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Montchamp (Cantal)

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Montchamp
Montchamp (Cantal)
L(église Saint-Jean-Baptiste.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Saint-Flour
Intercommunalité Saint-Flour Communauté
Maire
Mandat
Jean-Paul Resche
2020-2026
Code postal 15100
Code commune 15130
Démographie
Population
municipale
146 hab. (2021 en évolution de +8,15 % par rapport à 2015)
Densité 9,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 04′ 17″ nord, 3° 12′ 12″ est
Altitude Min. 946 m
Max. 1 174 m
Superficie 15,9 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saint-Flour
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Flour-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Montchamp
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Montchamp
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Montchamp
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Montchamp

Montchamp est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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Localisation

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Montchamp est située à 12 km de Saint-Flour, à 8 km de la sortie 27 de l'A75, à 1 h de Clermont-Ferrand. Sa situation entre Margeride et Planèze lui offre des paysages uniques.

Elle compte trois hameaux : Sistrières, Loudières et le Bourg. Ruynes-en-Margeride se trouve à peu près à 10 km.

Communes limitrophes de Montchamp
Lastic Soulages
Tiviers Montchamp
Vabres Védrines-Saint-Loup

Hydrographie

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Elle est parcourue par la rivière Arcueil.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du Massif Central  » et « Sud-est du Massif Central »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 823 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Flour à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 800,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Montchamp est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42 %), prairies (39,2 %), zones agricoles hétérogènes (16,8 %), terres arables (2 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 87, alors qu'il était de 88 en 2013 et de 81 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 65,5 % étaient des résidences principales, 13,8 % des résidences secondaires et 20,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,6 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montchamp en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (13,8 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (79,4 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Montchamp en 2018.
Typologie Montchamp[I 2] Cantal[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 65,5 67,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 13,8 20,4 9,7
Logements vacants (en %) 20,7 11,9 8,2

Les Templiers et les Hospitaliers

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Montchamp est une ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem attestée depuis le XIIIe siècle[11]. L'église Saint-Jean-Baptiste, ancienne chapelle de la commanderie, porte leur blason. Le commandeur et seigneur de Montchamp percevait le cens et des rentes sur 40 alleux, ténements et autres bourgs répartis sur vingt-et-une paroisses alentour[12] auxquels s'ajoutent les membres et annexes de la commanderie :

  • Membre de Loubizargues : il s'étendait sur Loubizargues, Laveissenet et Pignoux y compris le four banal de Loubizargues, le moulin de l'Eschaldat sur l'Ander et l'église paroissiale de Laveissenet. Le commandeur levait la dîme de Laveissenet, du Peuch de Ché et du Peuch de Cheylanes et percevait de nombreuses rentes annuelles[13] ;
  • Membre de La Garde-Roussillon : aujourd'hui, Lagarde, commune de Lieutadès. C'est une ancienne maison de l'ordre du Temple dévolue aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ce membre comprenait le château et seigneurie de La Garde, la paroisse de Jabrun et un certain nombre de cens[14] ;
  • Membre de Chauliac[15] (« commanderie de Chassaing ») : commune de Le Broc (Puy-de-Dôme). Il se composait d'un château avec chapelle et d'un domaine. Les dîmes étaient partagées avec l'abbaye de La Chaise-Dieu plus un certain nombre de rentes et uniquement la justice moyenne[16] ;
  • Membre de Charbonnier : aujourd'hui Charbonnier-les-Mines (Puy-de-Dôme). Château, église paroissiale, four et moulin banal, un domaine, un bateau sur l'Allier, des dîmes, des rentes et des droits de justice[17] ;
  • Membre de Brioude (Haute-Loire) : maison[19], vignes et bois, dîme sur la paroisse de Saint-Just et sur le vin produit à Paulhac ainsi que des rentes[20] ;
  • Membre de Langeac (Haute-Loire) : chapelle devenue la chapelle des Pénitents, maison, cuverie, jardins, vignes, prés et terres avec des dîmes et des cens[21] ;
  • Membre de Saint-Jean de Badelle : aujourd'hui Badel, commune de Mazoires dans le Puy-de-Dôme. Chapelle, terres, dîmes et rentes[22] ;
  • Membre de La Rivière l'Évêque : sur le Couze d'Ardes, commune d'Ardes. Chapelle, maison, écuries, jardins, vignes, champs, prés et bois avec la dîme de La Rivière et des rentes[23].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
? novembre 1941
(révoqué)
M. Chambaron ? Révoqué par le régime de Vichy[24]
mars 1971 mars 1983 Ernest Cussac    
mars 1983 mars 2008 Alain Missonnier    
mars 2008 mars 2014 Christian Devaux    
mars 2014 En cours
(au 27 octobre 2014)
Jean-Paul Resche[25]   Agriculteur

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].

En 2021, la commune comptait 146 habitants[Note 2], en évolution de +8,15 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
495369448365332371368357343
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
306332354360332332357320363
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
398341353360305318318286248
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
241213168153147124130132137
2018 2021 - - - - - - -
137146-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Montchamp accueille un musée du Patrimoine à la place de l'ancienne école. En 2006, un local de chasse a été inauguré.

Les sommets du massif de la Margeride sur la commune :

  • Croux del Bos 1109 m
  • Suc du Roi 1108 m
  • Tronchère 1103 m ...

Personnalités liées à la commune

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Hippolyte Bouffet, « Les Templiers et les Hospitaliers en Haute Auvergne », Revue de haute Auvergne,‎ , p. 112-120, lire en ligne sur Gallica

Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Montchamp » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Montchamp - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Montchamp - Section LOG T7 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Montchamp et Saint-Flour », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Flour », sur la commune de Saint-Flour - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Flour », sur la commune de Saint-Flour - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Flour », sur insee.fr (consulté le ).
  9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  11. Bouffet 1914, p. 112
    Frère Bertrand de Lespinasse, commandeur de Montchamp en 1273 en tant que témoin d'un échange entre le grand prieur d'Auvergne et l'abbé du Monastier.
  12. Bouffet 1914, p. 114
    Loudiers, La Salesse, Paulhac, Chaude-Oreille (paroisse de Paulhac) ; Bouzentès (paroisse de Villedieu ; Lavergne, Gros, Sieujac (paroisse de Neuvéglise) ; au Bès, Sistrières et Montchamp (paroisse de Montchamp) ; Mont Redon et La Bastide (paroisse de Lastic) ; Belvezet, La Chaumette (Lachau?), La Plantade, Villeneuve et Valiergues (paroisse de Tiviers) ; Le Rial (paroisse de Védrines-Saint-Loup) ; La Besseyre (paroisse de Chastel ; Pierrefitte et Anglard (paroisse de Talizat) ; Fraissinoux (paroisse de Lorcières) ; Termengros, Planchebrune, Montagnac (paroisse de Mentières) ; Clavieres, Salecrus et La Védrine (paroisse de Coren) ; Les Maisons de Vabres, Le Vialard (paroisse de Vabres) ; Le Bouchet (paroisse de Rageade) ; Orceyrolles (paroisse d'Anglards) ; Salus (paroisse de Ruynes) ; La Rousseyre (paroisse de Saint-Poncy) ; Touls (paroisse de Coltines) ; Pagros (paroisse d'Andelat) ; Auriac (paroisse de Faverolles ; Védrines et Surgit (paroisse de Alleuze).
  13. Pour le membre de Loubizargues, le commandeur percevait des rentes à Viallevielle, Valuéjols, aux Jarrioux, Brageac, Maniargues, Nouvialle, Lescure, Frippès, Galuse, Chambeyrac, Chaylannes, Toursou, La garde, Molède, Laveissenet, Saint-Loup, Laborie, La Chapelle-d'Alagnon, Œillet, Ussel, Clavières, Pignoux, Murat, Saint-Maurice et Narnhac (Bouffet 1914, p. 115-116).
  14. Pour le membre de La Garde-Roussillon, des cens sur Buffières et Monteils ; Lacombe, Auliac, Auladet, Le Bousquet, Sanivalo, La Moulette, La Gravière et Le Tilet ; Buffierettes, Gureyres, Montgros, Moussy, Gudet, Verdier, Lermet, Mazes, Chaneyret, Richardet, La Borie et Lanzardie ; Costeyret, Pounonvals, Les Escures Hautes et Basses ; Les Plos, La Veydrine, Riousalat et Arjallet avec justice haute, moyenne et basse (Bouffet 1914, p. 116-117).
  15. Laurent d'Agostino, « Une commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean-de Jérusalem en Auvergne : Chauliac. », dans Châteaux du Moyen Âge, de l'étude à la valorisation : Auvergne, Velay et autres exemples régionaux : actes du colloque du Puy-en-Velay, 3-5 juin 2004, , 226 p. (ISBN 978-2-9516-5810-3, présentation en ligne)
  16. La commanderie de Chassaing existait avant 1315, en témoigne un terrier de cette année-là. Rattachée à Sainte-Anne-La-Bastide en 1373, à priori commanderie principale en 1375 puis dépendante de Celles en 1379 (d'Agostino 2008, p. 15). Pour le membre de Chauliac (Chauliat), des rentes sur les villages suivants : Bergonne, Meilhaud, Grinchal, Le Breuil, de Villeneuve, Saudonier, Antoingt, Le Montel, Le Broc, Le Pont, Gignat, Velonzat, Chalus et Saint-Germain-Lembron (Bouffet 1914, p. 117-118).
  17. Pour le membre de Charbonnier, des rentes à Charbonnier, au terroir de La Prade et de Tuelles sise paroisse de Sainte-Florine, à Ravel, Nagerat, Doudouse, Prugeyradour, Moriat, Beaulieu, Solignac et Scoularoux (Bouffet 1914, p. 118-119).
  18. Pierre Cubizolles, Le diocèse du Puy-en-Velay des origines à nos jours, Éditions CREER, , 525 p. (ISBN 978-2-8481-9030-3, présentation en ligne), p. 177
  19. Elle se situait place Saint-Jean au sud de la basilique. Il s'agit d'un bien provenant des Templiers appelée la maison Sainte-Bonnette (1277) / maison du Temple ou Hôpital de Brioude (1317) qui dépendait avant la dévolution des biens de l'ordre du Temple de la commanderie du Chambon à quelques kilomètres au nord sur la commune de Cohade[18].
  20. Pour le membre de Brioude, le commandeur percevait des rentes à Brioude, Vieille-Brioude, Paulhac, Saint-Just, La Penide, Saint-Geniex, Longevialle, Chalus, Eschalagnat, Montinège, Trémoulèdes, Rouen, Elotanier, Les Bories, Les Carrières, Crosmarie, Les Bertiers, Brenac et Védrines-Saint-Loup (Bouffet 1914, p. 119).
  21. La liste des cens perçus n'est pas communiquée par H. Bouffet 1914
  22. Dîmes sur Le Luguet et cens sur Ardes, Mazoires, Allanche & Pradiers, au Quartier Lafon, à l'Hôpital de Maillargues, au moulin Chauvel … (Bouffet 1914, p. 120).
  23. Membre acquis en 1240 par échange. Fut d'abord réuni avec Chauliac, Saint-Anne la Bastide et Saint-Jean de Badelle sous l'autorité d'un seul commandeur (1374/75) puis devient membre de Montchamp. Pour le membre de La Rivière L'Évêque, les rentes étaient perçues à Ardes, Mazoires, La Rivière, Saint-Germain-Lembron, Beauregard (Champeix?), Aulnat [sic] [plutôt Augnat?], etc. (Bouffet 1914, p. 120).
  24. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
  25. Liste des maires du Cantal sur le site de la préfecture (consulté le 27 octobre 2014).
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.