Mouvement Résistance
Fondation |
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Type |
Réseau ou mouvement de la Résistance française |
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Le mouvement Résistance est une organisation française de résistance à l’Occupation allemande, fondée en par le docteur Marcel Renet.
Histoire
[modifier | modifier le code]Fondé par Jacques Destrée, ce mouvement publie le journal clandestin Résistance. Le Nouveau Journal de Paris : 26 numéros paraissent entre et (un journal intitulé Résistance avait auparavant été publié par le réseau du musée de l'Homme mais avait disparu en 1941).
Le noyau de Résistance est le réseau Valmy, fondé en décembre 1940
, auquel se sont ajoutés des éléments politiques issus de partis progressistes (Frontisme, Jeune République, etc.)[1].
À l'écoute des radios allemandes, anglaises ou russes et des nouvelles rapportées de ci de là, l'équipe du journal se tient informée de la situation internationale, et entre propagandes, non-dits et raisonnement, parvient à fournir une information de grande qualité : « Il se peut que la justesse de ces prévisions, dues à d'heureuses déductions, et si vite vérifiées par les événements, ait largement contribué au succès du journal dont bien des lecteurs ont pu croire l'équipe dans le secret des dieux »[2]. D'abord imprimé par Jean de Rudder, à Montrouge, le journal atteindra un tirage de 100 000 exemplaires.
Une branche armée est constituée en 1943, sous l'impulsion de Marc Ogé, un officier de réserve, dont le quartier général est situé no 4 place du Louvre à Paris.
Certains membres du réseau sont déportés à Buchenwald, Mauthausen, Ravensbrück ou encore Dachau.
Le mouvement est officiellement homologué le et reconnu unité combattante le par un arrêté du ministère de la Défense nationale.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Membres éminents
[modifier | modifier le code]- Marcel Renet (dit « Jacques Destrée »)
- Maurice Lacroix (qui signe Jean Decour), professeur en khâgne à Henri IV.
- Yvette Gouineau (ancienne élève de Maurice Lacroix, qui signe un ouvrage historique consacré au mouvement sous le nom de Françoise Bruneau)
- Jean Doinel, né en 1911 à Orléans, déporté à Buchenwald, maire de Brunoy de 1945 à 1947, mort en 2002 à Quincy-sous-Sénart
- Christiane Desroches Noblecourt
- Henri Féréol
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Françoise Bruneau (préf. Claude Bouchinet-Serreulles), Essai d'historique du mouvement né autour du journal clandestin "RÉSISTANCE", Paris, S.E.D.E.S., (présentation en ligne)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Rapport confidentiel de Jacques Destrée », Inventaire - 72AJ/35-72AJ/89 - pièce 33 (Document historique), sur Archive nationales
- Françoise Bruneau, Essai d'historique du mouvement né autour du journal clandestin "Résistance",