Aller au contenu

Portail:Nouvelle-France/Image du mois/Archives

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La France apportant la foi aux Hurons de la Nouvelle-France
Rade de l'Isle Percée, 1686
Castor du Canada
Carte de l'Amérique Septentrionale
pour servir à l'Histoire de la Nouvelle France
, 1743
François de Montmorency-Laval par Frère Luc
Carte manuscrite de Samuel de Champlain, 1607
Aujourd'hui : côte de la Nouvelle-Écosse
Saint François recevant les stigmates
Pierre-Jacques Cazes (1676-1754)
église Saint-Michel-de-Sillery
Lieu historique national du Commerce-de-la-Fourrure-à-Lachine
La morue de l'Atlantique a fait l'objet d'une importante pêche commerciale de la part des terre-neuvas du XVIe siècle au XXe siècle sur les grands bancs de Terre-Neuve.
Chambre de soldats à l'Île Royale
Dessins de 1722 représentants des modèles de canoés, de kayaks et de harpons inuits vus dans les parages de la baie d'Hudson. Publiés dans l'Histoire de l'Amérique septentrionale, par Claude-Charles Bacqueville de La Potherie, Paris.
Plan et élévation de la redoute du moulin, 1710
Samuel de Champlain : Altercation de Port Fortuné
entre Français et des Indiens Nauset, 1606

« A Le lieu ou étaient les Français faisant le pain. B Les sauvages surprenant les Français en tirant sur eux à coups de flèches. C Français brûlés par les sauvages. D Français s’enfuyant à la barque tout lardés de flèches. E Troupes de sauvages faisant brûler les Français qu’ils avaient tués. F Montagne sur le port. G Cabanes des sauvages. H Français à terre chargeant les sauvages. I Sauvages défaits par les Français. L Chaloupe où étaient les Français. M Sauvages autour de la chaloupe qui furent surpris par nos gens. N Barque du sieur de Poitrincourt. O Le port. P Petit ruisseau. Q Français tombés morts dans l’eau pensant se sauver à la barque. R Ruisseau venant de certains marécages. »
Plan et élévation de l'église Notre-Dame-des-Victoires
Esclave des Indiens Renards, vers 1732
Partie Occidentale de la Nouvelle France ou du Canada, Jacques-Nicolas Bellin, 1755
L'arrivée de Jacques Cartier à Stadaconé en 1535
aquarelle réalisée par Walter Baker vers 1900
Ruisseaux près des fortifications de Montréal vers 1700
Pièce autographe signée de Guillaume Couture le . Il s'agit d'un billet de 100 livres tournois à Charles Couture dit Lafrenet.
Le Véritable plan de Québec fait en 1663 (détail)
par Jean Bourdon
Carte de la Louisiane et du cours du Mississipi avec les colonies anglaises, par Guillaume Delisle, 1782
La tourte voyageuse, une espèce aujourd'hui éteinte, était présente en très grand nombre sur le continent nord-américain.
Un canon du Prudent, au parc des Champs-de-Bataille
Vue du Palais de l'intendant, Québec, 1761
Carte de la Nouvelle-France par Nicolas Vallard, 1547
La Nouvelle France dans le Jeu de la géographie, 1644, commandé par Jules Mazarin pour le jeune Louis XIV
En visite durant les Fêtes de la Nouvelle-France, le 9 août 2013 : le lieutenant-gouverneur de l'État de la Louisiane, Jay Dardenne (à droite) avec le secrétaire adjoint de l'Office du tourisme de la Louisiane, Kyle Edmiston, reçus par le consul américain à Québec, Peter O'Donohue, en costume d'époque
Vue de l'hôpital des Orphelins desservi par les Ursulines, prise de dessus le rempart, Québec, 1761
Guide costumée à la mode de la Nouvelle-France à la maison Saint-Gabriel
Guide costumé en soldat à l'entrée du terrain de la maison Saint-Gabriel
Vue de l'Église et du Collège des Jésuites, Québec, 1761
L'arrivée de Champlain à Québec, tableau de Henri Beau commandé en 1902 pour orner la salle du Conseil législatif
Plaque des premiers colons de Québec, monument Louis-Hébert, parc Montmorency
Bas-relief du Chien d'or sur l'édifice Louis S. St-Laurent
Carte générale de Canada, Louis-Armand de Lom d'Arce, 1728
Plan du fort Detroit
par le Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry, 1749
Carte des Environs de Quebec en La Nouvelle France Mesurée très exactement en 1688 par le Sr de Villeneuve Ing.
Le Conseil souverain, de 1663, tableau de Charles Huot
Sur le fauteuil, le gouverneur, Daniel de Rémy de Courcelles
À sa droite, le vicaire, François de Montmorency-Laval
À sa gauche, l'intendant, Jean Talon
Et cinq conseillers
Fort Lachine ou Rémy
Explorateurs de la Nouvelle-France
statues de la façade de l'hôtel du Parlement du Québec :
Pierre Le Moyne d'Iberville - Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye - Jacques Marquette - Louis Jolliet
Chambrée française à la redoute Dauphine, avec guide de Parcs Canada... la suie aux murs venant de la combustion de la graisse servant à l'éclairage
Attaque du fort Monsipi par d'Iberville
Assassinat de Cavelier de La Salle
Stèle de Samuel de Champlain, Lieutenance d'Honfleur
La maison Molleur-Dit-Lallemand est une maison d'inspiration française de Beaumont construite vers 1720. Elle a été classée monument historique en 1970 et citée monument historique en 1997.
Maison Imbeau, 102, chemin du Maître-Chantre, Saint-François-de-l'Île-d'Orléans
Cuisine dans la cave du Château Ramezay où le public peut découvrir le mode de vie des habitants de la Nouvelle-France aux 17e et 18e siècles
Eustache-Ignace Trottier dit Desrivières Beaubien, coseigneur de Montarville
Codex canadensis, p. 37, par Louis Nicolas
Loutre, castor, loup marin et tigre marin
Defaite des Yroquois au Lac de Champlain, 1609
A Le fort des Yroquois.
B Yroquois ſe iettans en la riviere pour ſe ſauuer pourſuiuis par les Montaignars & Algoumequins se iettant aprés eux pour les tuer.
D Le ſieurs de Champlain & 5. des ſiens.
E Tous nos ſauvages amis.
F Le ſieur de Praire de S. Maſlo avec ſes compagnons.
G Chalouppe dudit ſieur de Praire.
H Grands arbres couppés pour ruiner le fort des Yroquois.
Cette pierre est censée être la plaque originale que Pierre LeMoyne d'Iberville plaça pout marquer le premier établissement permanent de la Louisiane, à Biloxi. (Musée de la Nouvelle-Orléans)
François Gaston de Lévis portant l'écharpe du Saint-Esprit et la croix de Saint-Louis
Kateri Tekakwitha
par le père Claude Chauchetière S.J. (1690)
Le vrai portrait de Marguerite Bourgeoys
par Pierre le Ber, 1700
Ex-voto dit de Pierre LeMoyne d'Iberville
Illustration de l'habillement, dans l'édition hollandaise de Description de la Louisiane de Louis Hennepin
Plaque à la porte Saint-Jean de Québec commémorant l'ouverture du Chemin Royal, qui relie Québec et Montréal, à compter de 1734.
« Le 5 août 1734, Lanouiller de Boiscler, grand voyer de la Nouvelle-France, partit de Québec pour Montréal en voiture, inaugurant ainsi officiellement le grand chemin royal de la colonie. »
Drapeau des troupes de la Marine
Reconstitution historique au fort de l'île Sainte-Hélène
La Galissonnière
administrateur par interim de la Nouvelle-France (1747-1749)
François Mercier, voyageur canadien
Fabrication du sirop d'érable par les Amérindiens en Nouvelle-France (XVIIIe siècle), par Joseph-François Lafitau
Caserne de la Nouvelle-France à Paris - Wikimapia
Soldat à l'Habitation de Port-Royal
Reconstitution de garde de la compagnie franche de la marine et de soldat suisse du régiment suisse de Karrer à Louisbourg
Diorama reconstituant une scène de la bataille des plaines d'Abraham (), au Musée du 22e Régiment, Citadelle de Québec. Il y est écrit : « Surpris par le débarquement des Britanniques à l'Anse au Foulon, Montcalm rencontre Wolfe et son armée sur les plaines d'Abraham. Le combat est violent mais bref. Wolfe est tué. Montcalm blessé est ramené par la porte Saint-Louis. Il meurt et Québec capitule. »
Diorama reconstituant la scène « Le Chevalier de Lévis brûle ses drapeaux,  »
exposé au Musée du Royal 22e Régiment, Citadelle de Québec. Il y est écrit : « Au moment de la capitulation de Montréal, retranché à l'île Sainte-Hélène, Lévis brûle ses drapeaux pour protester contre le traitement imposé au reste de son armée. »
Diorama reconstituant une scène de la bataille de Fort Carillon, exposé au Musée du Royal 22e Régiment, Citadelle de Québec
Organisation des rangs en Nouvelle-France
Canada ou Nouvelle-France suivant les nouvelles observations de Messieurs de l'Académie Royale des Sciences etc, par Pieter van der Aa
Véritable plan de Québec fait en 1663, par Jean Bourdon
Carte du Golphe de St-Laurent et Pays Voisins, par Jacques-Nicolas Bellin, 1760
L'arrivée des Filles du Roi en 1667, dans le but de marier des colons canadiens. Talon et Laval les attendent.
Aquarelle sur dessin au crayon de Eleanor Fortescue-Brickdale (1871-1945), avant 1927
Habitants en chemin vers le marché de Noël
aquarelle de Millicent Mary Chaplin, 1842
Plan de Trois-Rivières en 1685
Reconstitution d'un poste de traite des fourrures en Nouvelle-France au XVIIe siècle
dans le parc du château de Palluau-Frontenac, à Palluau-sur-Indre
Une des tours du fort de la Montagne à Montréal
Carte de la Nouvelle-France dédiée au Ministre Colbert par l'intendant du Canada, M. Duchesneau (dernier quart du XVIIe siècle)
Jeunes paysannes de la Nouvelle-France, 1620, 2e reconstitution historique, tricentenaire de Québec, Québec, QC, 1908
Soldats du régiment de Carignan-Salières, 1665
Située en amont des rapides de Lachine face au Lac Saint-Louis, la maison LeBer-LeMoyne, construite en 1669, servait de magasin à fourrures pour les commerçants Jacques Le Ber et Charles Le Moyne. La maison, comme beaucoup de constructions sous le Régime français, est formée de murs épais formés de moellons grossièrement équarris et noyés dans le mortier. Largement inspirée par l'architecture rurale et bourgeoise de la Bretagne, de la Normandie et de l'Île-de-France, la pratique s'adapte toutefois aux conditions climatiques rigoureuses qui limitent par exemple le nombre et la taille des fenêtres et requiert l'érection systématique de cheminées.
Maquette de la frégate Le Machault dans le hall du centre d'interprétation de la Bataille de la Ristigouche
Expédition de Robert Cavelier de La Salle à la Louisiane en 1684, peint en 1844 par Théodore Gudin.
La Belle est sur la gauche, Le Joly au centre et L'Aimable est échoué à droite.

Le Musée de l'Amérique française, rue Dalhousie, à Québec.

Consacré à l'implantation et au développement de la culture française en Amérique du Nord,
la collection du musée est gérée par le Musée de la civilisation depuis 1995.


Cette carte de la Nouvelle-France de 1729 (Collection Pieter Van der), montre toute la complexité de la répartition du territoire entre Européens et Amérindiens. Deux conceptions s'affrontent entre les civilisations: Les Européens se disent « propriétaires » des terres et, pour eux, l'exploitation de ces terres amènent leurs richesses, principalement des fourrures. Pour les Amérindiens, ils partagent la terre sans la posséder, et commercent avec les Européens pour divers articles venant de « nouvelles technologies », dont des armes, certains outils et autres.

Exercice d'un détachement des Compagnies franches de la Marine, lors des célébrations

commémorant le 400e anniversaire de la ville de Québec, au mois de juillet 2008.

L'Habitation de Port-Royal (ici la reconstitution contemporaine), où vécut Marc Lescarbot de l'été 1606 à l'automne 1607.

Il avait comme compagnons, Jean de Poutrincourt, Louis Hébert (cousin par alliance de ce dernier), François Gravé et Samuel de Champlain.


Lévis et le fleuve Saint-Laurent vus de la Terrasse Dufferin à Québec. C'est à cet endroit que Guillaume Couture s'installa en 1647.

Louis-Antoine de Bougainville. Portrait de Jean-Pierre Franque.

Durant le siège de Québec en 1759, il est assigné à la défense de la rive nord entre Québec et la Rivière Jacques-Cartier. Mais après le débarquement des troupes britanniques à l'Anse-au-Foulon et le début de la Bataille des Plaines d'Abraham, il se rapproche de la zone des combats, mais c'est un échec. Après la mort de Montcalm durant la bataille, il dirige la retraite et il est nommé colonel.

Résidence officielle des gouverneurs de la Nouvelle-France depuis 1646, voici les plans et élévations du château Saint-Louis en 1724 par Chaussegros de Léry.
En bas, se trouve le plan des sous-sols qui a inspiré la localisation des opérations archéologiques à l'intérieur des vestiges du château.
Au-dessus du plan se trouvent successivement l'élévation de la façade côté cour, celle du côté fleuve et celles des extrémités nord à gauche et sud à droite.

Le Fort Ticonderoga, autrefois le Fort Carillon, est situé à un peu plus de 200 kilomètres au sud de Montréal, dans l'État de New-York.
Le site abrite aujourd'hui un musée et un centre de recherches, gérés par une fondation.

La rue du Petit-Champlain de Québec.

Il s'agit de la première rue commerçante de la Nouvelle-France.
Fondé par Monseigneur François de Montmorency-Laval le 24 mars 1663,
le Grand Séminaire de Québec avec son clocher central, vu de la Place de Paris dans le Vieux-Québec, en Basse-Ville.

Charles Blaskowitz, Lewis Fusier, Frederick Haldimand et coll.,

La carte du Saint-Laurent du général James Murray, Québec, 1761, détail du feuillet sur Montréal, NMC 135042
Les soldats de Montcalm, reconstitution historique, tricentenaire de Québec, 1908

Image satellite de Bâton-Rouge et du Mississippi.

Le Séminaire de Québec vu du Vieux-Port de Québec. À l'arrière droite, le Château Frontenac et, au premier plan, le bassin Louise.

Peinture de Samuel Scott montrant dans le feu de l'action le vaisseau de guerre français le Mars
et le HMS Nottingham d'Angleterre, suivant l'échec de l'expédition d'Anville, le 11 octobre 1746.

La Bataille de Fort Carillon fut probablement une des plus grandes victoires françaises contre des troupes britanniques
en Amérique du Nord. Malgré l'inégalité des forces (16 000 hommes du côté des Britanniques contre 3 600 du côté français),
les troupes de Louis-Joseph de Montcalm brisèrent malgré tout l'attaque de James Abercrombie, le 8 juillet 1758.

Ruines du Fort Saint-Frédéric.
C'était un fort français construit au XVIIIesiècle en Nouvelle-France, sur les rives du Lac Champlain,
à la limite de l'État du Vermont et de l'État de New York. Il est situé dans le Comté d'Essex, aux États-Unis.

Un chasseur huron-wendat appelant l'orignal, par Cornelius Krieghoff (1815-1872).
Estampe, vers 1868.

Deux timbres canadiens commémorent Grand-Pré. Celui-ci, le premier, fut émis le 4 décembre 1930, au tarif de 50 cents (pour les colis). Il représente l'église et la statue d'Évangéline. Un second fut émis le 15 août 2005, lui aussi au tarif de 50 cents. Conçu par Pierre-Yves Pelletier, c'est un timbre sur timbre, reprenant le dessin de l'original, sur un drapeau acadien et portant la mention Déportation des Acadiens - Acadian Deportation - 1755-2005.


Situation de l'Acadie au moment des attaques anglaises, cette invasion aboutissant au Grand Dérangement de l'été 1755.

Route suivie par le général Edward Braddock lors de son expédition de 1755.
Carte très détaillée de la Nouvelle-France, publiée en 1730 par Guillaume de l'Isle.
La Forteresse de Louisbourg. Ici le bâtiment principal, comprenant la résidence du gouverneur et les casernes du bastion du Roi. Le tout tel qu'elle était reconstituée en 2009.
Le plan de La Nouvelle-Orléans telle qu'elle était en 1728. Au haut de la carte, on peut reconnaître les travaux nécessaires pour éviter l'inondation des lieux autour des bayous. Les français de Louisiane ont aussi utilisé les aboiteaux pour leur permettre de cultiver et d'utiliser des terres gagnées sur la mer.
Le Père Jacques Marquette représenté par le peintre Henry F. Farny (1847-1916). Il reçoit Louis Jolliet le 8 décembre 1672. Il suivra celui-ci, chargé par le nouveau gouverneur de la Nouvelle-France, Louis de Frontenac, d’aller explorer la vallée du Mississippi à la recherche du passage direct vers l’océan Pacifique.
Michel-Ange Duquesne de Menneville fut Gouverneur de la Nouvelle-France de juillet 1752 au 10 juillet 1755.
Pierre Dugua de Mons, premier colonisateur de la Nouvelle-France

Plan La Terra De Hochelaga Nella Nova Francia, avec à gauche, le Monte Real,
plan dessiné par Giacomo Gastaldi en illustration du livre Delle Navigationi et viaggi, (Venise, 1565).

La Maison Lamontagne de Rimouski. Construite vers 1750 par Basile Côté et Marie-Agnès Lepage, petite-fille du seigneur-fondateur de la ville René Lepage, elle porte aujourd'hui le nom de la famille qui y résida en 1844. Elle est une des plus vieilles maisons de colombage pierroté au Québec.


Le couvent des Ursulines de la ville de Québec. Institution fondée par Marie Madeleine de la Peltrie.


Cette carte de la Nouvelle-France de 1729 (Collection Pieter Van der), montre toute la complexité de la répartition du territoire entre Européens et Amérindiens. Deux conceptions s'affrontent entre les civilisations: Les Européens se disent « propriétaires » des terres et, pour eux, l'exploitation de ces terres amènent leurs richesses, principalement des fourrures. Pour les Amérindiens, ils partagent la terre sans la posséder, et commercent avec les Européens pour divers articles venant de « nouvelles technologies », dont des armes, certains outils et autres.

Le rabaska, ce canot d'écorce emprunté aux amérindiens, est relativement léger et très maniable. Pendant des décennies, il fut utilisé par les amérindiens et les coureurs des bois pour transporter les fourrures du centre de l'Amérique du Nord jusqu'aux côtes de l'Atlantique. La traite des fourrures était le pivot central de l'économie de la Nouvelle-France et de la Nouvelle-Angleterre.


La maison Amoureaux à Sainte-Geneviève au Missouri, a été construite vers 1793, soit trente ans après la fin officielle de la Nouvelle-France. Cependant, elle s'inspire de l'architecture que les Français avaient élaborée pour leur colonie nord-américaine.

Le fleuve Mississippi, avec ses affluents l'Ohio, le Missouri et l'Arkansas. Louis Jolliet fut le premier Français avec le père Jacques Marquette et leurs cinq autres troupiers à parcourir son lit, à partir du . Pendant trois mois, ils vont descendre son courant, jusqu'au confluent du fleuve Ohio. À ce moment, ils ont parcourus plus de 2 000 km depuis le Lac Supérieur. Ils rebroussent chemin, craignant les Indiens qui sont de plus en plus hostiles. Ce fut en 1682 que René Robert Cavelier de La Salle se rendra jusqu'à son embouchure, 1 100 km plus au sud.

Chez les Iroquois, la propriété du sol était somme toute collective. Cela se traduisait également par une application du concept de collectivité jusqu'à leur habitation: En effet, les oncles, les tantes, cousines et cousins pouvaient aussi bien cohabiter avec la famille dans les Maisons longues où même, une pièce particulière servait au remisage des vivres.


Le Pélican, navire de Pierre Le Moyne d'Iberville, coule après la Bataille de la baie d'Hudson, le .
Tiré de Histoire de l'Amérique septentrionale, par Claude-Charles Bacqueville de La Potherie, Paris, Jean-Luc Nion et François Didot, 1722.
Voici la photo d'un des canons de 4 livres dégagés de l'épave du navire La Belle, navire amiral de René Robert de La Salle, qui fit naufrage dans la baie de Matagorda au Texas, à la fin du XVIIe siècle.
Expédition de Robert Cavelier de La Salle à la Louisiane en 1684, peint en 1844 par Théodore Gudin.
La Belle est sur la gauche, Le Joly au centre et L'Aimable est échoué à droite.
La mort du général Montcalm
La mort du général Montcalm
Le général Louis-Joseph de Montcalm mortellement blessé lors de la
bataille des Plaines d'Abraham à Québec, selon Charles William Jefferys (1869 - 1951).
Le général succombera le 14 septembre 1759.

Le Grand Séminaire de Québec avec son clocher central, vu de la Place de Paris dans le Vieux-Québec, en Basse-Ville. Fondé par Monseigneur François de Montmorency-Laval le 24 mars 1663, c'est un centre de formation pour les futurs prêtres catholiques appartenant à l'archidiocèse de Québec.

Lettres patentes des Hospitalières de Montréal par Louis XIV, roi de France.
Lettres patentes des Hospitalières de Montréal par Louis XIV, roi de France.


Lettres patentes des religieuses Hospitalières de Saint-Joseph émises le 26 avril 1669 par Louis XIV, leur permettant de s'installer à Montréal. Elles seront des pionnières de l'Hôtel-Dieu de Montréal, ainsi que de celui de Québec.

Victoire des troupes françaises de Louis-Joseph de Montcalm à Fort Carillon ( le 8 juillet 1758 ) selon Henry-Alexander Ogden.

La Compagnie franche de la marine exerce son droit de cité dans la vieille ville fortifiée de Québec, à l'occasion du 398e anniversaire de la ville, le 3 juillet 2006.

Le tipi (de l'anglais Tepee) ou Wigwam est une tente de forme conique traditionnellement utilisées par certaines tribus Nord-Amérindiennes. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, c'est un abri spacieux, propre, qui protège du froid ou de la chaleur grâce à un système de ventilation. Il suffit environ de 10 à 12 peaux de bisons pour faire un tipi de taille moyenne.

Pour la suite...

Le Fort de Chartres est un poste français, érigé en 1720 aux abords du Mississippi, et centre administratif de la région du Pays des Illinois en Nouvelle-France, plus particulièrement en Louisiane. Deux forts qui l’ont précédé à proximité ont porté le même nom : ils ont été construits dans les années 1700.

Le troisième fort a partiellement été reconstruit en pierre calcaire, peu avant la fin de la Louisiane française. Cet état est actuellement préservé dans un parc d’État du sud de l’Illinois, dans le comté de Randolph.

Les trois forts tirent leur nom de Louis, duc de Chartres, fils du Régent Philippe d’Orléans. L’arsenal du fort, construit en pierre, qui a survécu à la ruine du reste des constructions, est le plus vieux bâtiment de l’État d’Illinois. Le parc accueille chaque année plusieurs reconstitutions civiles et militaires de l'époque.

Vue satellite de Québec
Vue satellite de Québec
Vue satellite : Québec sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, Lévis sur la rive sud et la pointe ouest de l'Île d'Orléans

Ayant vu le jour en 1608, la ville de Québec est la principale agglomération urbaine de l'est du Québec, et est située au milieu de la zone habitée du Québec, soit sur le bord du fleuve Saint-Laurent. Elle est la première ville proprement fondée en Amérique du Nord. Ayant été la capitale de la Nouvelle-France, du Bas-Canada et, pendant une courte période, la capitale du Canada, la ville de Québec est pour cette raison surnommée « la Vieille Capitale ».

En 2008, c'est le 400e anniversaire de Québec, qui est le berceau de la civilisation française en Amérique. Des célébrations auront lieu un peu partout dans l’hémisphère nord ; Paris, Bordeaux, Ottawa, Toronto, Calgary, Washington, Jamestown, New York, etc. À Québec, huit mois de célébrations sont prévus.

Port de pêche à la morue fondé en 1713, Louisbourg a vécu paisiblement pendant trois décennies en qualité de port de mer de la colonie française.

Une forteresse a été construite en 1719 pour protéger les intérêts de la France dans le Nouveau Monde et pour servir de centre d'opération pour son industrie de pêche saisonnière. En 1758, les Britanniques prennent Louisbourg aux Français. Les fortifications furent détruites en 1760.

Plus de 200 ans plus tard, en 1961, le gouvernement du Canada entreprit de reconstruire un cinquième de la cité historique de Louisbourg afin de donner du travail aux mineurs de charbon au chômage et de faire connaître la ville sous forme d'un musée d'histoire vivante.

Jean-Baptiste Colbert (29 août 1619, Reims - 6 septembre 1683, Paris) entre à la mort de son protecteur Mazarin au service du roi de France Louis XIV. Contrôleur général des finances, secrétaire d'État à la Maison du Roi, membre de l'Académie française et secrétaire d'État de la Marine, il fut un remarquable gestionnaire.

Convaincu de l'importance essentielle du commerce dans l'économie, il obtient la création d'un secrétariat d'État à la marine en 1669 dont il est le premier titulaire. Il institua des compagnies commerciales telle que la Compagnie des Indes Occidentales, qui permettra le début timide du peuplement en Nouvelle-France.

Le rabaska était à l'origine un grand canot d'écorce algonkiens, ou canot de maître, qui permit la pénétration de l'Amérique par les explorateurs français et canadiens aux XVIIe et XVIIIe siècles puis par les voyageurs jusqu'à la fin du XIXe siècle. Il évoque l'implantation de la civilisation française partout en Amérique du Nord, son adaptation au continent nouveau et son développement au contact des cultures autochtones et des immigrants qui s'agrégèrent à elle dans les siècles suivants.

Maquette d'un navire de 74 canons de 3e rang de 1760 ; soit le Hercules de 1759, soit le Thunderer de 1760. National Maritime Museum, Londres.

Les navires français, comme européens, ont beaucoup évolués depuis l'exploration du Saint-Laurent par Jacques Cartier en 1534 jusqu'à la fin de la Nouvelle-France. Vers 1760, le Trois-mâts s'impose comme la technologie la plus efficace de la marine à voile par une manœuvrabilité et une stabilité excellente pour l'époque. Néanmoins, les voyages transatlantiques prennent souvent plusieurs mois et sont encore périlleux...

Reconstitution du poste de traite de Pierre de Chauvin, qu'on peut visiter à Tadoussac.


Pendant environ 200 ans, la fourrure a été la ressource la plus importante de la Nouvelle-France. La fourrure destinée au marché européen était surtout celle du castor. Les voyageurs et les coureurs des bois faisaient directement affaire avec les Amérindiens. La monnaie d'échange était le troc de divers biens manufacturés en Europe, tels des armes à feu, des outils en métal, de l'alcool et des vêtements.

Ici, la reconstitution de l'habitation de Port-Royal que l'on peut voir au Lieu historique national du Canada, Port-Royal, près d'Annapolis Royal, en Nouvelle-Écosse, Canada.


Le 27 juillet 1605 : Fondation de Port-Royal en Acadie (Nouvelle-Écosse actuelle), colonie française en Amérique du Nord : les français sont les premiers européens à s'implanter dans ce qui est aujourd'hui devenu le Canada, ouvrant ainsi la voie à la création d'un empire colonial français.

Statue d'Antoine Laumet, Lamothe de Cadillac, explorateur français, à Détroit. Le 24 juin 1701, Cadillac, avec le groupe qu'il dirige, une centaine de personnes, moitié habitants, moitié soldats, et deux missionnaires, s'installent sur le site où s'amorce bientôt la construction du fort Pontchartrain. Cet emplacement allait devenir la ville de Détroit.

Photo satellite de la baie de Mobile, en Alabama.

En 1702, Jean-Baptiste LeMoyne, le sieur de Bienville, quitte Biloxi, la première capitale de la Louisiane, et découvre un chantier convenable pour la nouvelle capitale de la Louisiane. Cet événement entame le premier chapitre de l’histoire de Mobile. Le premier chantier avait été délaissé parce qu’il était à proximité d'Indiens belliqueux. En 1711, le gouvernement français s’installe sur le site de la ville actuelle à presque «trente lieues» au sud. Ce chantier était plus facile à rendre sûr, chose essentielle, car il fallait repousser les Espagnols qui s’étaient retranchés à Pensacola en Floride.

Samuel de Champlain, explorateur français. Le 3 juillet 1608, Champlain accosta à la « pointe de Québec » et y fit ériger trois bâtiments principaux, d'une hauteur de deux étages, entourés d'un fossé de 4,6 mètres de large et d'une palissade de pieux. Cet emplacement allait devenir la ville de Québec.

Le Fort Beauséjour, tel qu'il est reconstitué dans la municipalité d'Aulac, au Nouveau-Brunswick (2006).

Louis Joseph de Montcalm-Gozon, marquis de Saint-Véran (12 février 1712 à Nîmes - 14 septembre 1759) est un militaire français. Issu d'une antique et noble famille d'épée, originaire du Rouergue, dans le château de Candiac, il fut baptisé à Vauvert (Gard), ville proche, dont un hameau porte aujourd'hui son nom. Il est envoyé à Québec en 1756 comme commandant des troupes françaises en Amérique du Nord pendant la guerre de la conquête. Ses premières campagnes contre les Britanniques sont des succès majeurs. Il est mortellement blessé le 14 septembre 1759, lors de la bataille des Plaines d'Abraham, perdue devant les forces britanniques commandées par James Wolfe.

La Bataille de Sainte-Foy
Aquarelle de George B. Campion (1796 - 1870)

Le 28 avril 1760, quelques mois seulement après la défaite de la France sur les Plaines d'Abraham dans la Ville de Québec, le gouverneur de la Nouvelle-France, Vaudreuil et le chevalier de Lévis, repoussent les Britanniques du général James Murray à la bataille de Sainte-Foy et assiègent la Ville de Québec. Le sort fait que les renforts britanniques arrivent en premier en Nouvelle-France, ce qui conduit les troupes françaises à reculer puis à capituler à Montréal et Trois-Rivières peu après.

Titre : Carte de l'Amérique septentrionale et partie de la méridionale depuis l'embouchure de la rivière St Laurens jusqu'à l'isle de Cayenne avec les nouvelles découvertes de la rivière de Mississippi ou Colbert [attribuée à l'abbé Claude Bernou, 1681]

Cette carte montre le résultat des expéditions du Père Marquette, de Louis Jolliet (1673) et de Cavelier de la Salle dans la vallée du Mississippi.

Elle montre également l'emplacement de trois forts construits en 1679 et 1680 :
fort de Conty (près des chutes du Niagara),
fort des Miamis (au sud du Lac Michigan),
fort Crèvecoeur (rive gauche de l'Illinois).


Le cours du Mississippi n'est figuré que jusqu'à sa confluence avec l'Ohio.

La Maison Lamontagne de Rimouski. Construite en 1750 par Marie-Agnès Lepage, petite-fille du seigneur-fondateur de la ville, René Lepage, elle porte aujourd'hui le nom de la famille qui y résida en 1844. Elle est une des plus vieilles maisons de colombage pierroté au Québec.

(Photo prise par Jean-François Lepage à l'été 2006.)


Jacques Cartier. Portrait fait par Théophile Hamel (1817-1870). Huile sur canevas, peinte approximativement vers 1844 et basée sur une toile de 1839, aujourd'hui disparue, de François Riss. Il n'y a pas de portrait connu de Cartier peinte de son vivant.