Poubelles de l'histoire
L'expression « poubelles de l'histoire » se réfère à des villes fantômes, des objets ou des faits qui ont perdu de leur pertinence.
En visite à Rome au XIVe siècle, l'écrivain italien Pétrarque surnomma la ville « un dépotoir de l'histoire »[1].
Une utilisation notable de cette expression est celle de Léon Trotski se référant aux mencheviks : « Allez à votre place — dans la poubelle de l'histoire ! » (« Свалка истории » ou « в сорную корзину истории » en russe), tandis qu'ils quittaient le congrès des Soviets le à Pétrograd[2],[3],[4],[5]. Un autre exemple est celui d'un discours à la Chambre des communes britannique le du président américain Ronald Reagan qui mentionna que « la liberté et la démocratie laisseront le marxisme et le léninisme dans les poubelles de l'histoire »[6].
Références
[modifier | modifier le code]- Christopher Hibbert, Rome : The Biography of a City, Google books, Penguin Books, , Chapter six (ISBN 978-0-14-007078-1, lire en ligne)
- Mark Liberman, « The What of History? », Language Log, sur Language Log, (consulté le )
- Sonne, Paul, « "The Dustbunnies of History" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), The Oxonian Review 8 June 2009 • Issue 9.7. (ISBN 978-0-571-22875-1)
- Bertrand M. Patenade (2009) Stalin's Nemesis: The Exile and Murder of Leon Trotsky, Faber and Faber, pp. 193–194, 352. (ISBN 978-0-571-22875-1)
- Maureen Healey, Experiments in Rethinking History, Routledge, (ISBN 978-0-415-30146-6, lire en ligne), « 11 Dictator in a Dumpster: Thoughts on History and Garbage », p. 225
- Richard Pipes, « Ash Heap of History: President Reagan's Westminster Address 20 Years Later » [archive du ], Heritage Foundation, (consulté le )