Paul-Werner Hozzel
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activité |
Arme | |
---|---|
Grade militaire | |
Conflit | |
Distinction |
Paul-Werner Hozzel, né le à Hambourg (Allemagne) et mort le à Karlsruhe (Allemagne), est un pilote d'attaque au sol allemand. Il a servi dans la Luftwaffe de l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il est récipiendaire de la croix de chevalier de la croix de fer.
Biographie
[modifier | modifier le code]Paul-Werner Hozzel, fils d'un courtier maritime, naît le 16 octobre 1910 à Hambourg. En avril 1931, après avoir obtenu son Abitur, il se porte volontaire pour le service militaire avec l'Artillerie-Regiment 2, un régiment d'artillerie de la 2e division de la Reichswehr basé à Schwerin[1]. Le , Hozzel est transféré à la Luftwaffe comme Leutnant (sous-lieutenant)[2].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, Paul-Werner Hozze participe à la campagne de Pologne en 1939 avec les Sturzkampfgeschwaders 1 (StG 1—1er escadron de bombardement en piqué). Cette unité participe également à la bataille de France et à l'opération Weserübung. Hozzel est le premier pilote de Stuka à recevoir la croix de chevalier de la croix de fer (Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes) le 8 mai 1940. En même temps que l'Oberleutnant Elmar Schaefer, le Leutnant Martin Möbus et l'Unteroffizier Gerhard Grenzel, il reçoit cette récompense pour la destruction du destroyer français Bison et du destroyer britannique HMS Afridi[3],[4].
Paul-Werner Hozzel est nommé commandant du Sturzkampfgeschwader 2 le . Avec SG 2, il combat dans la bataille de Stalingrad lors de laquelle le Geschwader effectue quelque 12 000 missions de combat dans cet engagement.
Il est ensuite chargé de former la Gefechtsverband Hozzel à partir d'éléments des Stuka-Geschwaders 1, 2 et 77 participant aux batailles autour de Dnipropetrovsk. Hozzel reçoit la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne (Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes mit Eichenlaub) le . Il termine la guerre dans un poste d'état-major de la Luftflotte 1. Il est poursuivi pour son commandement dans la poche de Courlande et est envoyé en Union soviétique en tant que prisonnier de guerre. Il est rapatrié le .
Il rejoint alors la Bundeswehr de l'Allemagne de l'Ouest et prend sa retraite en tant que général de brigade (Brigadegeneral) le .
Récompenses et distinctions
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (de) Georg Brütting, Das waren die deutschen Stuka-Asse 1939 – 1945 [« Ce sont les as des Stuka allemands 1939 – 1945 »], Stuttgart, Motorbuch, , 7e éd. (1re éd. 1976) (ISBN 978-3-87943-433-6)
- (de) Ernst Obermaier, Die Ritterkreuzträger der Luftwaffe 1939–1945 [« Les porteurs de la croix de chevalier de la Luftwaffe 1939–1945 »], vol. II : Stuka- und Schlachtflieger [« Stuka et avion d’attaque »], Mainz, Verlag Dieter Hoffmann, (ISBN 978-3-87341-021-3)
- Geirr H. Haarr, The Battle for Norway: April–June 1940, Barnsley, Seaforth Publishing, (ISBN 978-1-84832-057-4)
- John Weal, Junkers Ju 87 Stukageschwader 1937–41, Oxford, Osprey Publishing, (ISBN 978-1-85532-636-1)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Brütting 1992, p. 155.
- Obermaier 1976, p. 610.
- Haarr 2010, Chapitre 8.
- Weal 1997, p. 37.