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Phare de Planier

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Phare de Planier
Localisation
Coordonnées
Adresse
Île de PlanierVoir et modifier les données sur Wikidata
Marseille
 France
Aire protégée
Histoire
Construction
Mise en service
Automatisation
oui
Patrimonialité
Visiteurs
non
Architecture
Hauteur
66,37 m
Élévation
71 m
Matériau
Équipement
Lanterne
lampe 150 W (24 V)
Portée
23 milles marins (42,5 km)
Feux
éclats blancs / 5 s
Identifiants
ARLHS
Amirauté
E0680Voir et modifier les données sur Wikidata
NGA
Carte

Le phare de Planier est un phare en haute mer, situé sur l'île de Planier au large de Marseille.

Inscrits aux monuments historiques par arrêté du , le phare, ses annexes et l'île de Planier sont ensuite classés par arrêté du [1].

Les récifs, à peine immergés, qui entourent l'îlot ont été à l'origine de nombreux naufrages (comme celui du Chaouen).

L'important trafic maritime de Marseille imposera la construction de phares toujours plus hauts dans cette zone.

Ancienne tour du phare de l'île Planier en 1829.
Le nouveau phare de l'île Planier construit en 1829.

Dès 1320, Robert d'Anjou fit bâtir une tour à feu.

En 1774, une tour cylindrique en pierres de 5,85 m de diamètre et de 9 m est reconstruite (élévation de 13 m au-dessus de la mer). Le feu de bois est remplacé par un feu réverbère de 14 lampes à huile (Tourtille-Sangrain).

En 1829, le phare est remplacé par une autre tour cylindrique en pierre de taille de 36 m de hauteur (40 m au-dessus de la mer). C'est un feu de premier ordre à éclats longs blancs toutes les 30 secondes.

En 1881, il est de nouveau remplacé par une nouvelle tour cylindrique en pierre de taille de 59 m de hauteur (63 m au-dessus de la mer)[2]. C'est un feu électrique, 3 éclats blancs séparés par un éclat rouge. Il est détruit en par les troupes allemandes[3].

Le phare électrique de Planier, à la fin du XIXe siècle.

En 1945 un feu provisoire est installé sur un pylône. En 1947, les travaux du nouveau phare et des bâtiments annexes commencent. Le phare actuel est allumé en 1959. L'ensemble est conçu dans un style d'architecture inédit imaginé par les architectes Arbus & Crillon[4].

Phare actuel

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Le phare et ses bâtiments annexes

Le phare de Planier est une tour cylindrique en pierre de taille avec une plateforme carrée portant la lanterne. De grands bâtiments annexes, sur deux niveaux, abritent les logements de gardiennage et les locaux techniques.

Il dispose d'une ancienne sirène à 3 cornets. Depuis , c'est un feu à éclat blanc toutes les 5 secondes.

Il est automatisé depuis 1986.

À l'occasion des 30 ans de l'émission Thalassa, le phare est mis à l'honneur parmi 30 autres[5] et Florence Arthaud en est la marraine[6].

Plusieurs projets de réinvestissement du phare et de ses bâtiments annexes ont été imaginés depuis son automatisation et le départ du centre de plongée en 1998, mais aucun n'est aujourd'hui soutenu par les collectivités. Entre autres, des appartements d'artistes, un centre pédagogique, une auberge de plongée et une station scientifique ont été évoqués, sans jamais dépasser le stade d'idée[4].

Références

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  1. Notice no PA13000042, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Les Archives nationales conservent, sous les cotes CP/F/14/17508/17-CP/F/14/17508/20, 93 plans du phare élaborés de 1826 à 1898.
  3. Robert Colonna d'Istria, « Phares, feux et forts : un port sous bonne garde », Le Point,‎ (lire en ligne)
  4. a et b Hugo Lara, « Planier, l'île oubliée », sur Marsactu (consulté le )
  5. Carine Didier, « Insubmersible Thalassa », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  6. « Florence Arthaud : le phare du Planier », Thalassa. 30 ans trente phares, France 3,‎ (lire en ligne)

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Bibliographie

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  • Yvon Georgelin et Simone Arzano, « Aventures et exploits d’astronomes en Méditerranée », dans Marseille : 2600 ans de découvertes scientifiques : des origines au milieu du XXe siècle, vol. I : La tradition scientifique à Marseille et en Provence, Publications de l'Université de Provence, (ISBN 2-85399-502-X), Le phare de Planier, du feu de bois aux lentilles de Fresnel, p. 342-356

Articles connexes

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Liens externes

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