Maxime Le Grelle
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Prêtre catholique (à partir du ), écrivain |
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Maxime Le Grelle, né à La Haye (Pays-Bas) et décédé le à Brouage en Charente-Maritime (France), est un prêtre jésuite et écrivain belge.
Éléments de biographie
[modifier | modifier le code]Après ses études chez les jésuites à Katwijk, Maxime Le Grelle entame des études d’économie pour se préparer à une carrière à la Banque Joseph J. Le Grelle[1].
En 1928, il obtient sa licence en sciences commerciales et financières à UCL (Leuven)[2],[1]. Son grand-oncle le place à la Banque de Bruxelles à Liège. Il se rend rapidement compte que ce n’est pas sa voie et il débute sa vie religieuse.
Maxime Le Grelle prend la parole, la plume, les expositions et les conférences pour révéler les origines historiques et religieuses de la Nouvelle-France. Il est le correspondant en France du Comité Canadien des Fondateurs de l’Église au Canada.
Entré chez les Jésuites le et suivant une formation en lettres, philosophie et théologie, il est ordonné prêtre le 20 août 1939. Il est d'abord affecté à Notre-Dame-de-Lierre, puis à Troyes, et ensuite à Dijon[1].
Nommé en 1970 curé de Brouage[3], il s’installe à Hiers-Brouage[1]. Ici est né en 1570 Samuel Champlain, fondateur de Québec.
Il restaure lui-même l’église de Brouage, et travaille au rapprochement entre la Charente-Maritime et le Québec[3]. Il anime l'association France-Québec pendant plusieurs années[3].
L'ouvrage Brouage-Québec: foi de pionniers qu'il publie en 1976 relate la vie des aventuriers français du XVIIe siècle, en particulier Samuel Champlain et Pierre Dugua de Mons (originaires de Brouage). Il est couronné par le prix Montcalm en 1977[3] et par le prix Georges-Goyau 1978 de l'Académie française[4].
Il publie ensuite le livre Champlain nous voilà[3].
Le père Le Grelle meurt à Brouage le , d'une crise cardiaque lors de travaux dans son presbytère. Il est inhumé dans l'église de Brouage.
Ouvrages
[modifier | modifier le code]- Brouage-Québec: foi de pionniers, 1976 — Prix Montcalm (1977)[3] ; Prix Georges-Goyau (1978) de l'Académie française[4].
Références
[modifier | modifier le code]- Mortier 1985, p. 94.
- (nl) archives de l'université de Leuven, « la vie d'étudiant de Maxime Le Grelle », Archive, , p. 1
- Daniel 2005, p. 798.
- « Maxime Le Grelle », Académie française (consulté le ).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques Daniel, « Le Grelle (Maxime) », dans François Julien-Labruyère (dir.), Dictionnaire biographique des Charentais, Paris, Le Croît vif, (ISBN 2-907967-95-9), p. 798.
- Maurice Mortier, « Maxime Le Grelle (1906-1984) », Compagnie, no 188, , p. 94.
Liens externes
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- Ressource relative à la littérature :
- Naissance en août 1906
- Naissance à La Haye
- Décès en mars 1984
- Jésuite belge
- Missionnaire catholique belge
- Écrivain belge du XXe siècle
- Décès à 77 ans
- Président d'une association
- Personnalité religieuse liée au département de la Charente-Maritime
- Décès à Marennes-Hiers-Brouage
- Étudiant de l'université catholique de Louvain (1834-1968)