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Paul-Alfred Colin

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Paul-Alfred Colin
Jean-Paul Laurens, Portrait de Paul-Alfred Colin,
Fécamp, musée des Pêcheries.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Mère
Sophie Navatel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Sara Devéria (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Hélène Colin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Louis Vidal (frère utérin)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Paul-Alfred Colin est un peintre et enseignant français né le à Nîmes et mort le dans le 17e arrondissement de Paris.

Paul-Alfred Colin est issu d'une famille d'artistes. Son père, le peintre d'histoire Alexandre Colin (1798-1875) est directeur de l'école de dessin de Nîmes quand il naît. Élève de Jean-Paul Laurens avec lequel il deviendra ami, Paul-Alfred Colin fréquente un groupe de peintres qui se retrouvent régulièrement l'été sur la côte normande, à Yport. Colin y achète un terrain près de la villa Les Charmilles de Jules Diéterle. Il épouse la fille du peintre Achille Devéria. Il débute en peinture lors du Salon de 1863 et présentera régulièrement des paysages normands les années suivantes[1]. Il est le demi-frère du sculpteur Louis Vidal.

Dès 1867, Alfred Nunès, collectionneur d'art et maire d'Yport, a fédéré les peintres, la plupart refusés du Salon[2], qui sont les membres informels de ce qui sera appelé l'« Académie d'Yport »[3], ils peignent les sujets normands, marines et vie paysanne. On retrouve aussi des artistes qui, comme Colin, se font construire des villas en voisins près d'Yport, si bien que les familles Colin, Diéterle, Daubigny, Faourié et Laurens sont également liées par plusieurs mariages entre leurs enfants[4].

En 1865, Colin est chargé de la restauration des fresques de la fin du XVe siècle découvertes peu de temps avant dans l'église Saint-Orien de Meslay-le-Grenet. Il réalise ce travail avec Camille Marcille, cependant leur travail donne lieu à une polémique sur leurs choix artistiques[5].

Parallèlement, il enseigne le dessin à l'École polytechnique puis est nommé en 1879 inspecteur général de l'enseignement du dessin et des musées. En , il est promu officier de la Légion d'honneur[6]

Notes et références

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  1. Marie-Hélène Desjardins, Des Peintres au pays des falaises, 1830-1940, éditions des Falaises, 2004 (ISBN 9782848101651).
  2. Notamment Camille Corot, Johan Barthold Jongkind, Charles-François Daubigny, Antoine Guillemet, Claude Monet et Camille Pissarro, un cousin de Nunès.
  3. « Yport et ses peintres racontés au musée des Pêcheries », Paris-normandie.fr, 15 juin 2019.
  4. [PDF] Compte rendu de l'exposition Portraits de clos-asures, sur le site de la ville de Saint-Léonard (Seine-Maritime).
  5. André Corvisier, « La Danse macabre de Meslay-le-Grenet », Mémoires de la Société archéologique d'Eure-et-Loir, tome XV, 1969-1972, p. 31 et suivantes ([lire en ligne] sur le site Gallica.fr).
  6. Dossier de P.-A Colin sur la base Léonore.

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Bibliographie

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  • Dictionnaire Bénézit.
  • « Colin (Paul) », dans Dictionnaire biographique du Gard, Paris, Flammarion, coll. « Dictionnaires biographiques départementaux » (no 45), (BNF 35031733), p. 183.

Liens externes

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