Piégut-Pluviers
Piégut-Pluviers | |||||
Le bourg de Piégut vu depuis la tour qui le domine. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Nontron | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle) | ||||
Maire Mandat |
Alain Marzat 2020-2026 |
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Code postal | 24360 | ||||
Code commune | 24328 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 183 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 65 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 37′ 25″ nord, 0° 41′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 216 m Max. 310 m |
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Superficie | 18,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Nontron (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Périgord vert nontronnais | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | piegut-pluviers.fr | ||||
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Piégut-Pluviers est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Géographie
[modifier | modifier le code]Généralités
[modifier | modifier le code]La commune de Piégut-Pluviers est située à 45 km au sud-est d'Angoulême, à environ 65 km de Périgueux comme de Limoges et 200 km de Bordeaux.
Tout au nord du département de la Dordogne, à l'intérieur du parc naturel régional Périgord-Limousin, la commune de Piégut-Pluviers se trouve dans le Nontronnais. C'est une commune rurale[1] qui fait partie de l'aire d'attraction de Nontron[2], zonage d’étude défini par l'Insee, qui a remplacé en 2020 l'aire urbaine de Nontron dont la commune ne faisait pas partie. Elle est arrosée par la Doue, le Trieux et son affluent le ruisseau de l'Étang Grolhier.
Le bourg, implanté à l'intersection des routes départementales (RD) 91 et 91E4, se situe, en distances orthodromiques, onze kilomètres au nord de Nontron et quinze kilomètres à l'est-sud-est de Montbron.
La commune est également desservie par les RD 91E3, 96 et 675.
Entre Busserolles et Saint-Estèphe, le sentier de grande randonnée GR 4 traverse le territoire communal en deux tronçons.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Piégut-Pluviers est limitrophe de six autres communes.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Géologie
[modifier | modifier le code]Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Piégut-Pluviers est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère[3].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de roches sédimentaires datant du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de magmatiques. La formation la plus ancienne, notée pγ3, fait partie des granodiorites de Piégut-Pluviers, composée de granite à biotite, gros grain, tendance porphyroïde (Carbonifère supérieur). La formation la plus récente, notée Alt, est constituée d'altérites de socle, des arènes sableuses, argiles sableuses, isaltérites ou allotérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 710 - Montbron » et « no 711 - Châlus » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4],[5] et leurs notices associées[6],[7].
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Carte géologique de Piégut-Pluviers.
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
non présent | |||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.4) |
non présent | |||||||||||||
Trias (201.4 - 251.902) |
non présent | |||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 538.8) |
Permien (251.902 - 298.9) |
non présent | ||||||||||||
Carbonifère (298.9 - 358.9) |
Pennsylvanien |
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Mississippien | non présent | |||||||||||||
Dévonien (358.9 - 419.2) |
non présent | |||||||||||||
Silurien (419.2 - 443.8) |
non présent | |||||||||||||
Ordovicien (443.8 - 485.4) |
non présent | |||||||||||||
Cambrien (485.4 - 538.8) |
non présent |
Relief et paysages
[modifier | modifier le code]Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 216 mètres et 310 mètres[8],[9].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [10]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[11]. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[12],[13].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 18,11 km2[8],[14],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 18,66 km2[5].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[17]. Elle est drainée par le Trieux, la Doue, le ruisseau de l'Étang Grolhier et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 27 km de longueur totale[18],[Carte 1].
Le Trieux, d'une longueur totale de 29,55 km, prend sa source en Haute-Vienne dans la commune de Marval et se jette dans la Tardoire en rive gauche à Bussière-Badil, face à Écuras[19],[20]. Il borde la commune au nord-est sur deux kilomètres et demi, face à Saint-Barthélemy-de-Bussière et Champniers-et-Reilhac.
Son affluent le ruisseau de l'Étang Grolhier prend sa source au nord du bourg de Piégut et arrose la commune sur plus de quatre kilomètres dont un kilomètre en limite de Champniers-et-Reilhac. Il alimente l'étang Grolhier, un plan d'eau de 22 hectares dont la rive sud-ouest fait partie du territoire communal.
La Doue, d'une longueur totale de 17,45 km, prend sa source dans le sud de la commune et se jette dans le Bandiat en rive droite à Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert[21],[22]. Elle arrose le sud-est de la commune sur plus d'un kilomètre et demi, dont un kilomètre servant de limite naturelle face à Augignac.
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[23]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [24].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[25]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[26].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 029 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[27]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Coquille à 24 km à vol d'oiseau[28], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 178,8 mm[29],[30]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[31].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Piégut-Pluviers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[32]. Elle est située hors unité urbaine[33]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nontron, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[33]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[34],[35].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,8 %), zones agricoles hétérogènes (37,2 %), zones urbanisées (9,8 %), prairies (2,8 %), eaux continentales[Note 4] (0,4 %)[36]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.
B
- La Bonnefond, D96, rte d'Abjat
- Bost Gaillou*, Rte de l'étang Grolhier
C
- Cabaniers, Rte de l'étang Grolhier
- Les Champs Fleuris, D91, rte de Montbron
- Chez Noyer*, Rte de l'étang Grolhier
- Le Cluzeau*, D112 Rte de Saint-Barthélemy
D
- La Domèze*, D91, rte de Marval
F
- La Folie, D91, rte de Marval
G
- Les Granges*, D91, rte de Marval
L
- Lascaud, Rte de Maine du Bost (sud)
- Lauterie*, D91, rte de Montbron
- La Lègue*, D675, rte de Champniers
- Luclas, Rte des Moulins
M
- La Maison Blanche*, Rte de l'étang Grolhier
- La Malignie*, D112 Rte de Saint-Barthélemy
- Montagut, D91, rte de Marval
- Le Moulin de Chez Noyer*, Rte de l'étang Grolhier
N
P
- Pluviers, D675, rte de Champniers
- Prieuraud*, Rte de Maine du Bost (sud)
- Puygaud*, D91, rte de Montbron
- Puyrazeau (Cheau de)*, D91, rte de Marval
R
- La Renaudie*, Rte de l'étang Grolhier
S
- Soulagnieux*, D91, rte de Marval
T
- Les Touilles (anc. moulin)*, D675, rte de Champniers
- Tous Vents, D91, rte de Marval
- La Tricherie, Rte de Maine du Bost (sud)
V
- La Vigne, D96, rte d'Abjat
- Villefaix, Rte des Moulins
Prévention des risques
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Piégut-Pluviers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].
Piégut-Pluviers est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[39]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[40],[41].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[42]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[43]. 6,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[44].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[37].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le lieu est connu à l'époque gallo-romaine sous le nom de « Podium Accutum ». « Podium » désignait un endroit élevé et « Accutum » signifie en français aigu. Puis ce nom est devenu « Pic-Aigu », « Puy-Aigu » et enfin Piégut vers la fin du XVIIe siècle.[réf. nécessaire]
En occitan, la commune porte le nom de Puei 'Gut e Pluviers[45].
Histoire
[modifier | modifier le code]Au XVe siècle, Piégut est une seigneurie dépendant de Limoges.
En 1862, la commune de Pluviers prend le nom de Piégut-Pluviers.
Depuis 1642, le mercredi matin s'y tient un important marché.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Fin 2000, Piégut-Pluviers intègre dès sa création la communauté de communes du Périgord vert granitique. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Haut-Périgord. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Périgord vert nontronnais pour former la communauté de communes du Périgord Nontronnais.
Administration municipale
[modifier | modifier le code]La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[46],[47].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Justice
[modifier | modifier le code]Dans le domaine judiciaire, Piégut-Pluviers relève[50] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Périgueux ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[52].
En 2021, la commune comptait 1 183 habitants[Note 8], en évolution de +0,08 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Les et , Piégut-Pluviers a organisé la 93e félibrée, la fête de l'Occitanie qui a lieu tous les ans au début de l'été dans une commune de Dordogne[54].
Économie
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]En 2015[55], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 427 personnes, soit 36,1 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (61) a augmenté par rapport à 2010 (46) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,3 %.
Établissements
[modifier | modifier le code]Au , la commune compte 158 établissements[56], dont 97 au niveau des commerces, transports ou services, vingt-trois dans la construction, vingt relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, seize dans l'industrie, et deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[57].
Entreprises
[modifier | modifier le code]Dans le secteur du BTP, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Confort chauffage » (travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation) implantée à Piégut-Pluviers se classe en 40e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 2 894 k€[58].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]La tour de Piégut est le donjon circulaire d'un château assiégé et détruit en 1199 par Richard Cœur de Lion.
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La tour de Piégut. -
L'ancien lavoir de Piégut. -
L'église de Pluviers. -
Le portail de l'église de Pluviers. -
La voie romaine. -
L'église de Piégut.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[59] depuis la création de celui-ci en 1998[60], adhésion renouvelée en 2011[61].
Sur le territoire communal, les vallées du Trieux au nord-est et de son affluent le ruisseau de l'Étang Grolhier au nord-ouest sont protégées au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I « Vallées du réseau hydrographique de la Tardoire et du Trieux » dont la flore est constituée de près d'une quarantaine d'espèces de plantes, dont quatre sont considérées comme déterminantes : l'adoxe musquée, ou moscatelline, ou muscatelle (Adoxa moschatellina), la corydale à bulbe plein (Corydalis solida), l'isopyre faux-pigamon (Isopyrum thalictroides) et la jacinthe des bois, ou jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta)[62],[63].
Quatre kilomètres au nord du bourg de Piégut-Pluviers, l'étang Grolhier est partagé entre les communes de Piégut-Pluviers (7,5 hectares), Champniers-et-Reilhac (4,2 hectares) et Busserolles (10,7 hectares). L'étang est au centre d'un site inscrit de 233 hectares depuis 1979[64].
Randonnées
[modifier | modifier le code]Le sentier de grande randonnée GR 4 qui va de Royan à Grasse traverse l'ouest de la commune.
Patrimoine oral
[modifier | modifier le code]Plusieurs documents sonores en langue limousine enregistrés sur la commune sont accessibles sur le site des archives de l'Institut d’études occitanes du Limousin[65].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- La famille de Verneilh-Puyraseau[66] :
- Jean-Joseph de Verneilh-Puyraseau (1756-1839), député de la Dordogne.
- Félix-Joseph de Verneilh-Puyraseau (1820-1864), historien et archéologue.
- Charles de Verneilh-Puyraseau (1894-1933), aviateur.
- Guy-Patrick Sainderichin (né en 1950), scénariste français né à Piégut-Pluviers.
- Pierre-Philippe Niocel (1833-1909), instituteur et érudit périgordin, auteur de deux livres de mathématiques publiés chez Larousse à la fin du Second Empire.
- Émile Mangiapan (1925-2007), peintre, mort à Piégut-Pluviers. Passionné notamment de jazz et de danse, il en a fait les sujets favoris de ses tableaux riches en couleurs.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D’azur aux trois tours d’argent ouvertes et maçonnées de sable, à l’orle en filet cousu de gueules. |
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (gueules sur azur). Différences entre dessin et blasonnement : ajourée ?. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre Barrière, « L'exploitation métallurgique et le peuplement ancien dans la commune de Piégut- Pluviers (Dordogne) », dans Revue des Études Anciennes, 1940, tome 42, no 1-4, p. 560-566 (lire en ligne)
- Pierre Barrière, « Note sur quelques habitats anciens dans la région de Piégut », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 73, no 3, , p. 95-101 (lire en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Granodiorite de Piégut-Pluviers
- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des anciennes communes de la Dordogne
- Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle)
- Sentier de grande randonnée 4
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[15],[16]
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Décédé en fonctions.
- Démissionnaire, mais reste conseiller municipal.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Piégut-Pluviers » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- [PDF] Arrêté fixant la liste des communes rurales 2023, Recueil des actes administratifs normal no 4, Préfecture de la Dordogne, , p. 126-140.
- Aire d'attraction des villes 2020 de Nontron, Insee, consulté le .
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Piégut-Pluviers » sur Géoportail (consulté le 2 juillet 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Piégut-Pluviers », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
- « Notice associée à la feuille no 710 - Montbron de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
- « Notice associée à la feuille no 711 - Châlus de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Repères géographiques du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Piégut-Pluviers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Piégut-Pluviers », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
- « Confluence Trieux-Tardoire près du Moulin de Vergnas » sur Géoportail (consulté le 29 août 2022)..
- Sandre, « le Trieux »
- « Confluence Doue-Bandiat au lieu-dit les Termes » sur Géoportail (consulté le 29 août 2022)..
- Sandre, « la Doue »
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- "la Biaça"
- Château de Puyraseau - Visites en Aquitaine