté ainsi que diverses enseignes de magasins.

La ligne arrive à Masséna qui est la première portion où le tramway rétracte ses pantographes pour rouler sur batteries et traverser la place Masséna et la promenade du Paillon (entre l’espace Jacques Médecin et le jardin Albert-Ier). Tout en continuant à longer la promenade d’un côté et le boulevard Jean-Jaurès de l’autre, Opéra – Vieille Ville et Cathédrale – Vieille Ville desservent le quartier du Vieux-Nice et le cours Saleya. S’ensuit la deuxième portion où le tramway doit rétracter ses pantographes pour traverser la place Garibaldi et passer à côté du théâtre national puis de la chapelle du Saint-Sépulcre pour enfin arriver à Garibaldi.

La ligne remonte le long de l’avenue de la République avec le complexe Acropolis à République et Palais des Expositions, et également le centre commercial Nice TNL. La ligne tourne sur le boulevard François-Mitterrand pour passer à Vauban puis à Saint-Jean d’Angély Université, un autre campus de l’université de Nice. La ligne tourne à nouveau pour traverser le quartier Saint-Roch via le boulevard Saint-Roch à l’arrêt Saint-Roch avec l’église Saint-Roch non loin, puis le boulevard Virgile-Barel à l’arrêt Virgile Barel. Saint-Charles dessert le quartier résidentiel de Roquebillière avec de nombreux logements sociaux dont certains classés en zone urbaine sensible.

La ligne traverse le pont Michel pour arriver à Pont Michel, seule station qui comporte trois quais, qui offre une correspondance avec la gare de Nice-Pont-Michel. Elle traverse ensuite le nouveau pont construit à côté du pont René-Coty pour passer au-dessus de la pénétrante du Paillon et du Paillon lui-même pour arriver à son terminus Hôpital Pasteur, avec juste après une des structures hospitalières du CHU de Nice.

Image représentant le plan de la ligne.
Plan de la ligne.
      Station Coordonnées Lieu Correspondances
    Henri Sappia Accessible 43° 43′ 50″ N, 7° 15′ 15″ E Le Ray, Nice
    Comte de Falicon Accessible
Fouònt dóu Temple
43° 43′ 34″ N, 7° 15′ 21″ E Le Ray, Nice
    Le Ray Accessible
Lou Rai
43° 43′ 17″ N, 7° 15′ 24″ E Saint-Sylvestre, Nice
    Gorbella Accessible
Gourbeloun
43° 43′ 04″ N, 7° 15′ 25″ E Saint-Sylvestre, Nice
    Valrose Université Accessible
San Maurici
43° 42′ 55″ N, 7° 15′ 41″ E Libération, Nice
    Borriglione Accessible 43° 42′ 43″ N, 7° 15′ 43″ E Libération, Nice
    Libération Accessible
San Miquéu
43° 42′ 33″ N, 7° 15′ 45″ E Libération, Nice Train Chemins de fer de Provence
    Gare Thiers Accessible
Béuluec
43° 42′ 20″ N, 7° 15′ 53″ E Jean-Médecin, Nice Train TGV inOui, Ouigo, Intercités de nuit, TER Provence-Alpes-Côte d'Azur
    Jean Médecin Accessible
Camplonc
43° 42′ 06″ N, 7° 16′ 02″ E Jean-Médecin, Nice Tram Ligne 2 du tramway de Nice
    Masséna Accessible 43° 41′ 54″ N, 7° 16′ 10″ E Jean-Médecin, Nice
    Opéra – Vieille Ville Accessible
Viéia Vila – Sant Eligi
43° 41′ 50″ N, 7° 16′ 23″ E Vieux-Nice, Nice
    Cathédrale – Vieille Ville Accessible
Viéia Vila – La Rouacha
43° 41′ 54″ N, 7° 16′ 36″ E Vieux-Nice, Nice
    Garibaldi Accessible 43° 42′ 06″ N, 7° 16′ 50″ E Le Port, Nice Tram Ligne 2 du tramway de Nice
    République Accessible
Pouòrta de Turin
43° 42′ 17″ N, 7° 16′ 57″ E Riquier, Nice
    Palais des Expositions Accessible
Paioun
43° 42′ 26″ N, 7° 17′ 02″ E Riquier, Nice
    Vauban Accessible
Rocabiliera
43° 42′ 36″ N, 7° 17′ 12″ E Saint-Roch, Nice
    Saint-Jean d'Angely Université Accessible
Sourgentin
43° 42′ 34″ N, 7° 17′ 24″ E Saint-Roch, Nice
    Saint-Roch Accessible
San Roc
43° 42′ 42″ N, 7° 17′ 34″ E Saint-Roch, Nice
    Virgile Barel Accessible
Mount Gros
43° 42′ 54″ N, 7° 17′ 34″ E Saint-Roch, Nice
    Saint-Charles Accessible
San Càrlou
43° 43′ 06″ N, 7° 17′ 30″ E Saint-Roch, Nice
    Pont Michel Accessible
Bouòn Viage
43° 43′ 22″ N, 7° 17′ 27″ E Saint-Roch, Nice Train TER Provence-Alpes-Côte d'Azur
    Hôpital Pasteur Accessible 43° 43′ 24″ N, 7° 17′ 07″ E Pasteur, Nice

La station République porte le nom d'Acropolis jusqu'en mai 2023, période à laquelle débute la démolition du palais des congrès Acropolis situé à proximité[39].

Aménagement

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Image représentant une station typique, ici la station Vauban, avec un abri-bus.
Station typique, ici la station Vauban.

Toutes les stations sont équipées de deux quais placés d’une part et d’autre de la voie, d’abribus avec sièges, de distributeurs automatiques de titres de transport, d’un totem construit spécialement pour l’accompagnement artistique et de caméras de vidéosurveillance. Seule la station Borriglione est équipée d’un seul quai central ; Pont Michel est équipée de trois voies. Certaines stations possèdent également un nom en niçois.

L’aménagement pour les personnes à mobilité réduite est constitué d’une surface podotactile sous la forme de clous aux abords du quai et sous la forme de lignes de chaque côté de la voie du tramway lorsque la plate-forme du tramway n’est pas séparée du trottoir par un rebord[40] ainsi que de quais construits à la même hauteur que le plancher du tramway (également plus longs que les rames à leurs mises en service pour accueillir les rames allongées de 44 m).

Des valideurs de billets ont été rajoutés plus tard sur les quais des stations Gare Thiers, Jean Médecin, Masséna et Opéra – Vieille Ville étant les stations les plus fréquentées afin que la montée des passagers dans le tramway se fasse plus rapidement.

Accompagnement artistique

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Le déploiement d'œuvres d'art tout au long de la ligne est remarquable, notamment les sculptures de personnages perchés de Jaume Plensa sur la place Masséna. Michel Redolfi a conçu le design sonore. L’artiste Benjamin Vautier dit « Ben » (qui signe aussi la signalétique visuelle des stations), Mado la Niçoise, Michael Lonsdale ont notamment prêtés leur voix aux annonces vocales à l’intérieur du tram. Les sons et voix sont différents selon les heures, les saisons, etc. Les quinze artistes choisis pour accompagner le tramway en aménageant l’espace urbain sont[41],[42] :

Auteur Intitulé Aperçu Station Réf.
Ben Calligraphie des noms de stations et plaques de pensée Toutes les stations
Michael Craig-Martin Cascade d’objets Virgile Barel [43]
Gunda Förster Blue Gare Thiers et Vauban [44]
Yann Kersalé L’amorse du bleu Jean Médecin [45]
Ange Leccia Disque solaire Henri Sappia (visible de nuit[46]) [47]
Maurizio Nannucci Découvrir différentes directions Garibaldi (retiré)
Jean-Michel Othoniel Le confident Valrose Université [48]
Pascal Pinaud et Stéphane Magnin Composition exubérante de réverbères hybrides Entre Vauban et Saint-Jean d’Angély Université [49]
Jaume Plensa Conversation à Nice Masséna [50]
Michel Redolfi Sonals Dans le tramway à toutes les stations
Emmanuel Saulnier Je vis de l’eau elle s’écoule Henri Sappia [51]
Pierre di Sciullo Totem Toutes les stations
Sarkis Les postes restantes de la Porte Fausse Entre Opéra – Vieille Ville et Cathédrale – Vieille Ville [52]
Jacques Vieille Palmiers vertigineux opalescents Pont Michel (retiré[53])

Exploitation

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Matériel roulant

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Infrastructure

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L'infrastructure qui compose la ligne est multiple.

Image représentant un rail à gorge.
Rail à gorge.

En ce qui concerne la voie, un matériau de remblai compacté est déposé au sol par-dessus lequel est établi une plate-forme d’augets préfabriqués eux-mêmes noyés dans une dalle de béton. La voie représente près de 62 000 m3 de six différents types de béton coulé et vingt-cinq mille traverses en béton préfabriqué[54]. Le matériel utilisé pour la circulation du tramway sont des rails à gorge dit « Broca » qui ont une hauteur de 152,5 mm, une gorge large de 36 mm et un écartement intérieur de la voie dite « normale » de 1 435 mm équivalent à celui de la SNCF. Les rails sont soudés entre eux par aluminothermie. En dehors des traversées routières, le revêtement de la plate-forme dans laquelle sont encastrés les rails peut être constitué de béton, de gazon, de pavés ou de galets.

Image représentant un panneau d’avertissement de passage du tramway avec la mention « DANGER TRAMWAY » accroché sur un poteau.
Panneau d’avertissement de passage du tramway.

En ce qui concerne la signalisation, le matériel utilisé est une signalisation tramway classique où se trouve tout le long de la ligne des signaux d’exploitation (feu tricolore avec SAC, limitation de vitesse, direction, énergie électrique, etc.). La conduite sur la ligne se fait en « conduite à vue ».

La traversée des carrefours avec les automobilistes n’est pas protégé par un passage à niveau mais par des signaux d’exploitation. Ceux-ci possèdent plusieurs indications : une barre horizontale de couleur blanche signale l’arrêt, un rond blanc annonce un signal d’arrêt et une barre verticale blanche la voie libre. Un système d’aide à la conduite complète ces signaux, un losange jaune signalant la prise en charge de la demande de priorité au carrefour et un point d’exclamation bleu signalant que la barre verticale va s’allumer.

Image représentant le système de batteries embarquées sur le toit du tramway et l’alimentation par la LAC via des pantographes.
Système de batteries embarquées sur le toit et alimentation par la LAC via des pantographes.

En ce qui concerne l’alimentation, elle se fait au moyen d’une ligne aérienne de contact via des pantographes, celle-ci étant alimentée par une tension continue de 750 volts assurée par le réseau EDF et distribuée via des sous-stations électriques situées d’une part et d’autre de la ligne. La traversée des places Masséna et Garibaldi se fait sans ligne aérienne de contact mais grâce à 1,5 tonne de batteries embarquées sur le toit de type nickel-métal-hydrure (NiMH)[55],[56] : les rames baissent leur pantographe et basculent leur alimentation sur les batteries à la dernière station avant chacune de ces places et effectuent l’opération inverse à la première station après ces places. Cette opération a pour but de ne pas installer de lignes aériennes de contact sur ces places historiques. Il s’agit d’une première technologique[57].

Information voyageurs

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Tout le long du parcours de la ligne ainsi que le tramway en lui-même sont équipés de différents systèmes d’information voyageurs.

Toutes les stations de la ligne sont équipées de panneaux digitaux à DEL rouges sur fond noir permettant de donner des informations aux voyageurs, excepté la station Hôpital Pasteur où les DEL sont orange. Ces panneaux disposent de trois lignes d’écriture. Le message peut être composé du nom du terminus, du temps d’attente avant la prochaine ligne, de l’heure ou de messages personnels afin de donner plus d’informations suivant la situation (perturbation, panne, accident, etc.).

Sur l’extérieur du tramway, les rames sont équipées de deux girouettes latérales à DEL orange sur fond noir avec une seule ligne d’écriture. Deux girouettes frontales à pastilles vertes sont également placées sur la partie supérieure de chaque cabine et indiquent chacune le nom du terminus vers lequel le tramway se dirige. L’intérieur des rames est équipé de panneaux digitaux à DEL vertes sur fond noir. N’ayant qu’une seule ligne d’écriture, le message alterne entre le nom de la ligne, le nom du terminus, le nom du prochain arrêt, le nom de l’arrêt actuel, l’heure, etc. Des autocollants avec des messages écrits en français, anglais et italien sont également placés à l’intérieur pour informer sur l’ouverture des portes, la vidéosurveillance, les tarifs, les règles de civilité, etc.

En , les distributeurs automatiques de titres de transport sont équipés de signalétique en braille pour indiquer le nom de la station et la direction du tramway[58],[59].

Depuis l’allongement des rames en (reconnaissables au pare-chocs de couleur jaune), les panneaux externes et internes propres au tramway ont changé d’apparence. Sur le côté extérieur du tramway, le panneau, toujours à DEL orange, permet un affichage plus large. La tête de la rame est équipée d’un panneau similaire. Le panneau intérieur est remplacé par un écran LCD. Pour optimiser l’accessibilité aux personnes handicapées, cet écran affiche les informations avec de petits ou larges caractères tout en faisant alterner le contraste entre le blanc et le gris.

À chaque station sont diffusées dans le tramway les annonces sonores, œuvre d’art intitulée Sonals de Michel Redolfi. Les annonces sonores, environ quatre cents, sont très variables. Elles sont différentes pour chaque station et varient suivant l’heure, le jour (semaine ou week-end) et la saison. Il peut être entendu le nom de la station par une voix masculine ou féminine, accompagnée ou non d’une musique ou de tonalités (cloche à l’approche d’une église à Cathédrale – Vieille Ville par exemple), diffusé dans plusieurs langues dont l’anglais et l’italien aux stations des gares (gare du Sud et gare de Nice CP, gare de Nice-Ville, gare routière), le niçois à l’approche des quartiers traditionnels ainsi qu’en français, diffusé à un volume moins fort le matin et le soir par rapport à l’après-midi, etc. La diffusion des annonces se fait dans les haut-parleurs originels en regard des portes ainsi que dans des haut-parleurs spécialement installés à proximité des baies vitrées pour que le son soit diffusé par réflexion sur celles-ci[60],[61],[62]. Suivant la période (Noël[63]) ou pendant certains événements (Nice Jazz Festival[64],[65]), de nouvelles annonces peuvent être diffusées pendant un certain temps.

Schéma détaillé du dépôt

Le centre opérationnel du tramway se trouve à la station Henri Sappia. Il a une surface totale de 65 000 m2 et sert à la gestion de la circulation du tramway ainsi qu’au remisage, à l’entretien et à la maintenance technique de la ligne.

Une station de lavage sur 950 m2 permet le nettoyage extérieur de la rame. Le centre de remisage s’effectue dans un espace de 6 500 m2 pour y ranger toutes les rames sur sept voies. L’atelier de 9 000 m2 dispose de six voies et sert aux opérations de maintenance et de réparation du matériel. Il est surplombé par le poste de commande centralisé et accompagné d’un parc relais de sept cent soixante-cinq places[10].

Maintenance

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Lors d’accidents, de fêtes, de manifestations ou d’incidents sur les voies, le trafic peut être perturbé voire interrompu. Suivant la situation, un service de bus de substitution peut être mis en place et les terminus se voir changer[66].

Tarification

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La ligne 1 utilise la même tarification que celle du réseau Lignes d'Azur. Les titres de transports s'achètent sur une carte magnétique rechargeable, et le voyage unitaire est au prix de 1,70 €.

À la mise en service de la ligne, 40 000 passagers ont utilisé une des vingt rames Alstom Citadis mises en circulation[67], proposant ainsi une fréquence de sept minutes en heures de pointe.

Six mois plus tard, ce sont 60 000 passagers qui empruntent le tramway alors que ce chiffre était prévu d’être atteint en cinq ans[56].

Depuis sa mise en place, le nombre de passagers ne cesse de croître, passant de 70 000 en 2008 à 90 000 par jour en 2011. Afin de pallier cette augmentation, huit rames sont reçues au cours de l’année 2010. La fréquence passe progressivement de sept à cinq minutes, pour atteindre quatre minutes en 2011.

En 2015, la fréquentation moyenne de la ligne en semaine est de 93 000 voyageurs par jour. Le record du nombre d'usagers sur une journée d'exploitation est enregistré le , avec 109 244 validations[68].

Fréquentation

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Fréquentation sous forme de graphique

Légende : MoyenneMaximum

Fréquentation sous forme de tableau
Année Moyenne Maximum
2007 50 000[67] ?
2008 60 000[56] 73 000 ()[69]
2009 ? ?
2010 80 000[70] 82 557 (1er semestre)[71]
2011 90 000[72] 100 706 ()[73]
2012 95 000[74] ?
2013 ? ?
2014 ? 107 612 ()[68]
2015 93 000[68] 109 244 ()[68]
2016 ? ?
2017 ? 95 963 (11 mai 2017)[71]
2018 ? ?
2019 ? ?
2020 ? ?
2021 ? ?
2022 108 000[75] ?

Parc relais

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Nom Coordonnées Nombre de places Statut
Véhicule Vélo
Henri Sappia 43° 43′ 49″ N, 7° 15′ 13″ E 765 (dont 20 PMR) Ouvert
Nice Thiers 43° 42′ 16″ N, 7° 15′ 44″ E 180 Ouvert
Palais des Expositions 43° 42′ 28″ N, 7° 16′ 51″ E 386 (dont 11 PMR) Fermeture le 31 décembre 2022
Pont Michel 43° 43′ 21″ N, 7° 17′ 25″ E 260 (dont 6 PMR) Ouvert
Vauban 43° 42′ 35″ N, 7° 17′ 12″ E 361 (dont 9 PMR) Ouvert
Pont Jumeaux[76] 1 600 (estimé) Projet (2030)
La Trinité – Anatole France[76] 250 (estimé) Projet (2030)

Projet d'extension

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Première version

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Image représentant un schéma avec les deux phases d'extension visibles en rouge pointillé.
Les deux phases d'extension visibles en rouge pointillé.

L'extension doit se poursuivre après la station Hôpital Pasteur sur la rue Maurice-Maccario puis remonter l'avenue Joseph-Raybaud et le boulevard de l'Ariane tout en longeant le Paillon jusqu'à la ville voisine de La Trinité. L'intégralité de la ligne doit être mise en service aux alentours de 2030.

De Hôpital Pasteur à L’Ariane Nord

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La seconde phase longue d'environ 3,9 km va de Hôpital Pasteur jusqu'à L'Ariane Nord et compte sept nouvelles stations.

      Station Correspondances
  x   Raybaud
  x   Hôpital Sainte-Marie
  x   Ponts Jumeaux
  x   Chênes Blancs
  x   Parc de l'Ariane
  x   Place des Sitelles
  x   L'Ariane Nord

Note[NB 2]

De L'Ariane Nord à La Trinité – Anatole France

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La troisième phase longue d'environ 530 m va de L'Ariane Nord jusqu'à la prochaine station La Trinité – Anatole France desservant ainsi la commune de La Trinité.

      Station Correspondances
  x   La Trinité – Anatole France

Note[NB 2]

Deuxième version

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L'extension de la ligne est abandonnée au profit de la création d'une ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) en 2018[77].

Troisième version

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En 2019, Christian Estrosi annonce un système de tram-train en 2026 pour 190 millions d'euros où le tramway est prolongé de la station Hôpital Pasteur jusqu'au pont passant au-dessus du boulevard Anatole-France à La Trinité, après quoi il rejoindra la voie ferrée de la ligne de Nice à Breil-sur-Roya à partir de la gare de La Trinité-Victor jusqu'à la commune de Drap[78].

Quatrième version

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En 2020, Christian Estrosi reprend l'idée initiale d'étendre la ligne actuelle du tramway en passant par le quartier de l'Ariane et plusieurs communes de la vallée du Paillon[77]. Cette extension est présentée comme une nouvelle ligne 5 indépendante de la ligne 1 divisée en trois phases : la première de la station Pont Michel au nord de l'Ariane ; la deuxième du nord de l'Ariane à la Trinité ; et la troisième, qui doit passer en souterrain, de la Trinité à Drap. Le budget est estimé à 340 millions d'euros[79].

Le tramway est utilisé à plusieurs reprises par le GIPN pour faire des démonstrations de leurs compétences lors de la journée de la sécurité intérieure[80],[81],[82].

Notes et références

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Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Tramway de Nice » (voir la liste des auteurs).
  1. Les caractéristiques certifiées sont l’accueil, le confort, la disponibilité des équipements, l’information, la netteté et la propreté des installations, la netteté et la propreté des modules de transports, la régularité et la ponctualité pour les lignes de bus, tramway, navette automatiques et RER, l’attente des trains pour le métro ainsi que la sécurité et les contrôles.
  2. a et b Les informations ne sont données qu’à titre indicatif.

Références

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  2. Thierry Devige-Stewart, « Tramway de Nice : lancement du marché du matériel roulant », sur Le Moniteur, (consulté le ).
  3. Thierry Devige-Stewart, « Tramway de Nice: appels d’offres en cours », sur Le Moniteur, (consulté le ).
  4. « Dates et chiffres clés »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tramway.nice.fr (consulté le ).
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  6. Thierry Devige-Stewart, « ST2N proche d’emporter l’exploitation du réseau de transport en commun de l’agglomération niçoise », sur Le Moniteur, (consulté le ).
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  12. AFP, « Tramway de Nice : une filiale de Thales condamnée pour corruption », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  13. [vidéo] Nice - Tramway : procès pour corruption et favoritisme sur Dailymotion.
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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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