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Madeleine Barbulée

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Madeleine Barbulée
Madeleine Barbulée en 1945 (Studio Harcourt)..
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière d'Anisy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marie-Madeleine Eugénie BarbuléeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Période d'activité

Marie-Madeleine Eugénie Barbulée dite Madeleine Barbulée, née le à Nancy et morte le à Paris, est une actrice française.

Issue d'une famille bourgeoise catholique, Madeleine Barbulée est née à Nancy où son père, Paul Barbulée, officier d'artillerie[1], est alors en poste. Sa mère, Marie Lavocat, aime, pour se distraire, faire du théâtre amateur et Madeleine aura son premier emploi sur scène à l'âge de trois ans. Enfant, elle participe avec bonheur aux petites pièces données par le patronage. Pendant ses études universitaires de lettres, elle suit en parallèle des cours d'art dramatique. Elle obtient un premier prix de conservatoire en comédie et en diction.

En jouant pour le Théâtre de l'Oncle Sébastien de Léon Chancerel[2], elle découvre un théâtre pour l'enfance animé de beaucoup d'improvisation, dans le style de la commedia dell'arte.

Elle participe à une tournée en 1936 puis regagne sa ville natale et met en scène Images de Jeanne d'Arc, avec le GEC de Nancy.

Jain en 2012. Madeleine Barbulée durant les années 1930.

De 1940 à 1942, elle fait partie de la compagnie réunie à Uriage-les-Bains par deux anciens Comédiens-routiers : Olivier Hussenot et Jean-Pierre Grenier. La troupe itinérante, patronnée par Jeune France, présente ses spectacles dans les Chantiers de la jeunesse française de la zone libre. En 1943, Madeleine Barbulée devient auteur comédienne, elle qui avait déjà travaillé avec eux pour les Comédiens Routiers, et qui jouera également pour leur compagnie à venir[3]. Avec Maurice Jacquemont, metteur en scène, elle crée la pièce La Comédie des Enfants qu'elle vient de signer. Elle continuera à écrire des pièces pour enfants qui seront jouées en France et à l'étranger dont Capucine en 1946.

Elle joue dans 150 pièces de théâtre, dont la création de sept pièces de Jean Anouilh, et tourne dans 300 films.

Il faut également ajouter la radio et la télévision. Elle participe à de nombreuses séries pour la télévision, plusieurs épisodes des Cinq Dernières Minutes avec Raymond Souplex, de Maigret auprès de Jean Richard, de Médecins de nuit, ou des téléfilms comme Les demoiselles de Suresnes de Pierre Goutas, Papa poule de Roger Kahane. Sa dernière apparition à l'écran eut lieu en octobre 2000 dans Mémoire en fuite de François Marthouret.

Elle prête sa voix au personnage de la mère de l'ourson Colargol dans les disques 45 tours sortis dans les années 1960.

Artiste complète, écrivain, dramaturge, elle dessinait, s'essayait à l'aquarelle, au fixé sous verre et créait des modèles de tapisseries à points comptés qu'elle brodait dans ses loges. Collectionneuse d'art religieux, elle acheta et restaura une chapelle désaffectée près du Neubourg, dans l'Eure, où des années de chine trouvent un cadre à leur mesure.

Comme l'a écrit Catherine Tasca dans son hommage à Madeleine Barbulée du  : « Elle n'a pas manqué les rendez-vous de son temps, et je salue particulièrement son engagement et son courage dans la Résistance. » On se rappellera en effet, qu'en pleine occupation allemande, elle a parcouru la France à bicyclette pour servir de « boîte aux lettres » d’un maquis à l’autre.

Ses amis, ses cousins et ses nombreux filleuls l'appellent affectueusement Bulette. Elle habita un petit appartement de l’île Saint-Louis. Elle partageait son appartement de la Rue Lentonnet dans le neuvième arrondissement de Paris avec sa sœur Janine Barbulée, de deux ans sa cadette, pianiste et ancienne collaboratrice d'Albert Lévêque, musicologue spécialiste de Jean-Sébastien Bach. Elle meurt le à 90 ans dans le 9e arrondissement de Paris[4].

Elle repose au cimetière d'Anisy dans le Calvados auprès de sa sœur et de ses parents.

Filmographie

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Années 1940

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Années 1950

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Années 1960

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Années 1970

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Années 1980

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Années 1990

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Publications

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  • Capucine[5], éd. Bordas, Paris, 1946.
  • Séraphine, éd. Billaudot, Paris, 1955.

Notes et références

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  1. Who's Who in France, dictionnaire biographique, 1992-1993. Éditions Jacques Lafitte 1992
  2. Maryline Romain, Léon Chancerel: portrait d'un réformateur du théâtre français (1886-1965) éd. L'âge d'homme, 2005
  3. Cf. « Histoire de la compagnie Grenier-Hussenot »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) consultation du 4 juin 2010.
  4. Fichier MatchID
  5. Pièce jouée à la Comédie des Champs-Elysées

Bibliographie

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  • Maryline Romain, « Madeleine BARBULÉE (1910) », dans Geneviève Poujol, Madeleine Romer, Dictionnaire biographiques des militants : XIXe - XXe siècles : de l'éducation populaire à l'action culturelle, Paris, L'Harmattan, , 411 p. (ISBN 2-7384-4433-4), p. 29-30

Liens externes

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