Philotès
Philotès | |
Déesse de la mythologie grecque | |
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Caractéristiques | |
Nom latin | Amicitia, Gratia |
Fonction principale | Déesse de l'Amour sexuel et de l'amitié |
Fonction secondaire | Force motrice de la Création |
Lieu d'origine | Grèce antique |
Période d'origine | Antiquité |
Associé(s) | Neikea |
Culte | |
Mentionné dans | Théogonie d'Hésiode; De natura deorum de Cicéron |
Famille | |
Père | Sans père pour les grecs / Érèbe pour les latins |
Mère | Nyx |
Fratrie | Par sa mère seule: Géras, Momos, Apaté, Dolos, Moros, Oizys, Hypnos, Thanatos, les Hespérides, les Moires, Némésis, les Érinyes, les Kères, Éris, Lyssa, Hécate, Styx, Adicie, Achlys Par sa mère et Érèbe: Éther, Héméra, Charon, Épiphron, Éléos Par sa mère et Hypnos: les Oneiroi (Morphée, Icélos, Phantasos) Par sa mère et Chaos: Achlys |
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Dans la mythologie grecque, Philotès (en grec ancien Φιλότης / Philótês) est une divinité allégorique parfois assimilée à Aphrodite. Déesse de l'Amour sexuel et des rapports sexuels, elle est une force motrice de la Création.
Étymologie
[modifier | modifier le code]Son nom, Philotès (en grec ancien Φιλότης / Philótês) peut signifier « amitié », « affection » ou bien « rapport sexuel », mais c'est généralement dans ce second sens que l'on définit son rôle[1].
Famille
[modifier | modifier le code]Philotès est citée dans la Théogonie, parmi les autres divinités que Nyx enfante seule[2]. Chez les auteurs latins, elle est fille de Nyx et d'Érèbe, ainsi chez Hygin[3] qui la nomme Amicitia et Cicéron[4] qui la nomme Gratia.
Rôle
[modifier | modifier le code]Elle a été décrite par Empédocle comme l'une des forces motrices derrière la création, étant associée à Neikea (les disputes) ; Philotès étant la force derrière les bonnes choses et Neikea étant la force des mauvaises choses[5]. Il l'identifie également avec Aphrodite sous son nom de Cypris[6] et mentionne que Philotès se sent blessée et offensée par des offrandes qui détruisent la vie et exige l'abstention des sacrifices d'animaux[7].
Notes
[modifier | modifier le code]- Voir par exemple Timothy Gantz, Mythes de la Grèce archaïque, Belin, [détail de l’édition], p. 22.
- Hésiode, Théogonie [détail des éditions] [lire en ligne], v. 224.
- Hygin, Fables [détail des éditions] [(la) lire en ligne], préface.
- Cicéron, De natura deorum [détail des éditions] [lire en ligne], III, 17.
- Stephen Scully, Hesiod's Theogony: from Near Eastern Creation Myths to Paradise Lost, Oxford University Press, , 96 p. (ISBN 978-0-19-025396-7, lire en ligne)
- Felix M. Cleve, The giants of pre-sophistic Greek philosophy, Springer, (ISBN 978-94-017-5665-5, lire en ligne), p. 354
- Felix M. Cleve, The giants of pre-sophistic Greek philosophy, Springer, (ISBN 978-94-017-5665-5, lire en ligne), p. 390