Paul Richaud
Paul Richaud | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Nom de naissance | Paul Marie Alexandre Richaud | |||||||
Naissance | Versailles (France) |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 80 ans) Bordeaux (France) |
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Cardinal de l'Église catholique | ||||||||
Créé cardinal |
par le Pape Jean XXIII |
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Titre cardinalice | Cardinal-prêtre de Ss. Quirico e Giulitta |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Benjamin-Octave Roland-Gosselin |
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Archevêque de Bordeaux et Bazas (Primat d'Aquitaine) | ||||||||
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Évêque de Laval | ||||||||
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Évêque titulaire d'Irénopolis d'Isaurie Évêque auxiliaire de Versailles | ||||||||
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« Vinctus Christi » (Ep 3,1) (« Prisonnier du Christ ») |
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Paul Marie André Richaud, né le à Versailles et mort le à Bordeaux, est un cardinal français de l'Église catholique romaine, archevêque de Bordeaux de 1950 à 1968.
Biographie
[modifier | modifier le code]Paul Richaud est issu d'une famille qui s'implante à Versailles sous la Révolution grâce à Hyacinthe Richaud, commerçant, élu maire de la ville en 1791, puis député à la Convention Nationale et enfin député au Conseil des Cinq-Cents.
Son père, Jules-Marie Richaud, décédé à 85 ans le , a été vice-président de la Commission des Hospices de Versailles[1]. Paul Richaud a une sœur, Jeanne Richaud, en religion Sœur Marie de la Trinité, dominicaine, et deux neveux prêtres, fils d'Albert son frère aîné, avoué à Orléans[2].
Élève au collège Saint-Jean-de Béthune, bachelier, Paul Richaud entame ensuite des études de droit avant d'entrer au Grand séminaire de Versailles en 1909 et d'être ordonné prêtre en 1913. Après deux années d'études au séminaire français de Rome, où il obtient un doctorat de philosophie, il revient à Versailles et apporte ses compétences humaines et religieuses à la Paroisse Notre-Dame où il est vicaire. Ses compétences théologiques le font retenir fin 1925 pour un cycle de cours de Théologie morale au "Cercle thomiste féminin" à Paris sur le thème « Les fondements de la morale chrétienne »[3].
Le , suivant la sollicitation de Roland-Gosselin, évêque de Versailles, qui se sent trop âgé pour assurer seul sa mission épiscopale, le pape Pie XI "préconise" Paul Richaud évêque titulaire d'Irénopolis d'Isaurie[4].Le , il est consacré évêque titulaire d'Irénopolis d'Isaurie et exerce la fonction d'évêque auxiliaire de Versailles[5].
Richaud est nommé évêque de Laval le [6].
Il est nommé archevêque de Bordeaux, évêque de Bazas et primat d'Aquitaine le .
Richaud est créé cardinal par le pape Jean XXIII lors du consistoire du avec le titre de cardinal-prêtre de Santi Quirico e Giulitta[7].
En mai 1962 il participe à des commission de travail préparant les décisions du concile Vatican 2 (1962-1965), en particulier celle destinée travailler sur la discipline du clergé. Il se distingue en étant favorables à des peines très sévères envers les membres de l'Eglise, prêtres ou non, ayant commis des abus sexuels sur des mineurs. Il valide la proposition visant à excommunier les personnes ayant commis ce type d'abus et a proposé d'étendre l'âge des victimes prises en compte jusqu'à 21 ans[8].
À 80 ans, le , Paul Richaud décède à Bordeaux à la suite d'interventions chirurgicales[9].
Engagements auprès des pauvres et de la jeunesse
[modifier | modifier le code]Avant même son entrée au séminaire Paul Richaud est secrétaire du Conseil départemental des Conférences de Saint-Vincent de Paul, vice-président du Cercle Saint-Benoît et vice-président diocésain de l'Association catholique de la jeunesse française.
En 1923, l'abbé Richaud est aumônier du Lycée Hoche et de la troupe 1re de Versailles. En 1926 un chef de patrouille de la troupe 2e décède dans un accident lors d'une manifestation scoute. À la suite de ce tragique événement il écrit un texte d'une quinzaine de pages : Pierre Gridel, chef de patrouille de la 2e Versailles. 1911-1926, La Chapelle-Montligeon, Impr. de Montligeon, . Cette même année 1927 le voit publier Pour devenir Petit-Loup, saynète scoute[10].
En 1928, à 41 ans, il est nommé directeur diocésain des œuvres de jeunesse et chanoine honoraire.
Évêque de Laval
[modifier | modifier le code]Richaud fait son entrée solennelle à Laval le vendredi [11].
En 1946, il célèbre le 75e anniversaire des apparitions de la Vierge à Pontmain (Mayenne) et publie à cette occasion Le mystère de Pontmain, recueil de quinze méditations sur cet événement[12].
Distinction
[modifier | modifier le code]- Officier de la Légion d'honneur (12 juillet 1963)[13]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Lire en ligne.
- Faire-Part de décès de Jules Richaud. Voir en ligne sur Geneanet.
- « Nouvelles religieuse », Le Figaro, , p. 5 (lire en ligne)
- « Mgr RICHAUD, Évêque auxiliaire de Versailles », La Croix, no 15611, , p. 1 (lire en ligne)
- Ses armes sont De gueules au Chrismon complet : au chef cousu d'azur chargé d'une étoile d'argent rayonnante d'or accompagnée de deux fleurs de lys du même. Derrière l'écu, une croix de procession en pal. Sur l'ensemble, le chapeau, les lacs et six houppes de chaque côté. Au-dessous, la devise : Vinctus Christi sur une banderole nouée à la base de la croix de procession. L'azur et les fleurs de lys sont extraits des armoiries des lazaristes de Notre-Dame de Versailles, paroisse d'origine de l'évêque. M. G. Poncelet, « Armorial des évêques de Versailles », Revue de l'Histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, , p. 18-19 (lire en ligne)
- « Mgr Richaud, nouvel évêque de Laval », L’Ouest-Éclair, éd. Mayenne, , p. 3 (lire en ligne)
- « Les nouveaux cardinaux : Mgr Richaud », La Liberté, , p. 3 (lire en ligne)
- « Agnès Desmazières, historienne : « Le silence de Vatican II sur les violences sexuelles questionne la capacité de réforme de l’Eglise » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Le Républicain du Bazadais et des landes girondines, (lire en ligne), p. 1
- Abbé Paul Richaud, « Pour devenir Petit-Loup, saynète scoute », La vie au patronage, organe catholique des oeuvres de jeunesse, , p. 457-460 (lire en ligne)
- « L'entrée solennelle de Mgr Richaud, évêque de Laval, dans sa ville épiscopale », L’Ouest-Éclair, , p. 7 (lire en ligne)
- P. Richaud, Le mystère de Pontmain, Paris, La Bonne Presse, , 119 p., ouvrage commenté par exemple dans La semaine religieuse de Quimper et du Léon, , p. 20761e année.
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :