Moras
Moras | |||||
Place de l’église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | La Tour-du-Pin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné | ||||
Maire Mandat |
Sylvie Bogas 2020-2026 |
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Code postal | 38460 | ||||
Code commune | 38260 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
525 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 63 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 41′ 18″ nord, 5° 15′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 275 m Max. 436 m |
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Superficie | 8,32 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Charvieu-Chavagneux | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.moras38.fr | ||||
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Moras est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Les habitants sont appelés les Morassiens.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et description
[modifier | modifier le code]Moras est situé au milieu de la partie sud de l'Isle-Cremieu, les collines, en opposition au plateau au nord. À 350m d'altitude sur le versant sud d'une colline dominée par une chapelle (alt 385m) et le cimetière avec vue sur le mont Blanc (visible depuis de nombreux autres points de vue de même que la chaîne des Alpes), tandis que le bas du village est occupé par un étang au centre d'un grand marais. Cette position enclavée rend l'accès et les aménagements moins faciles qu'ailleurs. La surface boisée du territoire de Moras est relativement importante.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée du Rhône » et « Alpes du nord »[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 171 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deauville », sur la commune de Deauville à 0 km à vol d'oiseau[3], est de 0,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 0,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]L'étang de Moras est situé sur le territoire de la commune.
Voies de communication
[modifier | modifier le code]Situé à l'écart des grands axes routiers, le territoire communal n'est traversé que par deux routes départementales, la RD18a et la RD18g.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Moras est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,5 %), forêts (29 %), terres arables (14,8 %), prairies (10,4 %), zones humides intérieures (6,9 %), zones urbanisées (3,3 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques naturels et technologiques majeurs
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]L'ensemble du territoire de la commune de Moras est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme l'ensemble des communes du géographique du Nord-Isère[12].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de Moras viendrait d'une racine pré-latine *murr au sens de « hauteur, tertre, éminence », qui a donné *mor- accompagné de la racine pré-gauloise -ate[14].
Ernest Nègre dit : Moras au XIIIe siècle, du franco-provençal mouro, « mamelon de terrain », avec un suffixe augmentatif -as[15]
On peut toutefois noter que le même site cite aussi le germanique *môra, « marais » pour d'autres lieux. Le lieu est au milieu de l'isle Cremieu, paysage de collines dont Moras ne diffère pas, sur un versant, tandis que le bas du village est occupé par un étang au centre d'un grand marais.
Le hameau de Moraize, juste derrière un autre colline est situé au-dessus d'un autre marais asséché où se tenaient des étangs.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'enquête de 1339, signale deux maisons fortes : l'une avec tour, maison forte dite tour de Moras, inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel, région Rhône-Alpes[16]; et l'autre décrite comme « maison fortifiée mais pas forte », et unus ipsorum nobilium habet in dicta parrochia domum fortem cum turri et alius habet domum deffensabilem, sed non ita fortem[17].
Avant la Révolution française, la monarchie soutient la réaction seigneuriale par les édits de triage, et attribue au comte d'Esparre et à Mme de la Tournelle les deux-tiers des bois possédées collectivement par la communauté villageoise, d'une superficie totale de 600 arpents, en 1778[18].
L'arbre de la liberté planté aux premiers temps de la Révolution française a eu la chance de prendre racine. Mais, à la fin de la décennie révolutionnaire, il est abattu le 22 ventôse an VI. Lors de la Révolution de 1848, un marronnier est planté pour le remplacer, toujours vivant en 1986[19]. Il a pris sa place dans le folklore local : on raconte qu'il a été arrosé avec cent litres de vin lors de sa plantation[20].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]En 2021, la commune de Moras comptait 525 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
[modifier | modifier le code]Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
[modifier | modifier le code]La communauté catholique et l'église de Moras (propriété de la commune) sont desservies par la paroisse catholique de Saint-Martin de l'Isle Crémieu (relais de la vallée) qui elle-même est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[25].
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Maison forte dite tour de Moras
- La maison forte est remaniée aux 3e quart du XVe siècle et au 4e quart du XVIIIe siècle.
- Église Saint-Christophe de Moras.
- l'édifice est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[26].
- cette ancienne église du village a été modifié en 1846, la foudre ayant détruit une partie du clocher-mur et endommagé la toiture.
- les éléments les plus anciens conservés dans cette chapelle sont la partie inférieure du mur de chevet datant du XIIe siècle et les éléments sculptés (archivolte, coussinets). L’aspect actuel est dû aux transformations du XIXe siècle[27].
Espaces naturels
[modifier | modifier le code]La zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) du « lac et prairies sèches de Moras », d'une superficie de presque 70 hectares, s'étend sur le territoire de la commune et de deux communes voisines, Saint-Hilaire-de-Brens et Veyssilieu. L’étang, en raison de sa superficie, joue un rôle majeur pour l'accueil des oiseaux aquatiques, en particulier lors des migrations et de l'hivernage. La cistude d'Europe est présente, et se reproduit probablement dans les prairies sèches qui bordent l'étang[28].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Michel Robert : cavalier international français de concours de saut d'obstacles, chevalier de la Légion d'honneur. Son haras est installé dans un hameau de la commune de Moras.
- François Lenoir, dit Rolland, né à Moras en 1642 et mort à Montréal en 1717, officier, négociant de fourrures et commandant du fort Rolland en Nouvelle-France.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Moras possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Moras et 0 », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Deauville », sur la commune de Deauville - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Deauville », sur la commune de Deauville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Moras ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- [1]
- « Des Maures et des Sarrasins en France », sur Vous voyez le topo (consulté le ).
- « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs », sur henrysuter.ch (consulté le ).
- « Maison forte, dite tour de Moras », notice no IA38000040, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Annick Ménard-Clavier, doctorante à l'EHESS, Les maisons fortes du Grésivaudan au Moyen Âge, mémoire pour l'obtention du DEA, sous la direction de Jean-Marie Pesez, EHESS, Lyon, 1996.
- Roger Pierre, « Libertés et contraintes des communautés villageoises dans les pays de la Drôme à la veille de la Révolution », Études drômoises, no 64, mars 1985, p. 20.
- F. Monteiller « Enquêtes sur les arbres remarquables de la Drôme », Études drômoises, no 69, décembre 1986, p. 45.
- Monteiller, op. cit., p. 49.
- « Éric Sucillon, le maire de Moras, quitte son poste », sur Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
- « Sylvie Bogas est la nouvelle maire de Moras », sur Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site de la paroisse de Crémieu, page sur le territoire de la paroisse, consulté le 17 août 2022.
- « Eglise paroissiale Saint-Christophe », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Site isere-tourisme.com, site isere-tourisme.com page sur la chapelle de Moras.
- Site donnees.rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, page sur la znieff 38020004, "Lac et prairies sèches de Moras".