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Plecia foersteri

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Plecia oviformis, Plecia splendida

Plecia foersteri
Description de cette image, également commentée ci-après
Plecia foersteri 1937 par Nicolas Théobald.
37.2–23.3 Ma
13 collections
Classification Paleobiology Database
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Hexapoda
Classe Insecta
Sous-classe Pterygota
Infra-classe Neoptera
Super-ordre Endopterygota
Ordre Diptera
Sous-ordre Nematocera
Infra-ordre Bibionomorpha
Famille Bibionidae
Sous-famille Pleciinae
Genre Plecia

Espèce

 Plecia foersteri
Théobald, 1937

Synonymes

  • Plecia oviformis Théobald, 1937
  • Plecia splendida Théobald, 1937

Plecia foersteri est une espèce fossile de mouche ou diptère de la famille des Bibionidae ou « mouches de Saint-Marc » (ou mouches noires), et du genre Plecia.

Classification

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L'espèce Plecia foersteri est décrite en 1937 par le paléontologue français Nicolas Théobald (1903-1981)[1].

L'holotype C84 de l'ère Cénozoïque, et de l'époque Miocène et Oligocène (37,2 à 23,3 Ma) fait partie de la collection Mieg du musée de Bâle et vient de Kleinkembs dans le pays de Bade en Allemagne[2].

Répartition

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Selon Paleobiology Database en 2023, il a treize collections référencées dont deux de l'Éocène supérieur ou Priabonien en France et onze de l'Oligocène, soit Rupélien et Chattien, dont neuf en France et deux en Allemagne[1].

Les deux espèces Plecia oviformis et Plecia splendida sont aussi décrites par Nicolas Théobald en 1937[3],[4],[1]. Ces deux espèces sont déclarées synonymes en 2017 par John Skartveit et André Nel[5], et confirmé en 2021 par John Skartveit et Sonja Wedmann[6].

Deux cotypes de Plecia splendida sont conservés au Muséum national d'histoire naturelle de Paris[7]. L'échantillon B23563 est aussi déclaré « figuré » de Plecia foersteri[8].

Confirmation du genre Plecia

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Cette espèce est confirmée dans le genre Plecia en 2017 par John Skartveit et André Nel[5] et en 2021 par John Skartveit et Sonja Wedmann[6].

Étymologie

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L'épithète spécifique foersteri est un hommage au paléoentomologiste allemand Bruno Förster (1852-1924).

L'épithète spécifique oviformis signifie en latin « en forme d'œuf ».

Description

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Plecia foersteri femelle 1937 N. Th. Cotype éch R1001 x3 p.230 pl. XVII Diptères du Sannoisien de Kleinkembs.
Plecia foersteri femelle 1937 N. Th. Cotype éch R1001 x3 p.230 pl. XVII Diptères du Sannoisien de Kleinkembs.

Caractères

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Diagnose de Nicolas Théobald en 1937[2],[note 1] :

« Insecte au corps noir brunâtre, ailes jaunes, pattes brunes. Tête courte arrondie, légèrement étirée en pointe ; deux yeux composés latéraux, séparés ; antennes courtes, cordiformes, on voit neuf segments courts. Thorax de forme ovale, plus large que la tête ; mésonotum renflé, dépression en « U » bien marquée ; scutellum arrondi, métanotum court. Abdomen ovale, allongé en forme de fuseau, armure génitale représentée par deux pointes courtes. Pattes allongées, velues, fémurs renflés, tibias II et III avec 2 cils à l'extrémité ; tarses de cinq articles. le 1er est le plus long, les 2e et 4e courts, le 5e un peu plus long. Balanciers courts, massue sphérique, ailes dépassant longuement l'abdomen, jaunes, nervation de Plecia. »[2].

La longueur du corps est de 7,5 mm ; les ailes ont une longueur de 6,5 mm[2].

Pour P. foersteri :

« P. foersteri est une espèce bien caractérisée à laquelle il faut rapporter l'Insecte de Brunnstatt que Förster a décrit sous le nom de P. cf stygia[note 2]. P. Försteri existe aussi dans le Sannoisien du Gard. »[2].

Pour P. oviformis :

« P. Oviformis se rapproche par son aspect de P. cf lapidaria Heyd. du même gisement. mais il en diffère par les ailes plus longues et l'extrémité de l'abdomen qui est obtuse. Il rappelle aussi P. formicoides Oust. de Corent. »[3].

Pour P. splendida :

« Cette espèce se distingue de P. Försteri par le thorax et l'abdomen plus étroits, ses ailes plus larges et plus longues par rapport au corps.

P. cf exposititia, décrit par Förster du gisement de Brunnstatt, appartient à cette espèce.

P. incerta Oustalet de Corent appartient peut-être à cette espèce.

P. splendida existe aussi dans le Sannoisien du Gard. »[9].

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Publication originale

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  • [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.Voir et modifier les données sur Wikidata

Liens externes

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Notes et références

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  1. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.
  2. Plecia stygia von Heyden et von Heyden 1865 est toujours une espèce fossile distincte selon Paleobiology Database en 2023.

Références

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  1. a b et c (en) Référence Paleobiology Database : Plecia foersteri Theobald 1937 (love bug) (consulté le ).
  2. a b c d et e Nicolas Théobald 1937, p. 230-231.
  3. a et b Nicolas Théobald 1937, p. 229.
  4. Nicolas Théobald 1937, p. 137.
  5. a et b Skartveit et Nel 2017, p. 42.
  6. a et b Skartveit et Wedmann 2021, p. 25.
  7. « Plecia splendida THÉOBALD, 1937 - Paratypes B23563 & B24416 », sur Muséum national d'histoire naturelle - Paris.
  8. « Plecia splendida THÉOBALD, 1937 - Paratype B23563 », sur Muséum national d'histoire naturelle - Paris.
  9. Nicolas Théobald 1937, p. 231.