Neil Kinnock
Neil Kinnock | |
Portrait officiel de Neil Kinnock (1995). | |
Fonctions | |
---|---|
Membre de la Chambre des lords Lord Temporal | |
En fonction depuis le (19 ans, 9 mois et 28 jours) Pairie à vie |
|
Vice-président de la Commission européenne chargé de la Réforme administrative | |
– (5 ans, 2 mois et 5 jours) |
|
Président | Romano Prodi |
Commission | Prodi |
Prédécesseur | Leon Brittan (vice-président) Erkki Liikanen (Budget, Personnel et Administration) |
Successeur | Margot Wallström (première vice-présidente) Siim Kallas (Administration, Audit et Luitte antifraude) |
Commissaire européen aux Transports | |
– (4 ans et 7 mois) |
|
Président | Jacques Santer Manuel Marín (intérim) |
Commission | Santer Marín |
Prédécesseur | Karel Van Miert |
Successeur | Loyola de Palacio |
Député britannique | |
– (24 ans, 7 mois et 2 jours) |
|
Élection | 18 juin 1970 |
Réélection | 28 février 1974 10 octobre 1974 3 mai 1979 9 juin 1983 11 juin 1987 9 avril 1992 |
Circonscription | Bedwellty (1970-1983) Islwyn (1983-1995) |
Législature | 45e, 46e, 47e, 48e, 49e, 50e et 51e |
Groupe politique | Travailliste |
Prédécesseur | Harold Finch |
Successeur | Don Touhig |
Chef de l'opposition officielle | |
– (8 ans, 9 mois et 16 jours) |
|
Monarque | Élisabeth II |
Premier ministre | Margaret Thatcher John Major |
Législature | 49e et 50e |
Groupe politique | Travailliste |
Prédécesseur | Michael Foot |
Successeur | John Smith |
Chef du Parti travailliste | |
– (8 ans, 9 mois et 16 jours) |
|
Élection | 2 octobre 1983 |
Réélection | 2 octobre 1988 |
Prédécesseur | Michael Foot |
Successeur | John Smith |
Secrétaire d'État à l'Éducation et à la Science du cabinet fantôme | |
– (4 ans, 4 mois et 28 jours) |
|
Gouvernement | Cabinet Foot |
Prédécesseur | Mark Carlisle |
Successeur | Giles Radice |
Biographie | |
Nom de naissance | Neil Gordon Kinnock |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Tredegar (Pays de Galles, Royaume-Uni) |
Nationalité | Britannique |
Parti politique | Parti travailliste |
Conjoint | Glenys Kinnock |
Enfants | Stephen Kinnock Rachel Kinnock |
Diplômé de | Université de Cardiff |
modifier |
Neil Gordon Kinnock, baron Kinnock, né le à Tredegar (pays de Galles), est un homme politique britannique. Ancien chef du Parti travailliste et ainsi chef de l'opposition officielle (1983-1992), qu'il mène lors des élections générales de 1987 et 1992, il entame par la suite une carrière à la Commission européenne, où il sera successivement commissaire européen aux Transports, de 1995 à 1999, puis vice-président de la Commission européenne, chargé de la Réforme administrative, de 1999 à 2004. En 2005, il entre à la Chambre des lords.
Biographie
[modifier | modifier le code]Dans le cadre de la reconstruction du Royaume-Uni après la Seconde Guerre mondiale, les parents de Neil Kinnock reçoivent un logement préfabriqué AIROH, sur lequel il fait le commentaire suivant : « Il était équipé d'un réfrigérateur, d'une table de cuisine qui se pliait dans le mur et d'une salle de bain. La famille et les amis venaient en visite pour voir ces merveilles. On avait l'impression de vivre dans un vaisseau spatial »[1].
Il est chef du Parti travailliste et chef de l'opposition officielle de 1983 à 1992, pendant les mandats de Margaret Thatcher et de John Major, mais échoue à deux reprises, lors des élections de 1987 et de 1992, où son parti est pourtant donné favori par les sondages quelques jours seulement avant le scrutin, à ramener la gauche au pouvoir. Il est député à la Chambre des communes de 1970 à 1995, d'abord pour la circonscription de Bedwellty (jusqu'en 1983) puis pour celle d'Islwyn, dans le Monmouthshire, au pays de Galles.
En 1984, il accepte d'apparaître dans une vidéo de la chanteuse Tracey Ullman (My guy). Le futur président américain Joe Biden, alors sénateur, reprend l'un de ses discours au cours des années 1980, fasciné par sa rhétorique[2].
En 1995, Neil Kinnock devient membre de la Commission européenne à Bruxelles, chargé des Transports dans la commission de Jacques Santer, poste qu'il conserve dans la commission de Manuel Marín en 1999. Il est nommé vice-président de la Commission européenne chargé de la Réforme administrative dans la commission de Romano Prodi, de 1999 à 2004. Partisan du « non » au référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans les Communautés européennes en 1975[3], il milite en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne en 2016[4].
En dépit de ses critiques antérieures contre la Chambre des lords, il accepte en 2005 d'être fait pair à vie, avec le titre de « baron Kinnock, de Bedwellty dans le comté de Gwent ». Président de l'université de Cardiff de 1998 à 2009, il est également président du British Council de 2004 à 2009.
Famille
[modifier | modifier le code]Neil Kinnock rencontre Glenys Kinnock (née Parry) au début des années 1960 à l'université de Cardiff. Ils se marient le . Après son élection au Parlement européen en 1994, où elle siège jusqu'en 2009, Glenys Kinnock est nommée pair à vie la même année. Le couple Kinnock devient à cette occasion l'un des rares couples dont les deux membres sont membres in personam de la Chambre des lords. Entre 2009 et 2010, elle est ministre d'État au Bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth sous le secrétaire d'État David Miliband. En 2021, atteinte de la maladie d'Alzheimer[5], elle annonce se retirer de ses engagements à la Chambre des lords.
Leur fils Stephen Kinnock est marié à la femme politique danoise Helle Thorning-Schmidt, présidente des Sociaux-démocrates et ministre d'État du Danemark (chef du gouvernement) d' à . Il est lui-même élu député à la Chambre des communes lors des élections générales de 2015[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Frieze, 10 mai 1993, The Rise and Fall of Public Sector Housing.
- « Joe Biden, un destin américain », sur ARTE (consulté le ).
- (en) « Neil Kinnock: why I changed my mind about Britain in Europe », Prospect, 6 avril 2018.
- (en) « EU referendum: Neil Kinnock in 'Brexit by default' warning », British Broadcasting Corporation, 5 juin 2016.
- (en) « Alzheimer's: Neil Kinnock supporting wife through disease », British Broadcasting Corporation, 28 mars 2022.
- « La Première ministre danoise fière de son mari », parismatch.com, 8 mai 2015.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Député du Parti travailliste (Royaume-Uni)
- Commissaire européen aux Transports
- Pair à vie
- Chef de l'opposition officielle (Royaume-Uni)
- Représentant du pays de Galles à la Chambre des communes
- Membre du Conseil privé du Royaume-Uni
- Étudiant de l'université de Cardiff
- Commission Santer
- Commission Prodi
- Commission Marín
- Député du 45e Parlement du Royaume-Uni
- Député du 46e Parlement du Royaume-Uni
- Député du 47e Parlement du Royaume-Uni
- Député du 48e Parlement du Royaume-Uni
- Député du 49e Parlement du Royaume-Uni
- Député du 50e Parlement du Royaume-Uni
- Député du 51e Parlement du Royaume-Uni
- Chef du Parti travailliste (Royaume-Uni)
- Naissance à Tredegar
- Naissance en mars 1942
- Commissaire européen britannique