Manon Aubry
Manon Aubry | |
Manon Aubry en 2019. | |
Fonctions | |
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Co-présidente du groupe de la Gauche au Parlement européen | |
En fonction depuis le (5 ans, 4 mois et 6 jours) |
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Avec | Martin Schirdewan |
Législature | 9e et 10e |
Prédécesseur | Gabriele Zimmer |
Députée européenne | |
En fonction depuis le (5 ans, 4 mois et 22 jours) |
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Élection | 26 mai 2019 |
Réélection | 9 juin 2024 |
Circonscription | France |
Législature | 9e et 10e |
Groupe politique | GUE/NGL |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Fréjus (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | LFI (depuis 2018) |
Diplômée de | Institut d'études politiques de Paris |
Profession | Humanitaire, enseignante |
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Manon Aubry, née le à Fréjus (Var), est une militante associative et femme politique française.
Elle est porte-parole de l'organisation non gouvernementale Oxfam France sur les questions de lutte contre l'évasion fiscale et les inégalités sociales, jusqu'en .
Elle devient députée européenne lors des élections européennes de 2019 en tant que tête de liste de La France insoumise (LFI), parti auquel elle adhère l'année précédente. Elle est ensuite élue coprésidente du groupe de la Gauche au Parlement européen. Durant son mandat, elle siège à la commission des affaires économiques et monétaires, à la commission des affaires juridiques et à la commission du développement du Parlement européen.
Elle est à nouveau tête de liste pour les élections européennes de 2024, au cours duquel son parti obtient neuf sièges au Parlement européen.
Situation personnelle
Famille
Manon Aubry est née le à Fréjus (Var)[1]. Elle est la fille de Bruno Aubry, journaliste, auteur, enseignant et membre du cabinet du président de la communauté du pays d'Aix[2] et de Catherine Poggi-Aubry[3],[4],[5], journaliste et militante politique[6] d'origine corse. Son grand-père maternel, Modeste Poggi (1928-2018), est un militant de gauche à Bonifacio[7],[8].
Engagée au Parti de gauche depuis 2015, sa mère représente La France insoumise aux élections législatives de 2017 dans la cinquième circonscription du Var et figure en 59e position sur la liste LFI menée par sa fille aux élections européennes de 2019[9].
Études et débuts militants
Elle étudie au lycée Saint-Exupéry de Saint-Raphaël (Var) en même temps que David Rachline, futur maire Front national de Fréjus, sa ville natale[3].
En 2005, elle milite pour le non au référendum sur le traité constitutionnel européen et s’oppose à la loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école[10]. Elle participe en 2006 au mouvement contre le contrat première embauche (CPE), organise la contestation et le blocage de son lycée à Saint-Raphaël[11] et est élue en tant que lycéenne au Conseil supérieur de l'éducation[12].
Elle est diplômée en affaires internationales et droits de l'homme de Sciences Po Paris. Au cours de ses études, elle est visiting student à l'université de Sydney et à l'université Columbia[13]. À Sciences Po, elle préside en 2009 la section locale de l'Union nationale des étudiants de France (UNEF)[14], où milite également le futur Premier ministre Gabriel Attal[15], et assure la fonction de vice-présidente étudiante au conseil de direction de l'école[16].
Elle affirme avoir « voté Hollande » au second tour de l'élection présidentielle de 2012 « comme beaucoup de gens de gauche dans notre pays, parce qu'on en avait marre de la droite et qu'on ne voulait plus de Nicolas Sarkozy notamment »[17].
Pratique sportive
Durant le lycée, elle pratique la natation en compétition[18],[19]. Puis, elle joue au water-polo à l'Association Montmartre natation sauvetage et son équipe remporte en 2019 le championnat régional[11].
Parcours professionnel
Une fois diplômée, elle travaille dans le secteur humanitaire à Médecins du monde au Liberia puis pendant près de deux ans en République démocratique du Congo, où elle intervient pour l'ONG The Carter Center travaillant notamment sur la violation des droits humains par les entreprises minières[20].
En 2014[19], Manon Aubry devient membre de l'association Oxfam France où elle est responsable du plaidoyer « justice fiscale et inégalités »[21],[22] jusqu'en [23]. Elle écrit plusieurs rapports sur l'évasion fiscale, les inégalités et le partage des richesses au sein des grandes entreprises[19].
Elle est enseignante à Sciences Po Paris en droits de l’homme[24] depuis 2014. Elle fait partie de l'équipe pédagogique de la clinique du droit Human Rights, Economic Development and Globalization de Sciences Po de 2017 à 2023[25][source secondaire souhaitée].
Parcours politique
Tête de liste LFI aux européennes de 2019
Le , Manon Aubry est désignée par le comité électoral de La France insoumise (LFI) comme tête de liste du mouvement aux élections européennes de 2019[26]. À cette occasion, elle rejoint LFI[27].
Députée européenne
Le , elle est élue au Parlement européen. Sa liste recueille 6,3 % des suffrages exprimés et obtient ainsi six des 74 sièges français[28]. Elle arrive en cinquième position, derrière le Rassemblement national (23,3 %), la coalition La République en marche-MoDem-Agir (22,4 %), Europe Écologie Les Verts (13,5 %) et Les Républicains (8,5 %)[29].
Elle préside à partir du , avec l'Allemand Martin Schirdewan, le groupe confédéral GUE/NGL au Parlement européen, devenu « Groupe de la gauche » en 2020. Elle devient la plus jeune présidente de groupe de l'histoire du Parlement européen[13],[30]. Elle est la seule Française à siéger au sein de la conférence des présidents du Parlement européen[31]. Elle coordonne également le groupe de la Gauche dans la commission des affaires juridiques, et siège dans la commission du développement, la commission des affaires économiques et monétaires[30], et dans la sous-commission à l'évasion fiscale créée pendant la mandature[32].
Elle est vice-présidente de l’intergroupe Green New Deal et de celui sur l’économie sociale et solidaire au Parlement européen[33].
En , elle dénonce l'opacité de la procédure de contrôle des conflits d'intérêts des candidats aux postes de commissaires européens[34]. Elle défend par la suite la création d’une autorité éthique indépendante chargée du contrôle des conflits d’intérêt[35] et la proposition est inscrite dans la lettre de mission de la commissaire aux valeurs et à la transparence en [36].
En , elle initie un périple à vélo, intitulé « 1 000 bornes dans une Europe en berne », dans l’objectif d’aller à la rencontre des citoyens engagés, pour combler la déconnexion entre les institutions européennes et la réalité[37]. La première série d’étapes se déroule dans le sud de la France entre Marseille et Nice à la rencontre de militants politiques, syndicalistes, associatifs et activistes, d’associations paysannes ou de secteurs mobilisés sur les questions environnementales[37]. Elle se voit refuser l’accès pour inspection des locaux de la Police aux frontières de Menton où se trouvaient détenus des dizaines de migrants[38].
Le , elle reçoit un blâme de la part de David Sassoli, président du Parlement européen, pour avoir, dans une vidéo diffusée sur son compte Twitter, incité les membres d'Extinction Rebellion à occuper le Parlement européen[39]. Elle défend à cette occasion les actions de désobéissance civile comme indispensables pour pousser les élus à agir face à l’urgence climatique[40].
Le , elle est verbalisée à Calais aux côtés d’autres députés nationaux (Mathilde Panot, Ugo Bernalicis) lors d’une distribution alimentaire qui dénonçait un arrêté préfectoral interdisant les actions de solidarité auprès des migrants. Elle reçoit une amende de 132 € pour cette infraction et dépose un recours en justice aux côtés des autres élus présents pour dénoncer l’introduction de ce « délit de solidarité »[41].
En , durant un débat télévisé avec Florence Portelli à l'occasion duquel elle s'emporte contre le racisme pratiqué aujourd'hui contre les personnes d'origine arabe et subsaharienne et le degré de gravité particulier que sa vision des choses associe aux expériences systématiques de la haine vécues par ces populations, elle crée la polémique en affirmant que traiter une personne d'origine italienne de « sale macaroni » ne relèverait pas du racisme. Elle l'affirme en ces termes après avoir nié l'existence de tout racisme antiblanc, notamment le degré de gravité ou même la nature raciste des violences verbales liées à la couleur de peau blanche que son interlocutrice déclare avoir subies, puis après avoir entendu cette interlocutrice évoquer en retour l'hostilité xénophobe entre Blancs sur la base de sa propre expérience familiale en France, et demander si ce n'est donc pas du racisme. Elle revient ensuite sans excuses sur ses propos dans la nuit[42].
Elle prend position au Parlement européen contre l’évasion fiscale des multinationales et le rôle joué par les paradis fiscaux européens en particulier[43]. Le , pour le départ de Jean-Claude Juncker à la tête de la commission européenne, elle lui offre un cadeau symbolique rempli de faux billets de 500 € pour symboliser son rôle joué dans le scandale d’évasion fiscale des Luxembourg Leaks et fustiger un mandat axé sur les grandes entreprises et émaillé de scandales d’évasion fiscale[44]. À l’occasion des négociations sur la directive européenne sur la transparence fiscale, elle est l'une des nombreuses personnalités politiques à réagir au communiqué du CCFD-Terre Solidaire, d'Oxfam France et de Transparency International France affirmant que le document précisant la position française a été « rédigé en partie par le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) »[45].
Le , à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, elle arbore la tenue de Rosie la riveteuse, image de la pop culture américaine utilisée par les militantes féministes[45]. Le , à l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, elle déroule dans l'hémicycle une banderole recensant les victimes de féminicides en France au cours de l’année 2020 et prononce les noms de ces 132 femmes[46].
Elle est à l’initiative d’une proposition de directive européenne sur le devoir de vigilance européen dans l’objectif de rendre juridiquement responsables les multinationales qui commettent des violations des droits humains ou détruisent l’environnement dans leurs chaînes d'approvisionnement[47].
En , elle réclame davantage de transparence lorsque des contrats relatifs aux vaccins lors de la pandémie de Covid-19 sont rendus publiques aux députés européens[48]. Le , Manon Aubry et le groupe de la Gauche obtiennent le vote au Parlement européen d’un amendement en faveur de la levée des brevets sur les vaccins contre le Covid[49].
En , elle interpelle le Premier ministre du Luxembourg au Parlement européen, qu’elle accuse d’être à la tête d’« un paradis fiscal qui organise au cœur de l’Europe un vol en bande organisée »[50].
Le , elle s'entretient avec la journaliste Rachel Garrat-Valcarcel au Hang'art (café-restaurant du 19e arrondissement de Paris) et lui annonce qu'elle sera de nouveau la tête de liste de La France insoumise aux élections européennes. L'entretien est publié le lendemain dans 20 Minutes[51].
En , Valérie Hayer, tête de liste de la majorité présidentielle, annonce porter plainte pour diffamation contre Manon Aubry à la suite de la publication d'un tweet où cette dernière accuse Valérie Hayer, ainsi que d'autres eurodéputés, d’être « payés par des entreprises, des lobbys ou des États étrangers » en plus de leur « indemnité d’élu ». Selon Manon Aubry, les sommes concernant Valérie Hayer pourraient aller « entre 12 000 à 60 000 euros ». L'élue mayennaise se défend en précisant que les seuls revenus supplémentaires qu'elle a touchés durant son mandat sont ceux liés à son mandat de conseillère départementale jusqu'en [52],[53],[54].
Le , la liste qu'elle conduit aux élections européennes arrive en quatrième position du scrutin en France, avec 2,4 millions de voix et 9,89 % des suffrages exprimés[55], ce qui lui permet d'obtenir 9 sièges au parlement européen[56]. Elle améliore ainsi son score de plus d'un million de voix par rapport à 2019 et arrive en tête des urnes dans trois départements : la Seine-Saint-Denis (37,13 %), le Val-de-Marne (21,19 %) et la Martinique (18,6 %)[57],[58].
En , elle est notamment élue comme première vice-présidente de la Commission du commerce international du Parlement européen, soutenue par son groupe The Left[59].
Prises de position
Invasion de l'Ukraine par la Russie
En 2024, elle défend une issue diplomatique à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, appelant à négocier la paix ainsi que des référendums d'autodétermination en Crimée et dans le Donbass[60].
Abrogation de la circulaire interdisant l'abaya dans les établissements publics
Le , elle réaffirme la position de La France insoumise en faveur de l'abrogation de la circulaire du , qui interdit le port de l'abaya ou du qamis dans l'enceinte des écoles, collèges et lycées publics[61]. Elle précise néanmoins que ce n'est pas « la première des priorités » selon elle[61].
Résultats électoraux
Élections européennes
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste.
Année | Parti | Circonscription | Voix | % | Rang | Sièges | Groupe | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2019[62] | LFI | France | 1 428 548 | 6,31 | 5e | 6 / 79 |
GUE/NGL | |
2024[63] | 2 448 703 | 9,89 | 4e | 9 / 81 |
Publications
- (en) Cordes, K. Y., Szoke-Burke, S., Bansal, T., Aubry, M., Le Louarn, A., Perelman, J., & Poirot, M., « A collaborative approach to human rights impact assesments », sur academiccommons.columbia.edu, Bibliothèques de l'Université Columbia, .
Filmographie
- Elle fait une brève apparition dans la série télévisée franco-germano-belge (saison 3) Parlement (2023), où elle interprète son propre rôle de députée européenne.
- Le compromis - Dans les coulisses du pouvoir, film documentaire de Fanny Tondre (2024). Le film suit le combat de trois eurodéputées, dont Manon Aubry, pour faire adopter par le Parlement européen une loi sur le devoir de vigilance des entreprises[64].
Notes et références
- Josian Bonnouvrier, « Tout savoir sur Manon Aubry, tête de liste LFI aux élections européennes », CNews, (consulté le ).
- « Bruno Aubry », sur Babelio (consulté le ).
- Robin Verner, « Européennes: Manon Aubry, la nouvelle figure insoumise », BFM TV, (consulté le ).
- Mathilde Cousin, « Européennes : quatre parents ou proches de Mélenchon et Aubry figurent bien sur la liste de LFI, et le site du parti n’indique pas ces liens », 20 Minutes, (consulté le ).
- « Élections européennes, LA FRANCE INSOUMISE, liste des candidats », sur Politologue.com (consulté le ).
- Prisma Média, « Manon Aubry : qui est la mère de la candidate insoumise aux européennes ? - Gala », sur Gala.fr, (consulté le ).
- J.-M.R., « Une jeune Bonifacienne tête de liste de La France Insoumise », Corse-Matin, (consulté le ).
- Rémy Dodet, « Manon Aubry, la carte jeune de Mélenchon », L'Obs, (consulté le ).
- « Européennes : la mère de Manon Aubry, tête de liste LFI, figure-t-elle aussi sur la liste? », Libération, (consulté le ).
- Laïreche 2018.
- « Bulletin officiel n°17 du 26 avril 2007 », sur education.gouv.fr (consulté le ).
- Sabine Syfuss-Arnaud, « Qui est vraiment Manon Aubry,"l'activiste" du parlement européen ? », Challenges, (consulté le )
- Louise, « Élections syndicales 2009 : L’UNEF », sur lapeniche.net, .
- « Manon Aubry et Gabriel Attal ont-ils milité ensemble à Sciences-Po ? », Checknews, sur Libération, (consulté le ).
- https://www.sciencespo.fr/sites/default/files/pv/1890_1_9-02-09.pdf.
- « La grande interview : Manon Aubry », CNews, (consulté le ).
- « Les performances pour : Aubry Manon (1989) », sur ffn.extranat.fr, Fédération française de natation.
- Robin Prudent, « Militante à l'Unef, porte-parole d’Oxfam… Sept choses à savoir sur Manon Aubry, tête de liste de La France insoumise aux européennes », sur francetvinfo.fr, 20 mai 2019 (consulté le 22 mai 2019).
- « Manon Aubry Responsable de plaidoyer justice fiscale & inégalités à Oxfam », sur ideas4development.org, ID4D.
- « Biographie de Manon Aubry », sur France Culture.
- « Vers un monde de plus en plus inégal ? », sur iris-france.org, (consulté le ).
- « Communiqué Oxfam France », sur Oxfam France, .
- « Manon Aubry : podcasts et actualités », Personnes, sur Radio France (consulté le ).
- « La clinique : Human rights, economic development and globalization (HEDG) », sur sciencespo.fr (consulté le ).
- Anne-Charlotte Dusseaulx, « Européennes : Manon Aubry, porte-parole d'Oxfam France, sera tête de liste de La France insoumise », Le Journal du dimanche, (consulté le ).
- Marianne Lecach, « Manon Aubry, l’insoumise qui veut changer l’Europe », sur Valeurs actuelles (consulté le ).
- Ministère de l'Intérieur, « Élections européennes de 2019 : France Entière », sur archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats nationaux France | Résultats des élections 2019 | Résultats des élections européennes 2019 | Parlement européen », sur resultats-elections.eu (consulté le ).
- « À 29 ans, Manon Aubry devient la plus jeune présidente d'un groupe parlementaire », L'Express, (consulté le ).
- Jean Comte, « Au sein des institutions européennes, l’influence en progression, mais encore inégale, de la France », sur Contexte, (consulté le ).
- « Membres | Accueil | FISC | Commissions | Parlement européen », sur europarl.europa.eu (consulté le ).
- « Intergroupes », sur Intergroupes (consulté le ).
- Antoine Terrel, « Thierry Breton candidat à la Commission européenne : "Emmanuel Macron joue avec le feu", dénonce Manon Aubry », Europe 1, (consulté le ).
- « Manon Aubry veut mieux contrôler les activités de lobbying au Parlement », sur 20 Minutes, (consulté le ).
- Ursula von der Leyen, « Mission letter for Věra Jourová, Vice-President for Values and Transparency », sur Commission Européenne, (consulté le ).
- « La Varoise Manon Aubry (LFI) va parcourir « 1 000 bornes » à vélo à la rencontre des citoyens européens », Var-Matin, (consulté le ).
- « Migrants : Manon Aubry interdite d'accès au centre d'accueil de la Police aux frontières de Menton », sur France info, (consulté le ).
- « Manon Aubry incite Extinction Rebellion à occuper le Parlement européen et reçoit un blâme », Huffingtonpost, (consulté le ).
- « Manon Aubry (LFI) : "C'est le rôle d'une députée européenne d'être à l'écoute de la société civile" », sur France inter (consulté le ).
- « Calais : trois députés LFI verbalisés pour avoir donné à manger à des migrants », sur RTL (consulté le ).
- « "Sale macaroni" : l'élue "insoumise" Manon Aubry reconnaît qu'il s'agit d'une "insulte raciste" après avoir défendu le contraire », sur France Info, (consulté le ).
- G20 Finances : taxer les multinationales à "15%, ce n'est pas suffisant si on veut enrayer l'évasion fiscale", estime l’eurodéputée LFI Manon Aubry , Franceinfo, 10 juillet 2021
- « Manon Aubry a offert un cadeau de départ à Jean-Claude Juncker », Huffingtonpost, (consulté le ).
- « Le Medef a-t-il écrit la position de la France sur la transparence fiscale? La gauche demande des comptes », Huffingtonpost, (consulté le ).
- « Au Parlement Européen, Manon Aubry fait le décompte glaçant des victimes de féminicides en France », Huffingtonpost, (consulté le ).
- Devoir de vigilance des entreprises : « Une vraie révolution juridique » selon Manon Aubry, L'Humanité, Jean-Jacques Régibier, 7 juin 2023.
- « VIDEO. Vaccins : "Il y a des mentions rayées" sur les contrats "parce qu'il y a des secrets industriels", assure Clément Beaune », sur France info, (consulté le ).
- Vaccins contre le Covid-19 : le Parlement européen en faveur d’une levée des brevets, Le Monde, 10 juin 2021
- Manuel Santos, « Xavier Bettel et l’évasion fiscale : la passe d’armes qui passe mal » [html], sur Le Quotidien indépendant Luxembourgeois, (consulté le ).
- Rachel Garrat-Valcarcel, « Européennes 2024 : « Je lance un appel aux orphelins de la Nupes »… L’insoumise Manon Aubry officialise sa candidature », 20 Minutes, (consulté le ).
- Ouest-France, « Européennes 2024 : Valérie Hayer va porter plainte contre Manon Aubry pour diffamation », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
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- Fanny Rocher, « Résultats élections européennes: le RN arrive en tête avec 31,7%, Renaissance deuxième avec 14,9% », BFM TV, (consulté le ).
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- « Résultats des élections européennes 2024 : ces cinq départements où le RN n’est pas arrivé en tête », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- Hugo Palacin, « Parlement européen : qui sont les eurodéputés français présidents et vice-présidents de commissions parlementaires ? », sur Touteleurope.eu, (consulté le ).
- « Ukraine : Manon Aubry lassée d'une "soi-disant ambiguïté" de LFI à l'égard de Vladimir Poutine », sur France info, (consulté le ).
- Alexis Delafontaine, « Le Nouveau Front populaire au révélateur de la radicalité de LFI : l'exemple du port de l'abaya à l'école », Europe 1, (consulté le ).
- « Résultats des élections européennes 2019 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Publication des candidatures et des résultats aux élections européennes 2024 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Le compromis - Dans les coulisses du pouvoir », sur Arte France (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des députés européens de France de la 9e législature - Liste des députés européens de la 9e législature
- Liste des députés européens de France de la 10e législature - Liste des députés européens de la 10e législature
Liens externes
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- Député européen élu en France 2019-2024
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- Membre de la conférence des présidents de la 10e législature
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- Étudiant de l'université de Sydney
- Étudiant de l'université Columbia
- Élève de l'Institut d'études politiques de Paris
- Élève du lycée Antoine-de-Saint-Exupéry de Saint-Raphaël
- Naissance en décembre 1989
- Naissance à Fréjus