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Marine nationale tunisienne

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Marine nationale tunisienne
Image illustrative de l’article Marine nationale tunisienne
Insigne de la Marine nationale tunisienne.

Création 1958
Pays Drapeau de la Tunisie Tunisie
Allégeance Armée tunisienne
Branche Mer
Commandant Contre-amiral Adel Jhèn[1] (chef d'état-major)
Pavillon

La Marine nationale tunisienne est la marine de guerre de la Tunisie et l'une des composantes des forces armées tunisiennes. Elle est fondée en 1958, deux ans après que la Tunisie regagne son indépendance de la France.

L'histoire de la Marine nationale tunisienne prend racine dans l'héritage de la flotte carthaginoise[2].

  • Souveraineté et défense des intérêts nationaux ;
  • Sûreté et sécurité maritimes ;
  • Sauvegarde des personnes et des biens ;
  • Protection de l'environnement, des ressources et du patrimoine marin.

Bases et organisation

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La marine nationale tunisienne dispose de quatre bases navales principales : Bizerte, Kélibia, Sfax et La Goulette[3].

Ces bases ont pour mission d'accueillir les bâtiments stationnés ou de passage et de leur fournir le soutien. À ces bases, s'ajoutent des installations diverses réparties sur tout le territoire.

Commandos marine

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Les commandos marine sont les commandos de la marine nationale tunisienne, des combattants d'infanterie navale formés, entraînés et équipés pour des opérations spécifiques et ciblées. Ils comprennent deux régiments opérationnels, le 51e et le 52e, dont une composante opérations spéciales dénommée SOMTG (Special Operations Maritime Task Group)[4],[5].

Équipements

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À l'automne 1959, l'aviso Chevreuil, déclassé, est racheté par la Tunisie[6]. Il est remis par la France au gouvernement tunisien le dans le port de La Goulette[7]. Bâtiment de la jeune Marine nationale tunisienne, il est renommé Destour, puis utilisé comme navire-école[6].

En date de 2020, ses plus grands navires sont quatre patrouilleurs hauturiers type MSOPV 1400 de 72 m de long, conçus par le groupe néerlandais Damen et réalisés dans son chantier de Galați en Roumanie ; ils sont livrés entre 2018 et 2019[8].

Elle bénéficie[Quand ?] des équipements suivants[9] :

P510 Giscon.
  • Bateaux lance-missiles
    • 3 Classe La Galite (Combattante-3), 56 m
      • P501 : La Galite
      • P502 : Tunis
      • P503 : Carthage
    • 3 P-48, 48 m
    • 6 Classe Albatros (type 143B), 58 m
      • P505 : Hamilcar (ex Sperber)
      • P506 : Hannon (ex Greif)
      • P507 : Himilcon (ex Geier)
      • P508 : Hannibal (ex Seeadler)
      • P509 : Hasdrubal (ex Habicht)
      • P510 : Giscon (ex Kormoran)
    • 3 Classe Bizerte (P-48), 48 m
      • P301 : Bizerte
      • P302 : Horria
      • P304 : Monastir
Patrouilleur V101.
  • Patrouilleurs
    • 4 Haizhui, 35 m
    • 11 Socomena, 20 m
    • 5 Bremse, 23 m
      • Bullarija (G 36)
      • Sbeïtla (G 32)
      • Seleuta (G 39)
      • Kerkouane (G 38)
      • Utique (G 37)
    • 6 Kondor, 52 m
    • 4 Gabes, 13 m
    • 4 Rodman 38, 12 m
    • 6 patrouilleurs divers, 25 m
    • 4 patrouilleurs divers, 31 m
    • 1 P-13 Javier Quiroga (Classe Barceló), 36 m
Exercice conjoint Phoenix Express avec la United States Navy en 2015.
  • Vaisseaux auxiliaires
    • 2 White Sumac, 41 m
      • A804 : Tabarka
      • A805 : Turgueness
    • 1 Agor (Robert D. Conrad), 67/64 m
    • 1 Wilkes (T-AGS-33), 87 m
    • 1 Aïn Zaghouan (Classe Simeto), 70m (ex A 5375 de la Marina Militare)
    • 2 El Jem (Classe Aragosta ; ex A 5378 Aragosta et A 5381 Polipo de la Marina Militare)
    • 1 remorqueur côtier, 35 m
  • Patrouilleur de haute-mer Jugurtha 610[10]
  • Patrouilleur de haute-mer Syphax 611[10]
  • Patrouilleur de haute-mer Hannon 612[10]
  • Patrouilleur de haute-mer Sophonisbe 613[10]
  • Patrouilleur Istiklal P201[11]
  • Patrouilleur Utique P211[12]
  • Patrouilleur Kerkouane 212[13]
  • Patrouilleur El Jem 213[14]
  • Patrouilleur Dougga 214[15]

Enseignement et formation

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Références

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  1. « Adel Jhèn nommé chef d'état-major de la Marine nationale », sur mosaiquefm.net, (consulté le ).
  2. « Les commandos marine, élite de la Marine nationale tunisienne », sur menadefense.net, (consulté le ).
  3. « Base navale de Bizerte : la marine nationale veille au grain », sur babnet.net, (consulté le ).
  4. « Les commandos marine, élite de la marine nationale tunisienne », sur menadefense.net, (consulté le ).
  5. « Régiment 51 des commandos marines : cette force navale d'élite 2.0 », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  6. a et b Grimaud 1995, p. 88.
  7. Documentation-française 1959, p. 34.
  8. Vincent Groizeleau, « L'un des nouveaux OPV tunisiens de passage à Toulon », sur meretmarine.com, (consulté le ).
  9. « Données sur l'armée tunisienne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur forcesdz.com.
  10. a b c et d (en) « Damen delivers last of four OPVs Tunisia », sur shephardmedia.com (consulté le ).
  11. « Le président de la République inaugure la frégate Al-Istiqlal », sur espacemanager.com, (consulté le ).
  12. « Mise à l'eau à Sfax d'une frégate militaire made in Tunisia », sur webmanagercenter.com, (consulté le ).
  13. « Mise à l'eau du patrouilleur "Kerkouane" de la marine nationale », sur nessma.tv, (consulté le ).
  14. (en) « Tunisian Shipbuilding SCIN Launches New Istiklal-class Patrol Boat El Jem », sur militaryleak.com, (consulté le ).
  15. « Mise à l'eau du patrouilleur 'Dougga 214' », sur mosaiquefm.net, (consulté le ).

Bibliographie

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