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Noyal (Côtes-d'Armor)

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Noyal
Noyal (Côtes-d'Armor)
Mairie de Noyal.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Saint-Brieuc
Intercommunalité Lamballe Terre et Mer
Maire
Mandat
Philippe Hello
2020-2026
Code postal 22400
Code commune 22160
Démographie
Gentilé Noyalais, Noyalaise
Population
municipale
962 hab. (2021 en évolution de +8,33 % par rapport à 2015)
Densité 136 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 26′ 54″ nord, 2° 29′ 09″ ouest
Altitude 76 m
Min. 52 m
Max. 95 m
Superficie 7,09 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Lamballe-Armor
(banlieue)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lamballe-Armor
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Noyal
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Noyal
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Noyal

Noyal [nwajal] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.

Géographie

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur  », exposée à un climat médian, à dominante océanique[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 726 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Quintenic à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 769,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Noyal est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lamballe-Armor, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,6 %), prairies (22,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), zones urbanisées (6,8 %), forêts (1,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Noal et Ecclesia de Noeal en 1232, Parrochia de Noyal en 1290, Noial vers 1330, Noeal en 1435, Noueal en 1473, 1480 et en 1536, Noeal en 1510 et en 1586[14].

Noyal semble venir du gaulois *Novio (« neuf, nouveau ») et de *Ialo (« clairière, lieu défriché, essart ») désignant une « terre nouvellement défrichée »[15].

Son nom en gallo est Noya[16].

Le XXe siècle

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Les guerres du XXe siècle

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Le monument aux Morts porte les noms de 21 soldats morts pour la Patrie[17] :

  • 20 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
  • 1 est mort durant la Seconde Guerre mondiale.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1971 2008 Michel Lapie    
2008 23 mai 2020 Robert Rault PS Formateur
23 mai 2020 En cours Philippe Hello[18]    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].

En 2021, la commune comptait 962 habitants[Note 1], en évolution de +8,33 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
454471419468578545472520543
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
515508515520524507503497490
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
463448416400393415450402390
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
443463508616754770800783838
2014 2019 2021 - - - - - -
865946962------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Noyal et Quintenic », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Quintenic » (commune de Quintenic) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Quintenic » (commune de Quintenic) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Lamballe-Armor », sur insee.fr (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Archives des Cotes d'Armor, 1E 104 et 147
  15. Guy Souillet, Annales de Bretagne, vol. 61, 1954, pages 349-371
  16. Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620), p. 127
  17. « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  18. « Municipales à Noyal. Philippe Hello est le maire de la commune », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. «  D'abord « Roche-Tanguy », puis « château Le Denays », le château a pris le nom de Roche-Goyon au XIXe siècle. Il est construit en 1728 avec des réemplois d'une bâtisse du XVIe siècle. Quatre membres de la famille de Goyon, propriétaire du château, se distinguent au XIXe siècle :

    1. Augustin, comte de Goyon, est préfet des Côtes-du-Nord pendant la première Restauration.
    2. Charles, son fils, est nommé aide de camp de Napoléon III en 1853, puis devient président du conseil général en 1861 et sénateur en 1862.
    3. Son fils, Charles lui aussi, devient duc de Feltre par décret impérial en 1866, et est élu député des Côtes-du-Nord de 1876 à 1889. En 1892, il achète le Fort-la-Latte.
    4. Suit Auguste, élu président de la chambre d'agriculture des Côtes-du-Nord en 1924. »
    Source
    « Château de La Roche-Goyon, Noyal », sur fr.topic-topos.com (consulté le ).

Liens externes

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