Nivelon de Bazoches
Évêque diocésain Diocèse de Soissons (-Laon-Saint-Quentin) | |
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à partir du | |
Milon de Bazoches (d) |
Décès | |
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Activités |
Nivelon de Bazoches est évêque de Soissons de 1252 jusqu'à sa mort en 1262. Il est issu de la maison de Bazoches, une importante famille champenoise qui a donné de nombreux évêques à l’Église.
Lignée
[modifier | modifier le code]Il est le fils de Nicolas II, seigneur de Bazoches, et d'Agnès de Châtillon, ainsi que le neveu de deux anciens évêques de Soissons : Jacques de Bazoches et Gui de Château-Porcien, à qui il succède.
Ses deux frères aînés, Nicolas III de Bazoches et Robert de Bazoches, son successivement seigneur de Bazoches après la mort de leur père en 1234, tandis qu'il est destiné à une carrière ecclésiastique.
Carrière ecclésiastique
[modifier | modifier le code]Il est cité en tant qu'archidiacre de Brie dans un document daté entre 1249 et 1252[1]
Il est élu évêque de Soissons en 1252 après la mort de son oncle Gui de Château-Porcien[1] et est confirmé dans ses fonctions par l'archevêque de Reims Thomas de Beaumetz la même année[2].
En 1253, il est chargé par le pape Innocent IV d'enquêter sur la présence des reliques de Saint-Éloi à la cathédrale de Noyon[2],[3].
En 1255, il fait le voyage à Constantinople d'où il aurait rapporté du Sang du Christ, dont il fait présent à Philippe de Namur en faveur de l'église de Saint-Aubin[2].
Il meurt en 1262 et est remplacé par son neveu Milon de Bazoches, fils de son frère aîné Robert de Bazoches[1],[4].
Références
[modifier | modifier le code]- Foundation for Medieval Genealogy
- Guillaume Marlot, Histoire de la ville, cité et université de Reims métropolitaine de la Gaule Belgique, Reims, chez L. Jacquet imprimeur, (lire en ligne), p. 227.
- Olivier Guyotjeannin, « Les reliques de Saint Éloi à Noyon : procès et enquêtes du miieu du XIIIe siècle », École nationale des chartes, , p. 77 (lire en ligne)
- Arthur Demarsy, Notes pour servir à un armorial des évêques de Soissons, Paris, Librairie héraldique de J.-B. Dumoulin, (lire en ligne), p. 8.