Pierre-Marie Touboulic
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Pierre-Marie Touboulic, né le à Brest et mort le à Paris, est un ingénieur de la Marine, également inventeur et écrivain.
Biographie
[modifier | modifier le code]Pierre-Marie est né à Brest le . Il est le cinquième enfant d'une fratrie de six enfants d'un maître serrurier, Jean-Louis Touboulic et de Marie Félicité Abalain. Il s'est marié une première fois avec Hortense Auvray, le à Brest dont il eut une fille Hortense Félicité Claudine (- juillet 1819). Il se maria une deuxième fois avec Jeanne Augustine Le Donné le à Brest qui lui donna 3 enfants dont deux filles Jeanne Augustine Félicité et Marguerite Hortense et enfant mort-né. Puis en troisième noces avec Marie Guillemette Querné le à Brest[1]qui lui donna un fils Jean Alexandre Marie.
Il aurait fait toute sa carrière à Brest. Mécanicien de la marine en 1818, Chef de l'atelier des boussoles de 1825 à 1836 et ingénieur mécanique plus tard. Il a reçu la distinction de chevalier de la Légion d'honneur en 1825. Il est décédé à Paris le (6 rue de Castiglione dans le 1er arrondissement).
Il est le frère de Toussaint Touboulic, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, capitaine de frégate de renommée[2]. Le fils d'une de ses cousines Perrine Jeanne Adélaïde Touboulic (née le à Lorient) est Louis Maurice Adolphe Linant de Bellefonds.
Il a construit les plans-reliefs des ports de Brest et Lorient [3], détruits durant la seconde guerre mondiale lors des bombardements sur les villes de Brest et Lorient, ou encore le plan-relief de Rochefort[4] qui est visible à Rochefort. Et l'inventeur de différents outils liés à divers secteurs de la marine dont un compas de variation en 1856 (brevet d'invention cote 26642 à l'INPI), une cloche sous-marine (archives départementales du Finistère, cote 4 T 5), un système de translation aérienne qu'il nomme vélociposte en 1808 (brevet d'invention cote 1BA6239 à l'INPI). Il inventa l'ancêtre du premier téléphérique urbain avant les chemins de Fer en 1838, un premier essai sera effectué du 3 au dans le bois de Bordenave à Brest. L'expérience ait été poursuivie en 1839 pendant au moins trois mois sur les remparts du fort Bouguen avec la participation de 800 personnes. La presse de l’époque (Armoricain) se fit l’écho d’utilisations possibles : transport de bagnards, de malades, etc. Le téléphérique brestois est appelé le Touboulic Express par la ville de Brest en 2014[5].
Le premier recycleur, basé sur l'absorption du dioxyde de carbone, fut breveté en France le par Sieur Pierre-Marie Touboulic[6]. Il fonctionnait avec un réservoir d'oxygène. L'oxygène était libéré par le plongeur, par circulation en circuit fermé à travers une éponge imbibée d'eau de chaux. Touboulic avait appelé son invention Ichtioandre (en grec pour "'homme-poisson'")[7].
En 1834, il fait des expériences de sous-marin sur la Loire[8].
Références
[modifier | modifier le code]- Le Mell, « Descendance de Pierre Marie Touboulic », sur blog.com, Touboulic Pierre-Marie, (consulté le ).
- « Un hommage à Toussaint Touboulic frère de Pierre-Marie - Touboulic Pierre-Marie », sur Touboulic Pierre-Marie (consulté le ).
- « Le plan-relief de Rochefort », sur alienor.org (consulté le ).
- Le plan-relief de Rochefort, sur alienor.org. Consulté le 14 octobre 2012.
- « LE TELEPHERIQUE DE BREST "EN CRABE"... », sur over-blog.com via Wikiwix (consulté le ).
- « Avec ou sans bulles », sur plongeesout.com (consulté le ).
- http://www.plongeesout.com/articles%20publication/recycleur/recycleur_bahuet/recycleur_bahuet%20photo03%20grand.JPG
- « D'hier 26 juillet », Journal de Rouen, Rouen, no 208, , p. 2 col. 4 (ISSN 2430-8242, lire en ligne [jpg], consulté le ).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- P. Touboulic, Scolegigraphie, ou Méthode prompte, perfectionnée et économique pour l'enseignement simultané de la lecture et de l'écriture...... [Notice sur quelques inventions de M. Touboulic.], imp. de Michel, 1817, 26 pages
- Véloposte, ou Chemin Touboulic, ...impr. de F. Locquin, 1839, 15 pages
Sources
[modifier | modifier le code]- Archive de Brest (état civil)